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    AMCHI
    AMCHI

    5 783 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    1er long-métrage de ce génie du 7ème Art qu'est Paul Verhoeven, certes avec Business is business (dont le titre original signifie Que vois-je ?) il ne signe pas son meilleur film ni le plus marquant mais une comédie de moeurs amusantes et coquines (mais on est loin de la crudité de ses prochains films). C'est plus moqueur que méchant, agréable à voir.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2007
    Ce premier Verhoeven est assez décalé, mais reste largement mineur dans sa filmographie. Pas à découvrir en priorité.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2020
    "Business is Business" est le premier long métrage de Paul Verhoeven, réalisé en 1971 après que Rob Houwer, un jeune producteur l'ait repéré à travers le succès de "Floris", série télévisée sur l'Ivanhoé hollandais avec déjà Rutger Hauer dans le rôle principal. La proposition est d'adapter un roman d'Albert Mol un peu sulfureux qui serait transposé dans le quartier rouge d'Amsterdam pour livrer au spectateur un spectacle assez détonnant, bâti autour des passes réalisées par deux prostituées aux tempéraments opposés. En échange, si le succès est au rendez-vous, Paul Verhoeven pourra à la suite réaliser son projet plus ambitieux de porter à l'écran "Turk fruits", le roman de Jan Wolkers, étendard de la révolution sexuelle batave. "Business is Business" sera un triomphe, restant à ce jour la quatrième plus gros succès au box-office aux Pays-Bas. Malgré la reconnaissance qu'il doit à ce premier film, Paul Verhoeven en reste encore aujourd'hui peu satisfait, estimant qu'il ne reflète pas son approche de l'art cinématographique davantage tourné vers la présentation sans détour des sujets qu'il entend aborder. Ici, la satire des bourgeois venant s'encanailler dans les rues chaudes d'Amsterdam est atténuée par la sympathie qui se dégage de l'ensemble même si les clients de Blonde Greet (Ronny Bierman) et Nel Muller (Sylvia Le Leur) sont moqués avec férocité notamment par un penchant pour la régression infantile qui les pousse à se placer dans des positions facilement compromettantes. Il est sûr que Paul Verhoeven s'affranchira par la suite de toutes les précautions empruntées dans ce premier ouvrage pour être beaucoup plus subversif. En attendant Ronny Bierman et Sylvia Le Leur entourées de vedettes du théâtre et de la télévision intriguent d'abord, amusent ensuite pour émouvoir au final par la solidarité légendaire qui unit celles qui font de leur corps une marchandise. L'auteur qu'est rapidement devenu Paul Verhoeven avait peut-être la pédale sur le frein sur ce premier film mais on sentait déjà que celui qui tenait la caméra avait des choses à dire. Il n'a pas déçu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    En ce mois de décembre 2016, un cinéaste européen va se faire radiographier par mes yeux. Méliès, Truffaut, Cocteau, Buñuel, Sautet et James Gray ont déjà été passé au peigne fin. Voici donc le Hollandais violent, réalisateur contemporain sulfureux à se faire disséquer par mes soins (j’ai déjà vu et critiqué certains de ses films). Tout d’abord, le documentaire « Paul Verhoeven, cinéaste de la provocation » m’a permis de me mettre dans le bain. « Business is business », « Le choix du destin » qui a marqué ses débuts sur ses terres hollandaises, son œuvre charnière « La chair et le sang », puis « Robocop », « Total recall », « Basic instinct », « Showgirls », « Starship troopers », des films américains à la renommée planétaire, « Blackbook » et « Elle » pour son retour à la scène européenne, tous ceux cités font partie de ma check-list pour analyser la carrière de ce metteur en scène atypique, éclectique et électrique.
