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Tardes de Soledad montre la corrida avant qu’elle ne soit musique, poésie ou danse (puisqu’elle a souvent été comparée à ces arts) : la corrida décomposée, dépoétisée, toute crue.
Le film s’ouvre sur une séquence aux ténèbres inquiétantes : un taureau dans la nuit, inquiet, agité, au regard d’effroi. Dans l’arène, un autre taureau harassé et haletant regarde la caméra. Une frontalité totale. La pluie fait couler des larmes noires de ses yeux tristes. C’est déchirant.
Serra filme un monde parallèle, hors du nôtre, hallucinant et pourtant bien réel, où le torero au regard fou sadise le taureau, où chaque membre de la cuadrilla est complètement accro à la testostérone et à l’adrénaline, voire à la cruauté, où chacun semble vivre dans un état second.
Albert Serra confronte à un sujet mille fois traité son esthétique de l'épuisement et de la sublimation pour un objet hybride, entre le documentaire le plus cru et l'installation expérimentale.
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Tardes de soledad prend la forme d'une expérience, avec ce qu'elle engage de jeu pervers : où commence notre indifférence et jusqu’où va-t-elle ? Ou bien : jusqu’où peut-on admettre de ne pas souffrir devant un film ?
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Personnage fascinant, Roca Rey apparaît dans ses habits de lumière, dans toute sa fragilité. Dans toute son intimité aussi, alors qu’il revêt son habit avec l’aide de son assistant. On est médusé par le rituel mystique de cette scène qui dégage une atmosphère homoérotique inattendue.
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
Une virilité si troublante qu’elle affole tous les compteurs, qu’elle dérange les certitudes – ainsi de l’homoérotisme dingue au cœur du film, où le corps et le costume du torero font l’objet d’un désir parfois irrationnel. La vraie tragédie, si elle existe, c’est alors celle du taureau comme simple faire-valoir, marionnette sanglante au profit de l’homme tout puissant et de sa quête de gloire.
Rien n'est caché, ni de la souffrance animale ni des risques mortels pris par le torero, qui régulièrement est grièvement blessé. Jamais on n'avait vu des corridas filmées de si près, souffle du taureau inclus. Le résultat est impressionnant de beauté et brutalité.
De l’espace polémique qui régit tout discours sur la corrida, le film se tient délibérément au-delà, ou plutôt en deçà. En ne recourant ni au commentaire en voix off ni au dispositif de l’entretien pour leur privilégier des faits bruts, il investit plutôt la tour d’ivoire qui entoure son personnage, cette suite d’« après-midi de solitude » qui, selon le titre, recouvre la souveraineté isolée du torero.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
En suivant, dans leurs œuvres pour l’essentiel, le toréador Andrés Roca Rey et sa quadrille, Albert Serra signe un film au dispositif singulier et au positionnement éthique indécidable. Répugnant et/ou fascinant, selon son goût et sa morale.
Si Serra réussit l’exploit de ne pas « jouer le jeu » de la corrida, c’est qu’il ne la filme pas tout à fait – esquivant par la même toute possibilité de dénonciation – et l’utilise plutôt comme canevas d’un portrait de mâle au virilisme douteux.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Moins réalisateur qu’artiste contemporain épris de concepts et de dispositifs, Albert Serra est réputé pour sa radicalité austère et son esthétisme. (...) il renoue brillamment avec cette problématique à l’occasion de « Tardes de Soledad », son premier documentaire consacré au torero Andrés Roca Rey.
La critique complète est disponible sur le site Marianne
Le public exclu du cadre ne renvoie donc rien du spectacle laissant au spectateur la seule prise en charge du regard. D’où ces plans vertigineux de proximité dans la voiture qui ramènent le torero loin de la foule déchainée. Impressionnant.
La critique complète est disponible sur le site Première
En laissant la réception du spectacle hors-champ, Albert Serra est plus attentif aux corps, à leurs contorsions, leurs convulsions et leur étreinte morbide. Par son dispositif à rebours du documentaire classique, il confronte et dévoile les corps dans leurs plus infimes battements et vacillements.
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
A cette aune, comment séduire les anti-corrida ? Par ce regard d’entomologiste mi-malicieux, mi-cruel porté sur le personnage d’Andrés Roca Rey, petit monstre narcissique ivre de lui-même qui, à bien des égards, semble importé du cinéma de Werner Herzog.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Comme dans La mort de Louis XIV, le réalisateur catalan crée une sorte de huis clos – le public est constamment hors-champ – dans lequel il enferme le torero et son entourage, étirant le temps par la répétition des gestes et observant avec un mélange de fascination et de distance ironique ce monde de traditions ancestrales et d’atmosphère viriliste, au parfum archaïque.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
La beauté de ces images inédites est stupéfiante. Mais [...] filmer en temps réel (20 minutes) l’agonie d’un animal, en ne dissimulant rien de la cruauté dispensée à son égard, est difficile à regarder et frise la complaisance.
Cahiers du Cinéma
Tardes de Soledad montre la corrida avant qu’elle ne soit musique, poésie ou danse (puisqu’elle a souvent été comparée à ces arts) : la corrida décomposée, dépoétisée, toute crue.
Le Dauphiné Libéré
Le film s’ouvre sur une séquence aux ténèbres inquiétantes : un taureau dans la nuit, inquiet, agité, au regard d’effroi. Dans l’arène, un autre taureau harassé et haletant regarde la caméra. Une frontalité totale. La pluie fait couler des larmes noires de ses yeux tristes. C’est déchirant.
