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Sidney Chaillot
1 abonné
17 critiques
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4,0
Publiée le 28 novembre 2024
Vu durant les Saisons Hanabi, une magnifique vision de ce Japon des campagnes hors du temps pourtant si actuelle dans ce Billy Elliot et ce Japon figé dans ses non dit et cette beauté naturelle.
Film vu le 27/11/2024 dans le cadre du Festival Les saisons Hanabi. Ce film , évoque avec une grande sensibilité le premier élan amoureux, et les bouleversements qu’ils induisent chez un adolescent plutôt introverti, et la place de la différence dans la société japonaise. Une ode au moment présent dont il faut profiter avant les désillusions qui suivront et la vie qui continuera. Merveille de délicatesse et de finesse, ce film par ailleurs d’une grande beauté et sobriété formelle (photographie, cadrage….) est à ne pas rater….
Film vu lors d'une projection événement d'un festival. A la fois tendre et cruel, My Sunshine conte comment Takuya, jeune garçon bègue, laissé au hockey sur glace après être tombé amoureux du patinage artistique. Visuellement, le film m'a fait penser à un dessin animé japonais. Les choix musicaux étaient parfaits, soulignant les moments oniriques ou joyeux. Le rythme des séquences est totalement maîtrisé. L'histoire en filigrane du coach est terrible. Une oeuvre intime, belle et touchante ! J'ai adoré !
Vu lors du Festival de Cannes 2024, dans la sélection Un Certain Regard. Présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2024, My Sunshine, le second long-métrage de Hiroshima Okuyama, offre une parenthèse douce et rafraîchissante dans un cadre souvent complexe et chargé d’émotions. En suivant l’histoire de Takuya, un jeune adolescent de l’île d’Hokkaido, le film mêle avec subtilité le charme de l’innocence et les prémices d’une passion artistique.
Le récit, bien construit, capte l’évolution de Takuya, d’abord intrigué par Sakura, une patineuse artistique venue de Tokyo. Alors qu’il tente d’imiter ses mouvements maladroits mais déterminés, son intérêt pour elle prend une autre dimension lorsque le coach de Sakura décide de les entraîner ensemble en duo. Ce partenariat, inattendu pour les deux adolescents, dévoile une alchimie qui se développe avec délicatesse au fil des répétitions et des saisons.
My Sunshine est une œuvre qui, sans bouleverser, reste agréable à voir. C’est un film de douceur et de simplicité, un moment suspendu où le charme du patinage artistique et l’apprentissage d’une complicité imprévue trouvent leur place.
Ce joli film bien sympathique de ce jeune réalisateur japonais dont c’est le deuxième long métrage est agréable à suivre. L’histoire romanesque de ces deux jeunes sur fond de sport de glace et de danse avec la complicité de leur coach ancien champion, est très émouvante et bien scénarisée. Tourné dans le nord du Japon avec de beaux paysages hivernaux, ce film traduit une sorte de sérénité à travers cette belle et subtile histoire d’amour adolescente.
Bernard CORIC
(Film visionné le 16/10/2024 au Club Marbeuf PARIS)
Takuya est un jeune adolescent qui ne s'épanouit pas du tout dans les sports qu'il pratique avec ses camarades. Mou en baseball, mauvais en Hockey, il découvre un jour le patin à glace en observant une autre élève, Sakura. Cette dernière peine à capter l'attention de son professeur. Lorsque ce dernier s'intéresse à Takuya qui lui rappelle sa jeunesse, Sakura accepte de rejoindre le joyeux trio pour tenter la compétition en couple. En salle le 25 décembre.
spoiler: "My Sunshine" est le récit plutôt mou d'un professeur de patin à glace qui retrouve goût à son métier grâce à un élève. J'ai trouvé le scénario très lent et sans saveur : plusieurs fois je me suis demandé si quelque-chose allait se passer pour troubler le joli petit conte du quotidien qui se présente à nous : rien, nada. Le joli décor enneigé de Sapporo peine à rattraper ce film qui aurait bien besoin de quelques canettes de RedBull pour se réveiller. Les amateurs de patin à glace s'y retrouveront peut-être car la discipline est mise au premier plan avec de nombreuses scènes de pratique (spoiler : ce nest pas spécialement mon cas). Les personnages ont chacun une seule ligne narrative très simple et le réalisateur décide pourtant de n'en fermer aucune. On ne saura pas ce qu'ils décident de devenir, et l'intrigue retourne littéralement à la case départ. Tout ça pour quoi ?
Vu au festival de Cannes. Lorsque commence le film, émerveillée par les images de ces paysages japonais enneigés, je ne m'attendais pas a ce qu'il embrasse autant de problématiques. Avec délicatesse, le réalisateur conte l'histoire de ces enfants qui vont connaitre la joie dans leur passion. La encore, la photo magnifie cette passion dans une lumière dorée. Mais les préjugés peuvent détruire ce nouvel épanouissement. Que d'émotions différentes sur le visage des enfants comme celui de leur coach, incarnés par trois superbes acteurs. Ensuite, plaisir et mélancolie ont continué de m'habiter, caractéristique des très grands films.