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    Une Poignée de plombs
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    3,5
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    17 critiques spectateurs

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    Charles Hirlimann
    Charles Hirlimann

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    Superbe film à l'écart des poncifs du western, qui rend compte d'un changement de génération où l'ancienne et la nouvelle ne se comprennent pas. On n'éprouve pas de regret pour la génération qu'incarne Richard Widmark, mais pas non plus d'appétence pour le ramassis de cupides et de lâches qui constituent le conseil de Cottonfields Springs. Un western rare où les personnages ne sont pas en noir et blanc mais sont humainement complexes. Une fin conforme à cette complexité où ce sont les bons méchants qui l'emportent sur le méchant bon. À voir absolument. Le titre en Français est absolument ridicule.
    Henrico
    Henrico

    164 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2009
    L’équipe de têtes de gland qui traduisirent « Death Of A Gunfighter » par « Une Poignée De Plomb » devait avoir le même Q.I. proche du zéro que ceux qui affublèrent « Le Mercenaire De Minuit » à « Invitation To A Gunfighter » (voir notre critique à ce sujet). Il n’est jamais question dans ce western magnifique de poignée de plomb. C’est par contre, comme l’indique le titre anglais, de la mort annoncée d’un pistolero dont il est question. Le suspense est d’autant plus intense et bien mené que Don Siegel conserve avec insistance, le vernis un peu comique de l’ambiance générale pour maintenir dans l’esprit du public, jusqu’à la fin, l’espoir qu’il existe une possibilité d’échappatoire rédempteur autre que la mort pour le héros. La seule réussite de cet objectif, ajoutée à la formidable prestation de Widmark, faisaient du film un chef d’œuvre. Cependant, là où l’on transcende la dimension de qualité pour atteindre une dimension d’éternité, c’est lorsque l’on analyse avec attention la portée critique et historique de l’intrigue centrale. Il y a en effet une flagrante opposition entre les valeurs paradoxalement positives (droiture, pardon et tranquillité) et négatives (violence, préjugés raciaux) du « Wild West » incarnées par le marshal et entre le paraître dynamique induit par la nouvelle société industrielle et capitaliste, incarnées par les notables. Cette opposition résume en grande partie l’histoire de l’Amérique moderne, qui, dans sa marche vers la « civilisation », a d’une certaine manière, dû tuer collectivement sa conscience. En tête de la liste des films victimes de l’injustice de n’avoir pas le titre de film culte se trouve « Death Of A Gunfighter ».
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    "Death of a Gunfighter" débute comme un mélodrame par le chargement d'un cercueil dans un wagon sur une musique de circonstance. Richard Widmark campe avec justesse un shérif vieillissant aux méthodes dépassées et quelque peu expéditives et se retrouve confronté au rejet de la population qu'il est censé protéger. Il doit aussi faire face au désaveu unilatéral du conseil municipal qui souhaite le démissionner. La veulerie des uns n'égale que l'indignité des autres. Outre une mise en scène particulièrement soignée, Don Siegel affiche une parfaite maîtrise de la caméra en jouant admirablement avec les cadrages et les jeux de lumières, notamment les contrastes dont il abuse aisément.
    Ce western atypique est avant tout une étude sociétale de caractères et tient davantage du drame puissant et expressif où les différents sentiments sont parfaitement exploités. Ce film sobre empreint d'une certaine nostalgie, tourné avec une grande virtuosité et des seconds rôles déterminants, est l'un des derniers grands westerns à inscrire au panthéon du cinéma américain.
    Deye Deye
    Deye Deye

    2 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2009
    Je trouve que ce western est simplement magnifique, c'est vraiment un chef-d'oeuvre. Les plans sont juste géniaux, Monsieur RICHARD WIDMARK est juste EXCELLENT, le scénario est bon. L'histoire est noir, mais elle est le simple refflet d'une réalité encore valable aujourd'hui. Surtout à voir, un western qui sort des sentiers battu.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2018
    Très bon western crépusculaire qui va opposer un shériff à l'ancienne droit mais violent avec l'ensemble de la population d'une petite ville et notamment les notables . Autopsie d'un lynchage en quelque sorte qui verra la foule bien pensante mais lâche et cupide triomphait sur la droiture d'un individu obstiné ....note entre 3.5 et 4.0
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 octobre 2010
    Très bon western avec un Richard Widmark vieillissant mais toujours très efficace. Ce film est très sombre avec une ambiance sinistre. A voir pour les amateurs de western ...
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Oh que ça commençait bien, avec un Widmark impérial, une Lena Horne somptueuse, une ambiance noire et anxiogène à souhait. Et puis tout dégénère à partir de l'arrivé du marshal du comté avec des rapports incompréhensibles entre les deux hommes. Ensuite l'attitude Widmark est soit inconséquente soit mal expliquée, mais en gros : spoiler: je me marie sur le pouce, je fais faire une prière à l'église et je me suicide
    , vous trouvez ça logique, vous ?
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2022
    Ce western opère un tournant sur le crépuscule d'une époque, l'ère de l'ouest Américain sauvage ou la justice du pistolet régnait et où les plus forts faisaient régner le chaos, ou l'ordre et la loi selon son positionnement.
    Ici le progrès est en route, la modernité de la ville commence à opérer, les premières voitures, l'électricité, et le vieux shérif n'a pu sa place dans ce nouveau monde, ou l'industrie, le progrès, le business et le profit vont faire place net sur le vieux monde des hors la loi et des justiciers.
    C'est le même thème que celui de l'homme aux colts d'or, mais ici, ce n'est pas la position dominante qui dérange, mais plutôt la conscience des citoyens, qui veulent tourner le dos au passé, et où ce shérif ne fait que leur rappeler leur véritable visage.
    Il ne transige pas avec ses valeurs, avec ses convictions.
    Tous ces bons citoyens avaient besoin de lui par le passé, pourquoi cela changerait-il aujourd'hui.
    Ce qu'il ne veut pas voir, c'est la cupidité, la cruauté, la faiblesse de ses hommes, qui sont prêt à tout pour se débarrasser de lui, l'humanité doit s'offrir une nouvelle apparence, et pour cela il doit disparaitre.
    Mais que restera t-il ?
    Un monde encore plus corrompu, où plus personne ne sera là pour faire respecter la justice, plus de rempart face au mal, et toute la noirceur de l'âme pourra s'étendre sans limite. Comment bâtir un nouveau monde sur de mauvaise fondation, voilà la morale de ce film.
    Chaill
    Chaill