    Voici donc « Business is business », son premier long-métrage réalisé sur sa terre natale. D’après l’œuvre éponyme d’Albert Mol, Verhoeven fait appel à Gérard Soeteman (rencontré sur le tournage de la série « Floris », il deviendra son scénariste fétiche : « Spetters », « La chair et le sang », « Blackbook ») pour l’adaptation du roman. Avec cette histoire de prostituées qui renversent l’ordre établi d’un quartier malfamé de la cité d’Amsterdam, Paul le hollandais pousse le bouchon jusqu’à rendre cette forme de liberté et de puritanisme comme une gangrène de la société traditionnelle flamande. Gangrène qui finalement s’installe sur son piédestal pour mieux appuyer là où ça fait mal. En cela, Verhoeven ancre son film dans les mouvements libertaires qui secouent l’Europe (mai 1968, révolution sexuelle) et pose ainsi les bases de réflexion de ses prochains films : scènes de sexe, violence à outrance, misogynie. Ici, tout est brouillon mais cela préfigure l’aisance naturelle qu’à Paul le néerlandais à la mise en scène. Un film brouillon dans la forme certes, mais de qualité dans le fond. On sent également que Verhoeven essaie de sortir des sentiers battus en faisant de cette liberté sexuelle une nouvelle forme de vie (via son personnage secondaire qui se marie). Et de se sentir impliqué dans chacun des personnages. Bravo. Beau travail d’écriture et de réalisation !
    Ces propos, appuyés d’une musique on ne peut plus rafraichissante, nous permettent ainsi de nous immiscer dans les rues sournoises et inavouables d’Amsterdam en compagnie de ces deux prostituées jouées par les deux actrices principales (Ronnie Bierman et Sylvia de Leur aujourd’hui décédées) qui font le peps du film à elles seules.
    Pour conclure, « Wat zien ik » (1971), de son titre originel, honnête comédie de mœurs au pouvoir dégu**lasse, dépeint la prostitution d’une manière peu élogieuse. Succès au box-office, Verhoeven continuera dans cette veine pour « Turkish delices », un deuxième long-métrage réputé beaucoup plus sulfureux.
    Spectateurs en manque de sexe, …devenez misogyne ! 1 étoile sur 4.
    A noter : la première rencontre entre Jan De Bont, alors simple directeur de la photographie, et Paul Verhoeven qui fera de lui son chef opérateur préféré (« Le quatrième homme », « La chair et le sang », « Basic instinct »). Jan travaillera ensuite pour Ridley Scott (« Black rain »), McTiernan (« A la poursuite… », « Piège de cristal ») avant de s’installer sur le fauteuil de réalisateur (« Speed », "Twister").
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Après quelques courts-métrages et un passage par les séries télévisées, Paul Verhoeven se voit confier son premier long-métrage. Il s'agit d'adapter sur grand écran une comédie de mœurs portant sur le quartier chaud d'Amsterdam. Le jeune cinéaste filme donc le quotidien de deux prostituées néerlandaise à grand renfort de blagues potaches et de plans pas toujours très adroits. Du fait du manque de budget et de la faible expérience de Verhoeven, le film tire très souvent vers la bouffonnerie mais il évite l'écueil du putassier (les clients sont dépeints comme de gentils pervers infantiles) et du misérabilisme (les héroïnes ne sont pas des victimes). En outre, l'évolution des mœurs depuis les années 70 rend ce spectacle gentiment déjanté un brin désuet et inoffensif. Si cette œuvre de commande est sans conteste ce que ce réalisateur a fait de plus faible, elle témoigne déjà de son aisance à gérer les situations graveleuses. De plus, son grand succès aux Pays-Bas permettra à Verhoeven d'avoir les mains libres pour adapter le roman Turks Fruit, très cher à ses yeux, lors d'un second long-métrage bien plus ambitieux.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2016
    Tout premier long métrage de Paul Verhoeven. Étrange, cette comédie sarcastique typiquement néerlandaise. En gros, ça narre le quotidien de deux prostituées du quartier rouge d'Amsterdam, entre clients chelous, franche rigolade et violence domestico-professionnelle. Là, j'avoue que je suis resté un peu perplexe par le manque d'ampleur du film. Bien sûr, le but n'était pas de porter un jugement sur la prostitution mais le portrait sociologique que le film semble vouloir dresser est un peu grossier. On y retrouve certain thèmes récurrents dans l’œuvre de Verhoeven mais au final, l'ensemble ressemble plus à une blague potache. Et l'évolution des personnages n'y changera pas grand-chose. Alors quelques sourires par ci par là mais bon, suivant !
