Film laid et sans intérêt. Alors qu'on attend esthétique et érotisme, on n'a que laideur (l'environnement, les corps, l'image) et pornographie. Scénario totalement improbable pour sidaique uniquement
Mais quel supplice ! Non seulement sur la vieille VHS le son était pourave de chez pourave mais en plus la fin nous laisse sur notre faim ! Tous les acteurs jouent mal, le scénario de base était intéressant mais est gâché par une succession de scènes complètement inutiles les unes que les autres. C'est une bien amer dépression d'avoir regarder ca.
Alors qu’il travaillait activement à la pré production de « 17fois Cécile Cassard », Christophe Honoré suivait de loin l’adaptation pour la télévision de son roman « Tout contre Léo ». Lorsqu’il reçut le premier script, il se rendit compte que cette histoire lui était trop personnelle pour être confiée à quelqu’un d’autre. Il accepte donc de reprendre l’écriture du scénario, sans pour autant vouloir le mettre en scène. Ce qui finit toutefois par arriver, ce dont on peut se féliciter, car sans être à 100% autobiographique, « Tout contre Léo » ne pouvait décemment être réalisé que par Honoré. Le pitch se révèle assez simple, Marcel le petit dernier d’une fratrie de 4 découvre en cachette que son frère Léo est atteint du sida. La famille fait bloc pour le préserver et ne rien vouloir lui dire. A charge pour Marcel de vivre dorénavant avec ce poids et surtout la peur. Si les thèmes de l’homosexualité, la maladie sont presque en filigrane dans le récit, c’est tout simplement parce qu’Honoré nous parle de la famille et de l’amour parfois paradoxal qu’elle provoque. Il parle surtout de l’enfance et de la difficile perception du monde des adultes. L’une des scènes clés étant la mise en garde de Marcel par Tristan et Pierrot, ses frères, sur le malheur qui peut survenir et transformer l’insouciance juvénile en souffrance. Mais la subtilité du propos, est justement que le drame décrit ne vient pas condamner l’éveil de Marcel, il lutte et résiste. L’apogée de ce combat nous étant montrée sur la scène de la gare où Marcel ne veut pas entrer dans le jeu de Léo, ce qui provoque en nous une vague d’émotion terrible par le jeu meurtri et intense de Yannis Lespert et Pierre Mignard. Honoré cible l’essentiel en écrémant les à côté de son roman (la grand-mère, le vandalisme à l’école…). Il réalise là une œuvre absolue qui frappe dur. Bien évidemment, on sent aussi que c’est sa première mise en scène, et que certains plans sont parfois commandés, mais ils ne retirent en rien l’émotion
Ce film est bien, mais seulement pour ceux qui sont tenus plus de 30 minutes. L'histoire assez dure par moment donne mal a la tête et au cœur (parfois trop violent et parfois trop plein de bons sentiments ridicules). Mais c'est aussi filmé de telle façon que l'on attrape le mal de mer un bout de 15 minutes et l'envie de vomir au bout de 20. Faudrait que je le revois tiens.
Christophe Honoré j'aime mieux les films que les romans qu'il a écrits. Ce film est touchant, plein d'émotions et de tendresse. ça parle du SIDA.... le lien entre les frères, une découverte d'une famille, de ce qu'y trouve, de sa souffrance. regardez le, beau film d'auteur.
Aie aie aie mais quel supplice ! Je voulais voir un film poignant sur le thème du SIDA ! Bien mal m'en a pris ! Ce film est un calvaire ! Les acteurs sont amateurs ou quoi ? Le scénario est inexistant, c'est mal réalisé et on n'a qu'une hâte c'est que ca se termine ! Dommage.... les bons films sur ce sujet sont rares et je pensais bien que celui ci serait une valeur sûre ! Une désillusion...
Excellent film, bien au delà du format télé et des inconvénients du genre. La profondeur des personnages, typique chez Honoré, n'est pas sans rappeler ses livres comme "La douceur" ou encore la lignée des livres sur le p'tit Marcel ("Tout contre Léo" étant l'adaptation d'un de ces bouquins de m'sieur Honoré)... Ce film m'a également fait découvrir un acteur: Pierre Mignard, qui incarne Léo, le frère séropositif. Beaucoup de force et de grâce dans son jeu, le tout accentué par un regard perçant, profond... Bref, pour moi cet acteur est une révélation. Donc voilà, un film que je vous conseille à tous, le sujet est traité avec énormément de pudeur et de sobriété, et comme toujours chez Honoré les relations fraternelles sont poussées à l'extrême. Plus que beau, ce film est également très intéressant.
On entendra à Paris, une version du génie de la Bastille reprise plus tard dans les chansons d’amour. Le film est à l’image de cette chanson. C’est une esquisse. À force de mettre en avant l’histoire de l’enfant, et sa peur de perdre son frère, l’enjeu de la maladie et les sentiments du grand passent au second plan. Du coup on loupe beaucoup de choses car on ne suit pas sa vie. Les émotions sont masquées alors que cela aurait pu être émouvant ou mélodramatique, ce qui aurait fait gagner le film. Un peu décevant donc.
Pour son 2ème long métrage, C. Honoré explore au sein de la cellule familiale, la psychologie de l'enfance face à la maladie et la possible perte d'un être aimé. Un drame qui malheureusement passe à coté de son sujet, ponctué de scènes inutiles, appuyé par une interprétation approximative et une image ayant mal vieilli. L'émotion attendue n'est pas au rendez-vous.