Votre avis sur Black Dog ?
4,0
Publiée le 11 mars 2025
La reconstruction d'un homme après le travail de deuil de sa jeunesse dans un monde infernal où chiens et hommes fusionnent dans la même misére d'une société déshumanisée et sépulcrale. Beaucoup de talent.
4,0
Publiée le 10 juillet 2024
Des paysages incroyables, qui ne sont pas sans rappeler ceux d'un Jiǎ Zhāng-Kē (d'ailleurs acteur dans le film), une ambiance post-apocalyptique qui donne lieu à des scènes d'une beauté sidérante, avec ces meutes de chiens qui semblent tenir la porte des enfers. Guǎn Hǔ, jusqu'ici spécialiste de produits très commerciaux, signe un drôle de film, où la fureur succède au silence, où un personnage mutique trouvera sa voix/voie, son humanité grâce à l'animal traqué.

Vu en festival (FEMA 2024)
2,5
Publiée le 16 mars 2025
Deux solutions : soit je me suis fait encore avoir par les critiques dithyrambiques et j'ai donc raison de trouver ce film trop long, mal fichu et sans grand intérêt, soit je suis complètement passé à côté d'un chef d'œuvre, si j'en crois ces mêmes critiques !!!
3,0
Publiée le 5 mars 2025
Aimant plus les quadrupèdes que les bipèdes, ce film m'a touchée dans la mesure où deux solitaires, l'un devant chasser l'autre, deviennent non seulement inséparables mais aussi très attachés l'un à l'autre. C'et une aventure à la fois touchante mais au départ une horreur quand les chiens errants se font massacrer. Film surprenant...
4,5
Publiée le 14 mars 2025
Black dog confirme à nouveau que le cinéma chinois est l'un des plus créatifs au monde actuellement (le plus créatif ?). Il laisse espérer que nous reverrons de nombreux films de ce pays, comme c'était le cas avant la crise du Covid, qui a tout stoppé. Le film prolonge un peu ce mystère qui veut que les Français découvrent des œuvres incroyablement créatives de cinéastes dont on ne voit souvent qu'un seul film, comme s'ils n'en faisaient jamais de second. C'est curieux...
On retrouve ici quantité de caractéristiques de ce cinéma. L’âpreté extrême de la société chinoise, la laideur de ses villes brutalement modernisées dans les années 1960-1970 spoiler: et aujourd'hui brutalement démolies
, la lancinante crise de la virilité d'un pays dominé par les hommes, etc. sont ici décrites à l'image de ce qu'on voyait dans les films de Jia Zhang-Ke, dans Le Lac aux oies sauvages, etc.
L'apport majeur de Black dog est sa mise en scène inédite. Par les choix chromatiques et les jeux de focale, le cinéaste et son chef opérateur nous livrent une vision nouvelle des paysages chinois. Ou plutôt des paysages du monde, car je n'avais jamais vu cela nulle part. On se trouve ici dans une petite ville très reculée de Chine, dans un univers aride à la lumière surréelle. Tout est traité dans des tons de gris rose, nouveaux, mais qui ne sont pas sans rappeler la couleur si particulière d'An Elephant sitting still de Hu Bo.
Et puis, comme dans Le Lac aux oies sauvages, le film se démarque par la liberté avec laquelle le cinéaste introduit des scènes stupéfiantes, semblant sortir de nulle part. Il ose tout, bien au-delà de ce que se permettrait un scénariste français ou américain : spoiler: un accident de bus, un tremblement de terre, un tigre affamé, une invasion de serpents venimeux, un nain déguisé en ours dans un cirque multicolore, une scène de chasse au lapin d'anthologie, etc. etc.
Dès la première scène, on comprend qu'on est là face à un très grand metteur en scène, par les choix de cadrage, l'ampleur du cinémascope, les costumes (le sweat coloré du personnage principal dans cette ambiance terreuse), etc.
Le comédien incarne parfaitement son personnage par son physique seul. Et c'est peut-être là le seul hic de ce film majeur : le choix de construire son récit autour d'un personnage spoiler: aussi taiseux, quasiment mutique, nous prive du plaisir d'être pleinement embarqué dans cette aventure.
Le couple du Lac aux oies sauvages était plus facile à suivre. Mais là se joue aussi une part de la radicalité de ce cinéma contemporain. Et puis ne boudons pas notre plaisir : c'est du très très haut niveau, tant chaque plan semble porter en lui la rage d'une société révoltante et la passion pour l'art cinématographique.
