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Un visiteur
4,5
Publiée le 19 septembre 2020
Une adaptation indémodable du classique américain ou Clifton Webb fait mouche à chaque scène. En même temps qu'une Jeanne Crain vraiment parfaite de bout en bout ! Méconnue du grand public de nos jours, "Treize à la Douzaine" reste une chronique tendre et pleine de joie sur la vie de famille. Un bel hommage aux familles nombreuses qui sont trop souvent descendu sans raison fable, cible "néfaste" de nos sociétés, apparement.
Le début m'a un peu déçu, je trouvais le ton plutôt fade et le film s'annonçait quelque peu nunuche. D'un côté, ça l'est mais d'un autre côté, ça fait du bien de voir de temps en temps un film chaleureux, bon enfant et plein de bons sentiments. Evidemment, on ne peut pas nier que les situations ne sont pas extrêmement originales (batailles à propos du temps passé dans la salle de bains, les enfants qui, venant de la campagne, sont méprisés les élèves citadins de leur nouvelle école, les mauvais coups réservés au petit ami de la soeur aînée, etc.) Ainsi, le scénario non plus ne comporte pas de surprises ni de rebondissements chocs. Mais que voulez-vous, c'est un film calibré et destiné à un (très) jeune public - ce qui n'empêche pas les plus grands d'apprécier...). On se laisse porter par ce divertissement (sirupeux certes mais c'est tellement bon de voir tant de générosité et de solidarité dans cette famille...), on se surprend à être ému, un peu, voire même beaucoup (à la fin). Vous pensez sans doutes comme moi que l'état d'esprit dans lequel on se trouve influence fortement notre perception du film. il se trouve que j'étais avec mon amoureux alors forcément, ça joue... Etant quasi allergique au mariage et favorable à l'adoption, après le film, je me suis surprise à rêver d'être aussi amoureuse et aimée que Kate et d'un foyer peuplé d'enfants, d'enfants et encore d'enfants... douze tant qu'à faire !