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    Santosh
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    norman06
    norman06

    333 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2024
    Respectable et techniquement soigné, remarquablement interprété, ce thriller féministe n'en demeure pas moins démonstratif et académique. Une curiosité.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2024
    À la mort de son mari, un gardien de la paix tué lors de manifestations, Santosh (Shahana Goswami, héroïne de Made in Bangladesh) bénéficie d’un « recrutement compassionnel » dans la police et hérite de son emploi. Elle découvre un milieu violent, misogyne et classiste. Elle enquête sur la disparition d’une fillette dont le cadavre est retrouvé au fond d’un puits. Elle ne peut guère compter que sur le soutien de sa supérieure, l’inspectrice Sharma, qui ne se laisse pas ébranlée par le machisme de ses collègues. Bien vite, une piste s’esquisse…

    "Santosh" est le premier film de fiction d’une réalisatrice indo-britannique. L’idée, dit-elle, lui est venue de réaliser un documentaire sur les femmes dans la police indienne. mais, faute de disposer des autorisations pour le tourner, elle a opté pour la fiction. Il a été projeté au dernier festival de Cannes dans la section Un certain regard – alors qu’un autre film indien, "All We Imagine as Light", le premier en sélection officielle depuis trente ans, y obtenait le Grand Prix du jury.

    "Santosh" est un thriller dont le fil rouge est l’enquête menée par son héroïne et sa supérieure. Mais c’est surtout un film politique qui traite de plusieurs sujets brûlants : les violences policières, le statut des femmes en Inde, celui des Intouchables, toujours victimes de discriminations à la fois religieuses et économiques, la corruption des élites… Cet ambitieux tour d’horizon donne à ce film tout son intérêt, surtout chez le spectateur occidental curieux de l’Inde et de son évolution socio-politique ; mais il en constitue aussi la principale limite artistique. "Santosh" est un chouïa trop démonstratif, un chouïa trop appliqué dans le traitement de tous ces enjeux.
    Acidus
    Acidus

    688 abonnés 3 691 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2024
    Film policier un peu trop classique dans son scénario et dans sa réalisation pour me subjuguer. Peu de surprise et peu de suspens durant deux heures.
    Thriller tout de fois intéressant dans ses sujets : la place de la femme et de celle des castes inférieures dans la société indienne.
    Long métrage sympathique mais un peu trop académique. On retiendra tout de même la prestation de l'actrice principale.
    Pascal
    Pascal

    147 abonnés 1 563 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2024
    "Santosh" du nom du personnage principal, propose au travers du regard d'une femme devenue policier, un regard glaçant sur la société indienne traversée par le système des castes.

    Le métier de policier fait partie de ces quelques rares activités professionnelles ( avec les professions de santé notamment) qui permettent de connaître de manière verticale une société.

    C'est une enquête criminelle à laquelle est confrontée ce policier de terrain que les nécessités matérielles et son souci d'indépendance, pousse à reprendre l'emploi de son mari, décédé en service comme la loi lui permet.

    Mais ce qu'elle va découvrir sur elle-même, ses collègues et sur la réalité sociale dissimulée par un système pervers, va la conduire à une remise en question morale.

    Présenté à Cannes ( certain regard) " santosh" constitue à mes yeux une remarquable réussite venue du sous continent indien.

    Il y a peu de dialogues et le spectateur sera mis à contribution pour analyser l'âme des personnages à travers les jeux de regard et les non-dits.
    Nicolas Métrich
    Nicolas Métrich

    12 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2024
    Un chef d'œuvre du cinéma policier dramatique Indien .

    Un bon scénario , une bonne histoire , triste mais émouvante , avec beaucoup d'émotions intenses et beaucoup de suspens .
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    68 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2024
    Film indien sombre. La photo est sombre, le sujet l’est aussi. Rythme lent et film qui n’en finit pas. Les sous-titres blancs sur fond blanc m’ont été très difficiles à déchiffrer. Une société grouillante fort diverse et bien cruelle envers les femmes, les suspects et les pauvres gens. Une vision sans complaisance des hommes et des fonctionnaires de police. Voyage dans un pays dont je n’ai pas les clefs pour tout comprendre.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    99 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2024
    Ai vu « Santosh » de la réalisatrice indienne Sandhya Suri qui a été projeté lors de la sélection « Un certain regard » lors du Festival de Cannes 2024. Film en tous points admirables dans sa forme (magnifique photographie, mise en scène précise entre autre), par son interprétation et par ce qu’il dénonce. Santosh (Shahana Goswami puissante et intense) est une jeune femme dont le mari, gardien de la paix vient d’être tué. Elle devient veuve et est rejetée par sa belle-famille car jugée trop indépendante, pas assez serviable. Dans certains cas il est possible en Inde d’hériter de la fonction de son mari, ainsi Santosh après une formation devient gardienne de la paix, et va découvrir une Police misogyne, corrompue, n’intervenant qu’en fonction de la caste du plaignant. Comment rester intègre dans un système totalement vérolé, comme se fondre dans une pensée unique quand on a un jugement critique, comme se taire et rester mettre de soi quand on assiste à l’intolérable ? Toutes ces questions sont posées sans être ostentatoires et les réponses sont tout aussi subtiles. Film dont le regard féminin de sa réalisatrice sur une société qui camoufle tous les viols et meurtres exercés sur les femmes est imparable et réaliste. Santosh est un magnifique personnage dont l’écriture a été particulièrement soignée et dont les ambivalences psychologiques sont très bien décrites avec justesse. Santosh est de tous les plans et la caméra suit son personnage au plus près qui traverse toutes les sociétés de l’Inde tout en apprenant « que dans ce pays il y a deux sortes d’intouchables, ceux que personne ne veut toucher et ceux que personne n’a le droit de toucher ». Thriller saisissant.
    Chris58640
    Chris58640