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2009
    Vous connaissez l'expression "dans l'ère du temps" ? Vous voulez un exemple ? Prenez donc "Business is business", premier long-métrage du gentiment déjanté Paul Verhoeven. Replacez-le dans son contexte. 1971... Ah ouais d'accord... La libération sexuelle, les moeurs débridées, Amsterdam comme icône. Ok. Bon, et en 2009 alors ? Bah c'est très kitsch, laid, image toute moche, couleurs dégueu, photo à revoir, montage moyen. Les putes sont horribles, les fantasmes désuets et le pouvoir de subversion a comme qui dirait disparu. Cette grosse farce avait à l'époque pour elle son côté provocant, trash, choquant et underground. Quarante ans plus tard, le sexe s'est plus que jamais industrialisé, vendu comme une marchandise à des jeunes uniformisés comme pas permis (en manque criant d'imagination à ce niveau-là) et dont le cerveau a été lavé par des choses aussi diverses (tant que ça ?) que le porno et la pub. Autant dire que voir quelques accoutrements pour le moins dépaysants ainsi qu'une ou deux scènes olé-olé n'outrera, mis à part quelques béni-oui-oui (existent-ils encore ? Enfin, au sens curé coincé sinon la réponse est d'une évidence incroyable) qu'un nombre de grands-mères extrêmement limité. Le travail de Verhoeven n'était guère inventif et misait sur sa "modernité" d'alors. Un effet de mode, on se lasse vite... Les mentalités ont changé. Elles sont peut-être paradoxalement plus conservatrices à la fin de cette décennie qu'avant 68 (mais là n'est pas le débat), n'empêche qu'elles ont évolué. Alors, quéquette ou pas quéquette, on s'en fout ! A la limite, c'est le genre de film à regarder un bon pétard à la main, entre potes, à 5h du mat' sans comprendre la moitié de ce qui se passe. En mode hippie-junkie quoi... Dans le cas contraire, vous risquez fortement d'avoir la même réaction que moi et de vous ennuyer assez vite. Il n'y a rien de culte là-dedans. En attendant la suite par curiosité. Mais je reste à l'heure actuelle pour le moins sceptique...
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Faire une comédie sur la prostitution, il fallait oser. Pour son premier film, Paul Verhoeven l'a fait. Ce film de producteur (qui était un passeport pour autoriser Verhoeven à tourner Turkish delight) ne possède pas la provocation visuelle des films suivants du cinéaste hollandais : c'est la légèreté avec laquelle est traité le sujet qui peut choquer. Le futur réalisateur de Basic instinct arrive à traiter la prostitution de manière humoristique sans éluder les problèmes liés à cette profession : les rivalités entre "filles de joie", la violence... Cette dernière est d'ailleurs une des multiples tares dont Verhoeven affuble la gente masculine : les hommes sont au choix violents, lâches, infidèles, bourrés de fantasmes... bizarres. Même le personnage de Bob, qui semble le plus plus sérieux et le plus honnête, laisse deviner lors de la fête de mariage qu'il pourrait se détourner de sa femme pour aller voir une prostituée.
    Malgré ce constat qui pourrait être misérabiliste, Verhoeven et son scénariste Gerard Soeteman arrive malgré tout à nous offrir un film drôle et léger, ce qui peut expliquer que ce film rencontra un grand succès lors de sa sortie aux Pays-Bas. Cela est dû en partie par l'absence de l'hyperréalisme, qui se trouvera dans les films néerlandais suivants du réalisateur. Cela permet au metteur en scène et à son directeur photo Jan de Bont (le futur réalisateur de Speed) de nous offrir des effets de stylisation et des jeux de lumières très intéressants.
    Même si ce film ne fait pas partie des meilleurs films de Paul Verhoeven, Business is Business se révèle être une comédie très sympathique et agréable à regarder qui, en plus, laisse présager de la liberté de ton future du réalisateur hollandais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 janvier 2011
    Non ce film n'est pas fade! Non ce film n'est pas un nanard! C'est une première œuvre libre, pleine de défaut, mais avec une très bonne mise en scéne, des actrices très fortes et bien mise en valeurs. Et qui est surtout follement drôle, politiquement incorrect.
