Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
748 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 3 février 2013
C’est par rapport à son intéressant synopsis que je me suis laissé tenter par ce thriller autrichien. Et malheureusement, j’ai été bien déçu par "Hôtel" car son atmosphère n’est pas suffisamment inquiétante et la mise en scène de Jessica Hausner est franchement ennuyeuse. J’ai passé un moment de cinéma donc bien décevant devant ce long-métrage qui possède tout de même comme qualité, la bonne performance de son élégante actrice principale, Franzisca Weisz.
Sur le papier ça fait franchement envie. La jaquette du DVD (ok, c'est promotionnel, je ne suis pas crédule) te vend un truc où t'as une employée qui arrive dans un hôtel où il se serait peut-être passé quelque chose et elle, elle va se montrer trop inquisitrice. Ah bon ? A t-on vu le même film ? J'ai cru que c'était sur l'histoire d'une fille inapte à la vie sociale, dans un hôtel où une fois les flics avaient débarqué et où le reste du personnel était lunatique. Parce que bon, quand je vois que certains osent comparer ça avec Kubrick et Shining, je ne sais pas si je dois rire, pleurer, m'offusquer ou faire signer une pétition pour qu'on ne puisse plus jamais comparer lef ilm de Haussner à Shining, ou alors simplement pour montrer ce qu'un excellent cinéaste sait faire dans un même cadre spatial par rapport au film de Haussner. Parce que là il n y a rien. C'est pas parce qu'elle va poser sa caméra deux minutes sur un lieu sombre qu'elle va nous créer un peu de tension. C'est pas ça la mise en scène. Encore que, ça pourrait peut-être passer si derrière y avait un scénario, mais là ce n'est pas le cas. C'est dommage car encore une fois sur le papier ça faisait envie, mais c'est une grande déception.
Avoir sélectionné ce film au festival de cannes et, de surcroît, l’avoir présenté dans la section « Un Certain Regard ne constitue pas une preuve d’ouverture ou de subtilité artistique. Il s’agit ni plus ni moins d’un cas de préciosité cinéphilique. Et présenter la réalisatrice Jessica Hausner comme fer de lance de la nouvelle vague autrichienne est du pur foutage de gueule. Certes le choix des acteurs et surtout de Franziska Weiss est judicieux. Ils sont impressionnants de vérité. A la fois sobres et arides, ils transmettent l’inquiétude à la perfection. Mais qu’en est-il de l’histoire ? Haussner a prétendu dans des interviews avoir été influencée par Hitchcock. De toute évidence, elle n’a rien compris de l’enseignement du Maître. Hitch apporte toujours des indices ou des explications au meurtre. Certes, dans « Qui A Tué Harry ? », on ne sait rien du meurtrier, ni du mobile, mais il s’agit d’une comédie sarcastique, où l’important est l’intrigue amoureuse entre d’autres personnages. Dans « Hotel », on ne rigole pas, il n’y a aucun second degré. Non seulement aucune autre intrigue n’est vraiment engagée, mais on n’apprend rien sur le ou les meurtres. Comment? Pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? D’ailleurs y en a t’il vraiment eu des meurtres? En fait, on ressort super aigri de s’être laissé entraîné dans une mise en scène archi statique, une narration désespérément lente, gravement chiante et foncièrement futile.
Du fait de sa nature statique et méditative, les scènes de HÔTEL sont souvent répétitives, évinçant ainsi rapidement tout effet de surprise, ne bénéficiant donc que d’une efficacité limitée. Mais heureusement, les quelques rares instants où le mystère se dispute à l’angoisse pure sont habilement distillés, et la véritable efficacité naît des longs et pesants silences émanant de couloirs interminables, qui instaurent très vite une atmosphère trouble et hypnotique, digne d’une version allemande de "Shining". Sans nécessairement prolonger son séjour indéfiniment, la visite complète de cet HÔTEL vaut le détour...
Atmosphère, atmosphère ! Si vous attendez des grands frissons, de l'action et des retournements de situation, passez votre chemin. "Hotel" fait partie de ces films insaisissables qui ne se laissent pas facilement aborder. Ici, tout est affaire d'ambiance. Marchant sur les traces du David Lynch version "Eraserhead" ou la première demi-heure de "Lost highway", la cinéaste filme des couloirs vides, des zones d'ombres et une forêt mystérieuse. Elle n'essaye à aucun moment d'expliquer ce qui se passe (et d'ailleurs, il ne se passe rien ou si peu) et s'applique à créer une vague atmosphère d'angoisse sourde. On peut y être hermétique (beaucoup de gens sortent de la salle alors que le film est court) ou entrer dans cet univers en apparence banal, mais où tout se passe hors champ. En tout cas, vous êtes prévenus : en allant voir ce film, il faut être disponible et faire l'effort d'entrer dans un film immobile et pas facile d'accès. Une démarche très intéressante, à la frontière entre l'exploration cinématographique et le foutage de gueule.
Etrange, certes, mais chiant ! Seules de régulières ruptures de son viennent tirer le spectateur d'une torpeur lentement distillée par ce film qui lorgne méchamment du côté de Lynch.
A ne pas confondre avec Hostel, le chef d'oeuvre éponyme du gore d'Eli Roth, ce film qui a l'apparence d'un conte fantastique a un rythme plutôt lent jusqu'à son dénouement mystérieux; toutefois on ne peut que compatir pour la pauvre Irène seule avec cette tribu de beaufs monstrueux (d'ailleurs plutôt pingres et modernes...) dans une atmosphère de forêts hantées et de résidences vides, ponctuées de chuchotements, de cris, et de rythmes tribaux. Thèse sur la frustration pour certains et thriller horrifique et germanopratin pour d'autres.
Bonjour tout le monde! J'ai eu la malchance de voir ce film (à premiers plans) et vraiment si vous ne voulez pas perdre de l'argent et du temps n'allez surtout pas voir ce gros navet! (je suis méchante mais c'est vraiment nul, enfin moi je trouve...) et voila!