    198 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2024
    De tous les fossés culturels qui existent dans ce monde, je me demande si celui qui sépare les sociétés occidentales de la société indienne n’est pas le plus profond. Dés les premières scènes du film de Sandhya Suri, on est happée par cette ambiance si particulière, cette impression de poussière, de vacarme et frénésie permanents qu’est la rue indienne. Même si le film se situe dans une petite ville rurale du nord du pays, l’impression de foule et de promiscuité est le même que dans une grande ville. « Santosh » est un film assez long, un peu plus de deux heures, mais il part bille en tête et on ne voit pas le temps passer. Lorsque le générique de fin arrive sur l’écran on est presque frustré spoiler: d’abandonner cette jeune femme sans savoir de quoi l’avenir de sa vie sera fait
    , parce qu’on s’est attaché au regard un peu candide qu’elle porte sur la police de son pays, ses méthodes, ses sales habitudes, et aussi sur la façon dont la police est perçue par les différents castes du pays. Peu de musique, une narration somme toute classique mais quelques forts jolis plans (dont celui de la toute fin avec le train), la réalisation de Sandhya Suri tient la route. C’est son premier long métrage et pour une première fois, c’est un pari sacrément audacieux que de présenter ce genre du film, un film qui brasse beaucoup de thèmes, dénonce beaucoup de travers, soulève pas mal de sujet hyper sensibles. Le casting est dominé par la comédienne Shahana Goswami, qui est de tous les scènes, pour ne pas dire tous les plans. Sans jamais en faire trop, sans jamais céder à la facilité, elle incarne une jeune veuve forcée de reprendre quasiment au pied levé le pose de son mari. Elle était femme au foyer, elle a fait un mariage d’amour et la voilà désemparée. spoiler: Sa belle famille la renie (scène quasi surréaliste au début du film), elle doit rendre l’appartement de fonction, elle ne veut pas retourner faire la popote chez ses parents, elle se retrouve donc jetée dans la police, sans formation et sans ménagement.
    Armée d’un vrai courage, elle s’investit du mieux qu’elle peut jusqu’à se retrouver sur cette enquête de meurtre, une enquête a priori banale mais qui va décider de son destin. Cette comédienne est assez formidable, tout comme Sunita Rajwar en directrice d’enquête aux méthodes discutables, qui prends la jeune Santosh sous son aile, spoiler: non sans arrières pensées
    . Le scénario de « Santosh », je l’ai dit, brasse beaucoup de thèmes et fourmille de scènes édifiantes, pénibles, inconfortables à nos yeux d’occidentaux. Sur l’intrigue en elle-même, spoiler: on apprend assez tard qui a probablement tué la jeune Devika. Par contre, on devine assez vite qui ne l’a pas tué. Mais en réalité, nous spectateurs, nous somme bien les seuls (avec Santosh) à vouloir démasquer le coupable. La police locale semble s’accommoder du premier suspect venu, de préférence un suspect qui l’arrange, c’est à dire un musulman
    . Le film nous en apprend beaucoup sur les méthodes policières indiennes, la corruption et l’incompétence, le machisme, le népotisme mais aussi l’usage décomplexé de la torture et du mensonge. On ne tombe pas de notre chaise non plus, mais c’est une chose de l’imaginer, s’en est une autre de le voir crument à l’écran. Le scénario est dense : la place des femmes dans la société (dot, mariages arrangés, poids des traditions), le système des castes spoiler: (« il y a deux formes d’intouchables en Inde, ceux qu’on ne veut pas toucher, et ceux qu’on ne peut pas toucher », cette phrase signée du personnage de Sharma résume toute la société indienne en peu de mot)
    , la situation explosive entre indous et musulmans, tous ces thèmes s’entremêlent, s’imbriquent les uns dans les autres pour donner au final un film très réussi. spoiler: Il y a aux deux-tiers du film des scènes de torture qui durent (très) longtemps. On voit peu de choses, mais on entend tout, on devine tout par le regard de Santosh. On voit même la jeune femme se soumettre à cette violence inouïe qui pourtant lui est étrangère. Ces scènes, particulièrement difficiles, montre avec une vraie cruauté l’engrenage d’une violence parfaitement vaine, une violence purement exutoire et abominablement contagieuse, et ça c’est le pire
    . Nul doute que je vais me souvenir longtemps de ce passage tout comme je me souviendrai longtemps de ce film très réussi.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    56 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    La réalisatrice est d'origine indienne, mais éduquée en GB. Deux pays qui se sont si bien connus et compris en ce qui concernent le système des castes. L'une des phrases clés restent l'énoncé qu'en réalité il existes deux sortes intouchables en Inde… Et bien sur des hindous qui ne peuvent sentir les musulmans!
    Santosh mélange avec succès portrait social et thriller, servi par deux actrices remarquables. Elles incarnent deux femmes, avec leurs forces et leurs faiblesses, dans un monde qui ne les acceptent que du bout des lèvres.
    Elles enquêtent dans une police corrompue, mais avons-nous le droit de juger sans nuance dans cet immense pays à gouverner? L'une âgée est blasée, l'autre apprend les bassesses de la profession contre son gré, un parcours en peu en forme de je t'aime moi non plus entre les deux.
    La mise en scène classique se suffit à elle-même et n'a quasiment pas besoin de musique, tant l'ambiance est pesante, les regards lourds, la foule dense et prête à s'enflammer comme un incendie par temps de sécheresse.
    Suri fait au passage un clin d'œil express au cinéma de Bollywood, qui surgit au détour d'une télé allumée!
    Voilà une face de l'Inde que l'on ne verra pas lors des voyages touristiques.
    Voilà une fiction qui lève un coin du voile, mais surement seulement un coin…. Et gardons nous de jugements péremptoires devant la persistance du patriarcat, de l'oppression des femmes et des inégalités criantes en Inde.
    Un premier film dense, intense et convaincant.
    cinéma - aout 24
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    44 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2024
    Présenté dans la section Un Certain Regard au dernier Festival de Cannes, ce film indien raconte la parcours initiatique d'une jeune femme indienne qui hérite du travail de son mari, policier tué lors d'émeutes, comme la tradition indienne le permet, et se retrouve plongée à travers ses nouvelles fonctions au coeur des dysfonctionnements de la société indienne.

