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    Le Grand défi
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    3,4
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    6 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2012
    Magnifique reconstitution des années dans la campagne américaine, scénario prévisible, mais bon quand on va voir un film sur le sport, l'intérêt peut se trouver ailleurs, Hackman est comme d'habitude formidable et Hooper prouve dans ce film que c'est tout de même un bon acteur.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 992 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Le mouvement général qu’épouse Hoosiers est celui, comme nombre de productions sportives, d’un déplacement depuis les côtés vers le centre, jusqu’au panier et la gloire associée. Le coach Norman Dale, inactif depuis une dizaine d’années pour des coups portés à l’un de ses joueurs, est intégré à un petit collège rural de soixante-quatre élèves dont l’équipe de basket anime une ville sinon désertée par ceux qui le peuvent. Le film brosse le portrait de la small town américaine, régie par une croyance aveugle en la Bible et en l’almanach : l’un des joueurs a besoin, avant d’entrer sur le terrain, de prier Dieu pour implorer sa clémence et solliciter son aide, ce qui donne lieu à un leitmotiv amusant (« J’ai ressenti Sa force », dit-il à son entraîneur qui lui répond aussitôt « mets un peu de Sa force dans tes dribles ! »). La photographie contribue d’ailleurs à cette atmosphère oppressante, qui oppose d’une part le brouillard d’un microcosme fermé aux étrangers – la séquence d’ouverture capte la voiture du coach lancée sur une unique route sans rien autour sinon des exploitations agricoles – et d’autre part la lumière artificielle des terrains de basket, lieux d’espoir voire de renaissance pour les sportifs et le public.

    L’intérêt du long métrage consiste alors à recourir à un personnage extérieur, donc marginalisé, pour, par la force de son tempérament et de l’amour qu’il porte à l’équipe, rassembler les marginaux (l’élève Jimmy, bouleversé, vit à l’écart des autres, l’enseignante Myra Fleener, « fille de meunier », apparaît aigrie, contrainte de rester chez sa mère pour l’aide, l’ancien coach Shooter fait honte à son fils en raison de son alcoolisme et doit se retirer tel un ermite) et déporter toute cette marge vers le centre qui est celui de l’attention médiatique. Les qualifications successives des Hickorys rejouent la parabole biblique de David affrontant Goliath, explicitement convoquée lors de la finale qui se tient à Indianapolis, ville dont le collège compte deux mille huit cents élèves !

    L’intelligence de Hoosiers réside dans son esprit d’équipe et dans son refus de toute glorification d’un tiers : les champions ne sont jamais filmés individuellement mais toujours lancés dans une action collective, en témoigne l’ellipse pertinente qui tait l’intégration de la légende vivante, Jimmy, et son entraînement. Les ralentis rendent visible la stratégie entre les joueurs, et la mise en scène veille à alterner plans sur le terrain et plan sur le banc des remplaçants et du coach, parties d’un même ensemble. Un divertissement réussi, porté par de très bons acteurs et une partition mémorable que signe Jerry Goldsmith.
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2018
    Faut bien le reconnaître, lorsqu'on adore le basket et le cinéma, il n'y a pas tant de films que ça qui nous permettent d'en profiter, Spike Lee et son He Got Game, Friedkin et Blue Chips ou encore dans le registre comédie et playground, Les Blancs ne savent pas sauter, voire Space Jam pour les plus petits ou les nostalgiques

    En plus de ces deux passions, Le Grand Défi met en scène Gene Hackman, qui doit bien être l'un de mes cinq comédiens fétiches, dans la peau d'un entraîneur de basket en collège ayant vécus quelques années difficiles. On est dans un schéma assez classique de la sucess-story à l'américaine, où l'on va suivre un outsider surmonter de gros obstacles jusqu'à un succès inattendu, et si le film de David Anspaugh ne nous épargne pas quelques aspects déjà vu, voire limite caricatural, il parvient tout de même à rendre attachante cette aventure humaine dans une petite bourgade du fin fond de l'Indiana.

    Il raconte autant l'histoire d'un Gene Hackman revanchard, que d'un jeune et brillant joueur marqué par un décès proche qui n'est pas encore prêt à revenir, d'une rédemption d'un alcoolique ou tout simplement d'un village catholique n’acceptant pas les méthodes non conventionnelles. C'est là que Le Grand Défi se révèle être une jolie réussite, dans le portrait qu'il dresse de différents personnages, on s'y attache, on a envie de voir comment ils vont surmonter les épreuves et les relations qui vont se créer entre eux.

    Il y a une forme de naïveté dans la mise en scène et la vision de David Anspaugh, mais elle est authentique, au point d'en devenir touchante et de sublimer le film. Il se montre efficace derrière la caméra, assez sobre et mettant surtout en valeur ses comédiens, qui portent le film sur leurs épaules. L'immense Gene Hackman déjà, mais aussi une juste Barbara Hershey ou encore un Dennis Hopper à la limite du cabotinage. On trouve une certaine mélancolie dans l'ambiance, mêlée à l'univers du basket lycéen (méthode du coach, surpassement des joueurs, l'abnégation...) , qui permet de faire oublier quelques aspects moins bons, à l'image d'une bande-originale trop appuyée malgré de belles partitions, Jerry Goldsmith oblige.

    Le Grand Défi permet à David Anspaugh de mettre en scène une success story à l'américaine autour de l'univers du basket-ball, et propose une oeuvre attachante et plutôt mélancolique, où l'on suit un Gene Hackman mener , contre vent et marée, une jeune équipe vers les sommets.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2019
    Un très bon film américain sur le basket ball avec Gene Hackman très convaincant dans son rôle d'entraîneur.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Hoosiers serait donc un des meilleurs films de sport de tous les temps, encensé par de nombreuses critiques et institutions telle que l'AFI ? Difficile à croire tant le côté banal de cette production saute aux yeux. Le scénario est simplement médiocre, ultra conventionnel, téléphoné, pas inspiré, aucune passion ne s'en dégage. Les personnages sont tous plus bidons les uns que les autres, aucun n'est développé, que ce soit le coach, les joueurs dont on n'arrive même pas à se rappeler les noms, ou les seconds rôles totalement inutiles à l'image de Jimmy. Bref, le traitement réservé à cette histoire pourtant vraie est d'une nullité pathétique et ce film ressemble plus à vrai dire à un téléfilm poussiéreux complètement bâclé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Une histoire très touchante sur une équipe de Basket d'un collège et d'une petite ville qui devient championne de son Etat. Gene Hackman qui joue le rôle de l'entraîneur est remarquable comme dans beaucoup de ses films. La musique de Jerry Goldsmith est fantastique. Un film très agréable à voir.
    Les meilleurs films de tous les temps
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