4,0
Publiée le 10 mars 2025
Excellent film de Hu Guan dont la mise en scène joue de façon virtuose avec le décor et le cadre qu'est ce désert de Gobi transformé en un terrain de jeu cinématographique sans pareil !
C'est comme un témoignage sur la Chine du début du Millénaire où est raconté avec habileté et justesse le lien entre un marginal et un chien !
4,0
Publiée le 12 mars 2025
Black dog est un film étonnant mélangeant noirceur extrême et profonde humanité dans un univers quasi apocalyptique à la limite du fantastique. aussi troublant et original sur le fond que sur la forme, le film étonne, impressionne et finit par nous émouvoir.
4,0
Publiée le 13 mars 2025
Un parcours déglingué, un mutisme poussé à l’extrême, le personnage principal de "Black Dog" a tout de l'anti-héros. De fait, son rapprochement avec un chien malingre, qui résiste aux différentes opérations de capture mises en place par les forces de la fourrière, fait sens. Le cinéaste insuffle à son récit un humour discret et iconoclaste, qui nait d'une mise en scène de situations parfois absurdes, souvent burlesques mais jamais surlignées à gros trait.
Filmée aux portes du désert de Gobi, dont le réalisateur capte magnifiquement la beauté désolée, cette œuvre contient quelques scènes répétitives qui auraient pu être évitées mais reste une chronique sensible, où la notion même de différence constitue le fil conducteur.
4,5
Publiée le 26 juillet 2024
Épopée chevaleresque et rédemptrice, Hu GUAN fait de cette rencontre entre un ex taulard et ce chien rageux, une aventure émouvante et puissante, portée par une interprétation rare, avec en plus du Pink Floyd en fond
3,5
Publiée le 8 mars 2025
Film chinois esthétiquement magnifique, qui s'intéresse à la dérive d'un mystérieux repris de justice.
Pour éviter la censure, le réalisateur utilise de nombreuses paraboles afin de souligner l'enfermement physique et intellectuel de ses concitoyens. Dans une société en bouleversements forcés, la résistance est la passivité. Magnifique photo mais l'ennui guette et gagne.
4,0
Publiée le 14 mars 2025
Film assez sombre dans un décor apocalyptique. Le scénario s'éparpille un peu et rend le film assez hachuré. Heureusement, la fin est belle et l'espoir renait pour un nouvelle (et heureuse?) vie du héros principal.
4,0
Publiée le 10 mars 2025
Dans l’immensité aride du désert de Gobi, "Black Dog" tisse une fable mélancolique, où les âmes errantes trouvent refuge l’une auprès de l’autre. Hu Guan signe un western crépusculaire aux allures de "Mad Max" minimaliste, où le sable et la poussière remplacent la fureur des moteurs. Eddie Peng, charismatique et taciturne, incarne un ancien prisonnier qui, en voulant capturer un chien errant, va peu à peu renouer avec l’humanité.
La mise en scène, ample et contemplative, sublime ces terres désolées et donne à chaque image une beauté rude, où les rares éclats de chaleur humaine y résonnent comme des mirages dans un monde où tout semble abandonné. Si le récit s’étire parfois dans son minimalisme, "Black Dog" séduit par sa beauté visuelle et son atmosphère à la fois sèche et envoûtante.
4,0
Publiée le 8 mars 2025
Certains plans et scènes sont exceptionnels, la photo magnifique, les acteurs excellents avec une mention particulière pour le rôle principal, un scénario original mais film globalement trop long.
Ça reste une très belle surprise et le conseille.
2,0
Publiée le 13 mars 2025
J'aime :
- le format panoramique pour dépeindre à la fois les paysages désertiques et le fouillis à la chinoise
- l'allégorie en miroir de la solitude
- l'économie de mots

J'aime pas :
- la poésie trop abstraite
- la multiplicité des idées-métaphores qui restent en suspens et qui ne sont jamais vraiment développées
3,0
Publiée le 5 juin 2024
Reposant principalement sur ce décor spectaculaire d’une ville chinoise aux abords du désert de Gobi, à l’approche des JO de Pékin de 2008, l’itinéraire de son personnage principal cabossé par la vie et sa relation burlesque avec son « black dog » intéressent moins que celui de cette société chinoise en mutation.
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