    Oui c'est un film mineur, largement inférieur au film hollandais qui vont suivre et aussi aux films américains. Cependant ça m'énerve de voir que ce film est descendu en flèche, alors que lorsque qu'un Almodovar reprend a son compte d'une façon bien plus convenu, les provocations de ce Verhoeven , tout le monde trouve ça génial.
    Un bon film, mineur certes, mais intéressant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2016
    Après avoir réalisé quelques documentaires, courts-métrages ou séries TV dans les années 1960, Paul Verhoeven, à l'âge de 33 ans, met en scène son premier film, Wat Zien Ik?, où il nous emmène au coeur du milieu de la prostitution D'Amsterdam pour y suivre deux prostituées dans leurs vies de tous les jours, entre clients étranges, aventures et risques du métier…

    Le hollandais signe ici une oeuvre assez gentille où il porte un regard plutôt humoristique et rarement sulfureux sur ce milieu. Il s'attarde surtout sur deux prostitués et c'est par le prisme de celle-ci qu'il met en avant l'humain dans une posture défiant la morale de la société, libérant leur pulsion et se rapprochant même d'animaux. C'est un regard humoristique, donc le metteur en scène de Black Book tend plus vers une ambiance potache qu'autres choses, sans pour autant tomber dans la lourdeur, la morale ou encore le misérabilisme, jamais il n'y a de vraies victimes. Alors, c'est dommage qu'il y ait un vrai manque d'enjeux forts, ainsi que quelques touches d'humours et éléments du scénario qui marchent moins bien, alors que l'oeuvre n'est jamais réellement transcendante mais juste sympathique.

    Il n'est guère difficile de reconnaitre déjà le style du néérlandais dans cette oeuvre de commande, se rapprochant d'un réalisme cru, sans être dans le voyeurisme avec un style qui fait parfois penser à de l'amateurisme, notamment dans les plans. Pourtant, quelques scènes se révèlent vraiment réussies et surtout assez drôles, à l'image de celle lors du concert, et les personnages sont assez intéressants, où entre humanités, pulsions bestiales, coups-bas ou encore solidarités, ils vont participer à l'amusement et les péripéties de cette chronique. On peut aussi noter des interprétations qui sont, dans l'ensemble, vraiment bonnes, à l'image des deux héroïnes.

    C'est avec cette première oeuvre que je termine la filmographie de Paul Verhoeven, en attendant la sortie d'Her cette année et force est de constater qu'il est très vite reconnaissable. Si Wat Zien Ik? n'atteint pas la maestra de Katie Tippel, Soldier of Orange ou autres Total Recall, ça n'en reste pas moins une chronique potache et amusante de la prostitution d'Amsterdam.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2009
    Le thème de la prostitution peut servir à faire des comédies enfilant les lieux communs sentimentaux en les relevant d’un peu de grivoiserie. Le film fait penser à "Personal services » de T. Jones, surtout pour les séquences de mises en scène avec des clients maniaques et cinglés. Dans les deux cas on arrive à quelque chose de malhonnête et fade. Sur le même thème autant voir les franches paillardises subversives qu’a pu produire le porno français des années 70, ou alors faire une farce réaliste bien grinçante.
    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Pas grand chose d'exceptionnel de signaler pour ce premier film de Verhoeven sinon que l'on assiste à la naissance du style du plus grand des cinéastes hollandais. Comédie de moeurs bien interprétée et bien mise en scène. Amusant.
    Lightning_Mc_Queen
    Lightning_Mc_Queen

    23 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2007
    Premier long-métrage de Paul Verhoeven , mais tout est déjà là. Des thèmes alors tabous abordés sans fard , une réalisation qui reste proche des personnages et surtout un casting féminin exceptionnel , constitué de femmes fortes que Verhoeven met en valeur comme personne. Une sympathique et intelligente comédie de moeurs (malgré un manque de moyens flagrant) , à voir absolument pour tout fan du maître !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 mai 2013
    C'est un premier film très réussi qui surprend beaucoup sur un sujet pas facile en 70. On rit car c'est tellement déjanté que l'imagination délirante du scénario nous entraîne avec légèreté et finalement humanité.
    Les meilleurs films de tous les temps
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