    18 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2019
    Le charismatique Richard Widmarck porte sur ses épaules ce petit western au scénario plutôt mince mais néanmoins intéressant: Un shérif à la gâchette facile refuse de démissionner après une nouvelle victime a son actif, et ce malgré les pressions des notables de sa ville, créant ainsi une tension qui monte crescendo tout au long du métrage. Les dialogues et la psychologie remplacent ici les scènes d'action coutumières du genre, ce qui n'entrave en rien le rythme de ce film, hanté par son (anti)héros principal.
    bobmorane63
    bobmorane63

    188 abonnés 1 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2010
    Un western dans le fond dramatique qui bizzarement porte le nom du réalisateur Alan Smithee qui est un pseudo alors que c'est Don Siegel qui a fait ce film d'autant que ce long métrage a pas mal de qualités, je ne comprends pas. Les dirigeants de la municipalité veulent se débarrasse de leur shérif fidèle au quartier suite à un meurtre sur un habitant dont il a abbatut de légitime défense. Le film se suit de chantages, révélations, corruptions, de lachetés, ce long métrage est d'une grande intensité meme s'il a le défaut de longueurs à certains moments. Richard Widmark livre la une trés bonne interprétation tout comme le reste du casting impeccable. Un film peut etre méconnu qui mérite d'etre vu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    bonne interprétation de Widmark en shérif à l'ancienne, aux méthodes expéditives qui gènent dans une petite ville visant la modernité. Biensur tout cela aurait pu être plus appronfondi mais bon ça passe bien.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    73 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Un western de bonne facture sans trop d'originalité et donc avec beaucoup de clichés dus au genre western. Widmark est excellent. Quelques bonnes séquences.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2009
    Une fois encore, Don Siegel joue sur la trame du héros solitaire seul contre tous, et ça lui va plutôt bien. Et cette fois-ci, il revient à l'excellent Richard Widmark d'enfiler le beau rôle. Toutefois, l'intrigue plutôt mollassonne ne parvient pas véritablement au film de décoller. Reste le dernier quart d'heure qui rappelle aux spectateurs combien Don Siegel demeurait l'un des maîtres du genre dans les années 60 et 70.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    « Une poignée de plombs » (avec un titre original, « Death of a Gunfighter », qui me semble plus parlant) m’a fait penser à des films tels que « L’homme de la loi » (1971) ou « Tom Horn » (1980) avec l’idée que quand on a besoin de vous, rien à dire, on est tous des frères et des sœurs, mais quand cela se complique et que votre loyauté n’est plus unanimement acceptée, vous devenez vite un paria. Je ne suis pas un fan de Richard Widmark qui semble une fois de plus très « accablé » par la situation. « Une poignée de plombs » est film de fin de cycle, les années 60, l’optimisme n'étant plus de rigueur ; place au désenchantement. La fin est à la hauteur de ce pessimisme ambiant où les cow-boys des premiers temps qui édictaient leurs propres règles se font remplacer par des politiques et des technocrates ambitieux et corrompus. Limiter l’action à la seule ville confère à ce film un caractère de quasi huis-clos parfois étouffant. Un bon fil « crépusculaire » plus démoralisant que divertissant.
    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Comme l'indique le nom au générique, le film a eu une genèse difficile. Porté par un réalisateur qui ne s'entend pas avec Richard Widmarck, le film est repris par Don Siegel et porte effectivement sa marque. Le titre anglais, plus explicite (en même temps la fin est donnée au début du film), donne la teneur du film. On retrouve ici des obsessions de Don Siegel, porté par son adaptation libre des Tueurs de Hemingway, à savoir l'acceptation de la mort mais aussi la lutte d'un homme contre les institutions en place. A ce titre ce n'est déjà plus un western conventionnel puisque l'ennemi n'est plus un quelconque porteur de flingue mais les magistrats de toute une ville.
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