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danna2509
24 abonnés
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4,0
Publiée le 9 novembre 2012
Un film que j'ai découvert ado au début des 90's à l'époque du renouveau des films de gangster portés par des oeuvres comme New Jack City, King of New York, Boyz 'n the Hood ou Menace to Society. J'avais adoré tous ces films et j'avais surtout adoré Laurence Fishburne - que je découvrais et qui signait Larry et non Laurence en ces temps pas si lointains - un acteur que j'ai suivi par la suite, comme beaucoup. Je ne sais pas ce que je penserais de ce film si je le découvrais aujourd'hui mais je vais mettre un 4/5 car j'ai du le voir 60 fois pendant les 90's avec les autres films cités et j'ai toujours pris plaisir à le revoir. Il n'est pas meilleur que le King of N.Y. de Ferrara, moins culte mais tout aussi bon que Boy'z in the Hood ou M.II S., et plus élaboré que le surestimé N.J.C. C'est une excellente histoire d'infiltration dans le milieu de la drogue à grande échelle. Une histoire sombre sans porte de sortie, avec des personnages énigmatiques ou sournois aux projets ambigus. Le tout est filmé dans une ambiance tantôt feutrée tantôt moribonde, accompagné d'une musique jazzy très efficace. Il y a des partis pris qui sont parfois un peu direct et une tendance à mettre tout le monde dans le même panier, on dira que l'époque était à la dénonciation, mais le film est malin et a le mérite de traiter certains préjugés qui n'existent pas qu'aux Etats-Unis. C'est un film plein de suspens porté par deux excellents acteurs qui fusionnent parfaitement dans cette fragile amitié. Bill Duke arrive à créer une vraie tension qui monte crescendo et on assiste peu à peu à l'ascension et à la perte des repères de ces deux comparses charismatiques. Pourtant le réalisateur, c'est le reproche que je fais au film, ne va pas au bout de sa sombre vision et sombre - sans jeu de mots - dans la dénonciation facile et démago à la fin de son film. Enfin... comme tout le reste est bon, on pardonne. Bref c'est une oeuvre à voir ne serait-ce que pour se replonger dans l'ambiance particulière de cette Amérique de Rodney King et des émeutes de Watts qui ont suivies. Mais attention, si vous le regardez, vous aurez ensuite en tête, la chanson de Snoop Dog, ad vitam eternam.
Fort et puissant ,ce film méconnu mérite votre regard . Dans la lignée des affranchis ou encore donnie brasco version black avec aussi plus de noirceur .
C'est tellement mal écrit qu'on a du mal à comprendre ce qui se passe, notamment les interactions entre les différents personnages ce qui pour un film d'infiltration est quand même plutôt dommage. Si on y ajoute des répliques pas toujours très fines on se demande ce qui reste d'autant que du point de vue de la tension, c'est très plat. Reste le sourire de la belle Victoria Dillard, c'est bien peu
Plus connu par son inoubliable (et quelque peu surcotée, à mon humble avis) chanson-titre, Deep Cover est un film réalisé par Bill Duke, touche-à-tout du cinéma US, tantôt acteur comme dans Commando ou réalisateur, ici et sur Sister Act, Acte 2, par exemple.
Contant l’histoire très originale (oui, c’est ironique) d’un flic undercover qui va finir par se poser des questions sur la moralité de ses actes, Deep Cover a l’efficacité de la mise en scène de son réalisateur pour lui, à défaut de son scénario, qui passe par tous les poncifs du genre, pas forcément détestables, mais jamais originaux pour deux sous. Pour l’aider, Bill Duke a un duo de têtes d’affiches assez impressionnant, composé de Laurence Fishburne et Jeff Goldblum, vraiment très bons. Le supporting cast est aussi très efficace, avec Charles Martin Smith, Clarence Williams III et surtout Roger Guenveur Smith, qu’on aura rarement vu aussi convaincants. Ceci suffit au film pendant une bonne heure et quart, avant que le personnage principal tombe dans le grand banditisme, le film se finissant en Grand-Guignol un peu pénible et superflu.
C’est dommage, parce que Bill Duke avait des choses à dire et pouvait déposer son film à côté d’un chef d’œuvre, aussi réalisé par un acteur, New Jack City. Petit plus : si la chanson-titre est un peu surcotée, le score de Michel Colombier ne l’est pas lui. Il est prodigieux.
Un film assez mitigé. L'histoire est plutôt simple et assez peu travaillée mais le travail de Bill Duke est intéressant. Bonne performance de Laurence Fishburne et Jeff Goldblum.
Une autre oeuvre forte de Bill Duke après son excellent Menace II society. Lawrence Fishburne donnant la réplique à Jeff Goldblum, un duo explosif et une interprétation majeure pour la carrière de "Fish". Une plongée au coeur du milieu, argent, drogue et pouvoir. Et une sortie digne pour un rôle fort, viril, sensuel, ambigu. Bref , tout pour mériter un Oscar.
Globalement, "Deep Cover" est un film assez décevant, surtout au vu d'un pitch convaincant et de la présence de Laurence Fishburne, l'un de mes acteurs favoris. Le film de Bill Duke donne une impression de déjà-vu et n'arrive quasiment jamais à se démarquer de ses homologues ("New Jack City", "Gangsta Cop", "Gang Related" ou encore "Training Day"). Dommage, car la soundtrack est vraiment du tonnerre, notamment le single populaire de Dr. Dre et Snoop Dogg portant le nom du film.