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chrischambers86
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3,0
Publiée le 5 mai 2013
Les Charlots dans "Bons baisers de Hong-Kong" de l'ancien cascadeur Yvan Chiffre est un bel exemple de ce qu'ètait le cinèma comique en France en 1975: la grosse farce pas toujours èlègante mais souvent poilante et rafraichissante! Multidiffusè à la tèlèvision dans les annèes 80-90, ce petit classique du genre s'avère toujours aussi plaisant à regarder! il n'y a peut-être pas un comique spècifiquement français, mais il y a assurèment un cinèma comique français qui impose une image de marque de notre production et de notre rire, ou plutôt façon de rire! Sans rentrer ici dans les dètails des personnalitès et des exceptions, on peut affirmer que cette parodie de James Bond est un produit de grande consommation! Un festival de situations comiques et de cascades très spectaculaires (signèes par le grand Remy Julienne) globalement attendues, mais qui brossent une sympathique galerie d'hurluberlus: Mickey Rooney qui fait des claquettes, Huguette Funfrock qui se prend pour la reine d'Angleterre, Lèon Zitrone, avec son bèret et sa baguette au bras...sans oublier les Charlots, au sommet de leur forme! Une folie made in France...
Les charlots parodient les films d'espionnage à la James Bond dans cette comédie molassone contenant quelques bonnes idées (le décès de Bond etc...), ou les présences de Lois Maxwell et Bernard Lee, mais également beaucoup de gags très enfantins et vieillis. Passable.
Ce n'est pas le pire mais pas non plus le meilleur des Charlots. Les gags ne sont pas réussis, le scénario qui part d'une bonne idée est très mal exploité. Heureusement qu'il y a de l'action, des idées intéressantes et une bonne humeur. Un film moyen mais qui arrive à nous tirer beaucoup de sourire.
Nos amis les Charlots se retrouvent cette fois-ci dans la peau d’agents 007 français partant à la recherche de la reine d’Angleterre qui a mystérieusement disparu alors qu’elle assistait à un tournoi de golf. Malgré un début intéressant et plutôt prometteur, cette parodie de James Bond s’effrite progressivement pour perdre son coté comique et ses gags. La deuxième partie reste décevante, les Charlots n’apportant presque plus rien de marrant. Cela dit dans l’ensemble, le casting, la bonne bande musicale, les scènes comiques et les scènes d’action permettent au spectateur d’y trouver finalement son compte et de passer un moment sympa. Voilà ce que l’on peut dire de cette comédie qui est ni la meilleure, ni la plus mauvaise des Charlots. A voir.
Je me demande s'il n'y a pas eu que Claude Zidi (qui n'était pas un réalisateur de génie mais qui aura eu pour mérite de signer quelques bonnes comédies dans les années 70-80) pour savoir exploiter le potentiel comique des Charlots au cinéma. Parce que ce Bons baisers de Hong-Kong, quelle catastrophe ! Quelle misère ! Quel boxon ! Déjà, les Charlots, on ne les voit jamais ensemble. D'un côté, on a Phil et Jean Sarrus qui s'occupent de former la sosie de la reine d'Angleterre. De l'autre, Gérard et Jean-Guy, qui, eux, sont sur le terrain pour enquêter sur le rapt de la reine avec, collés à leur basques, des agents de la CIA bêtes comme leurs pieds. Si ce résumé, c'est déjà le grand n'importe quoi, je n'ai pas parlé de la suite. Des cascades et des décors réussis mais uniquement là pour montrer que Fechner a mis pas mal d'argent sur la table. Les présences de nombreuses guests renforce cette impression : Louis Seigner en chef des services secrets français, Léon Zitrone, Bernard Lee et Lois Maxwell alias M et Moneypenny dans les James Bond. Même des apparitions surréalistes : Jeane Manson, André Pousse, les Marx Brothers, Alex DeLarge de Orange Mécanique, un majordome déguisé en Hitler (tant qu'à faire). Mais le clou du spectacle, ça reste la prestation de Mickey Rooney qui se livre à un véritable one-man-show multipliant les répliques face caméra, les numéros de chant, de danse. Bien aidé, il est vrai, par celui qui joue son frère, un concepteur de jouets, l'espagnol Victor Israel dont la tronche est d'anthologie. Beaucoup d'agitation pour rien donc. Car Bons baisers de Hong-Kong n'est pas vraiment drôle hormis pour les quelques catastrophes déclenchées par Phil et Jean qui m'ont arraché un sourire. Les voir s'asseoir sur un fauteuil s'effondrant sous leur poids, c'est nul mais ça me fera toujours rire. Et je crois que c'est ça l'humour des Charlots. Un humour très tarte à la crème, très immature avec une critique de la France des années 70. Rien de tout ça dans Bons baisers de Hong-Kong qui voit trop grand, trop loin (pourquoi les envoyer à Hong-Kong d'ailleurs ? Quand ils allaient mettre leur grain de sel dans le supermarché du coin, ça allait très bien), qui s'éparpille dans tous les sens multipliant les personnages secondaires, les sous-intrigues, les bastons, les carambolages, les pitreries, sans aucun lien entre eux, sans jamais rien réussir de correct.
Bons baisers de Hong-Kong, réalisé par Yvan Chiffre, le célèbre cascadeur du cinéma français des années 60 et 70, en 1975 est une comédie d'aventure burlesque mettant en scène le groupe comique Les Charlots. Une comédie burlesque typique des années 70. Parodie des films d'espionnage de James Bond, donnant une large place aux cascades et aux démontages de véhicules, aux voyages et au music-hall avec la prestation de Mickey Rooney et Jane Manson. Un enchaînement de gags potaches pour un film qui ne lésine pas sur les décors, les figurants et les grands espaces. Un divertissement rafraîchissant léger et insouciant qui nous rappellera avec nostalgie les bons moments passés devant le film du dimanche soir.
La reine d'Angleterre est kidnappée par un illuminé (Mickey Rooney en guest star et dans une composition comique stupide) et ce sont des agents secrets français (les Charlots) qui volent à son secours et débarquent à Hongkong avec un sosie d'Elizabeth. Yvan Chiffre réalise une parodie des James Bond, musique à l'appui, et des films d'espionnage en général. C'est l'époque où les Charlots sont encore des vedettes et le film produit par Christian Fechner semble avoir les moyens de son ambition si on en juge par les nombreux extérieurs et les cascades, le soin porté à la réalisation. Pour autant, le film est très médiocre, et par forcément d'ailleurs en raison de la crétinerie souvent associée aux comédies des Charlots, étonnamment sobres et éloignés de leurs créations burlesques ou loufoques courantes. Paradoxalement, la comédie n'a pas été conçue pour un quatuor. Ainsi, les quatre Charlots sont scindés en deux tout au long du film, comme si le réalisateur ne savait pas comment les utiliser tous ensemble!