Les Inrockuptibles
Serra filme un monde parallèle, hors du nôtre, hallucinant et pourtant bien réel, où le torero au regard fou sadise le taureau, où chaque membre de la cuadrilla est complètement accro à la testostérone et à l’adrénaline, voire à la cruauté, où chacun semble vivre dans un état second.
Paris Match
Albert Serra confronte à un sujet mille fois traité son esthétique de l'épuisement et de la sublimation pour un objet hybride, entre le documentaire le plus cru et l'installation expérimentale.
Transfuge
Un film documentaire extraordinaire sur la tauromachie et la mort. Sublime.
Critikat.com
Tardes de soledad prend la forme d'une expérience, avec ce qu'elle engage de jeu pervers : où commence notre indifférence et jusqu’où va-t-elle ? Ou bien : jusqu’où peut-on admettre de ne pas souffrir devant un film ?
Franceinfo Culture
Albert Serra, avec lyrisme, laisse entrevoir le mystère qui demeure, même en 2025 : pourquoi jouer sa vie en public face à un animal sauvage ?
L'Humanité
Personnage fascinant, Roca Rey apparaît dans ses habits de lumière, dans toute sa fragilité. Dans toute son intimité aussi, alors qu’il revêt son habit avec l’aide de son assistant. On est médusé par le rituel mystique de cette scène qui dégage une atmosphère homoérotique inattendue.
La Septième Obsession
Une virilité si troublante qu’elle affole tous les compteurs, qu’elle dérange les certitudes – ainsi de l’homoérotisme dingue au cœur du film, où le corps et le costume du torero font l’objet d’un désir parfois irrationnel. La vraie tragédie, si elle existe, c’est alors celle du taureau comme simple faire-valoir, marionnette sanglante au profit de l’homme tout puissant et de sa quête de gloire.
La Tribune Dimanche
Rien n'est caché, ni de la souffrance animale ni des risques mortels pris par le torero, qui régulièrement est grièvement blessé. Jamais on n'avait vu des corridas filmées de si près, souffle du taureau inclus. Le résultat est impressionnant de beauté et brutalité.
Le Figaro
Serra saisit l’angoisse du torero au moment de la mise à mort. Celle du taureau aussi, autre solitude de ces après-midi de sable et de sang.
Le Monde
De l’espace polémique qui régit tout discours sur la corrida, le film se tient délibérément au-delà, ou plutôt en deçà. En ne recourant ni au commentaire en voix off ni au dispositif de l’entretien pour leur privilégier des faits bruts, il investit plutôt la tour d’ivoire qui entoure son personnage, cette suite d’« après-midi de solitude » qui, selon le titre, recouvre la souveraineté isolée du torero.
Le Parisien
Beau et dérangeant…
Les Fiches du Cinéma
En suivant, dans leurs œuvres pour l’essentiel, le toréador Andrés Roca Rey et sa quadrille, Albert Serra signe un film au dispositif singulier et au positionnement éthique indécidable. Répugnant et/ou fascinant, selon son goût et sa morale.
Libération
Si Serra réussit l’exploit de ne pas « jouer le jeu » de la corrida, c’est qu’il ne la filme pas tout à fait – esquivant par la même toute possibilité de dénonciation – et l’utilise plutôt comme canevas d’un portrait de mâle au virilisme douteux.
Marianne
Moins réalisateur qu’artiste contemporain épris de concepts et de dispositifs, Albert Serra est réputé pour sa radicalité austère et son esthétisme. (...) il renoue brillamment avec cette problématique à l’occasion de « Tardes de Soledad », son premier documentaire consacré au torero Andrés Roca Rey.
Première
Le public exclu du cadre ne renvoie donc rien du spectacle laissant au spectateur la seule prise en charge du regard. D’où ces plans vertigineux de proximité dans la voiture qui ramènent le torero loin de la foule déchainée. Impressionnant.
Sud Ouest
Une œuvre puissante.
Télérama
Le réalisateur de “Pacifiction” pose un regard inédit et stupéfiant sur la tauromachie, le combat de la vie et de la mort.
aVoir-aLire.com
En laissant la réception du spectacle hors-champ, Albert Serra est plus attentif aux corps, à leurs contorsions, leurs convulsions et leur étreinte morbide. Par son dispositif à rebours du documentaire classique, il confronte et dévoile les corps dans leurs plus infimes battements et vacillements.
L'Obs
A cette aune, comment séduire les anti-corrida ? Par ce regard d’entomologiste mi-malicieux, mi-cruel porté sur le personnage d’Andrés Roca Rey, petit monstre narcissique ivre de lui-même qui, à bien des égards, semble importé du cinéma de Werner Herzog.
La Croix
Comme dans La mort de Louis XIV, le réalisateur catalan crée une sorte de huis clos – le public est constamment hors-champ – dans lequel il enferme le torero et son entourage, étirant le temps par la répétition des gestes et observant avec un mélange de fascination et de distance ironique ce monde de traditions ancestrales et d’atmosphère viriliste, au parfum archaïque.
Le Journal du Dimanche
La beauté de ces images inédites est stupéfiante. Mais [...] filmer en temps réel (20 minutes) l’agonie d’un animal, en ne dissimulant rien de la cruauté dispensée à son égard, est difficile à regarder et frise la complaisance.