    Malgré quelques longueurs, Santosh est un film puissant, très rigoureux dans sa façon de décortiquer les nombreux maux de la société indienne : patriarcat, inégalités, misogynie, système de castes, corruption, racisme...

    Le jeu de l'héroïne interprétée par Shahana Goswami impressionne par son intériorité et sa puissance qui passe à travers ses regards. La réplique que lui donne l'Inspectrice qui la prend sous son aile donne lieu à des scènes de jeu de pouvoir et de confrontation sourde assez captivantes.

    Le film a l'intelligence de ne pas se vouloir trop manichéen en ne tombant pas dans la dénonciation facile mais en dépeignant une héroïne en proie aux doutes et prise dans un système qui semble un temps la dépasser et l'aspirer petit à petit.

    Issue du documentaire, cette cinéaste indienne nous propose une première oeuvre de fiction au regard aiguisé et qui donne en vie de découvrir la suite de son travail.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    remyll
    remyll

    173 abonnés 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2024
    En Inde, il est particulièrement périlleux d’appartenir à la caste des intouchables, mais il est aussi inimaginable pour un policier de base de s’attaquer ou même de toucher à la caste des privilégiés liés fréquemment au pouvoir politique et qui sont souvent riches et puissants.
    La démonstration est assez saisissante et laisse pantois sur l’un des pays le plus peuplé au monde, curieusement montré en exemple mais pour le lequel la vie quotidienne du lambda moyen est loin d’être enviable.
    Olivier K.
    Olivier K.

    14 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2024
    Un film noir et un film d'initiation, avec deux actrices principales formidables et subtiles. Réalisé par une Britannique d'origine indienne, le film a une franchise sur la dureté des rapports intercastes et interreligieux qui n'aurait sans doute pas été possible avec un financement indien. Gonflé.
    Pierre
    Pierre

    12 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2024
    On est plongé dans la société indienne. Une veuve hérite du travail de policier de son mari mort. Elle doit résoudre un meutre, qui devient de plus en plus tordue à resoudre avec les pratiques de la police indienne. Elle devra faire face à sa conscience. C'est pas vraiment un thriller mais un film policier indien. Pour l'histoire, j'ai adoré. J'étais pris dans le récit du film. Les 2 actrices étaient au top.
    tupper
    tupper

    128 abonnés 1 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2024
    Santosh dénonce pèle mêle plusieurs problématiques de l’Inde (corruption, principe des castes, patriarcat, …) en soignant particulièrement la forme. Mais l’intrigue de fond est trop simpliste, les longueurs trop présentes et le rythme soporifique pour en faire une vraie réussite.
    petitbandit
    petitbandit

    85 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2024
    Une impression de déjà vu pour ce film policier mêlant traditions tenaces et corruption généralisée au sein de toutes les strates du pouvoir et ici de la Police dans l’Inde d’aujourd’hui . Un rythme assez lent qui rend l’ensemble un peu soporifique malgré une intrigue bien ficelée. L’interprétation est bonne, la mise en scène aussi, l’ambiance bien retranscrite. Une fin hélas prévisible pour un film moyen mais pas inintéressant au final.
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