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    L'Ecole buissonnière
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    3,5
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    10 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 657 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Bien que ce film aie aujourd'hui bien vieilli, il n'en reste pas moins fort sympathique, et profondément sincère. Ouvertement inspiré des débuts du célèbre Celestin Freinet, le scénario est plutot bien construit avec des personnages attachants et des dialogues d'une certaine qualité. La mise en scène de Jean-Paul Le chanois est elle sans génie mais se révèle néanmoins relativement efficace. Ce film contient également la présence d'un support de poids en la présence du formidable Bernard Blier, a l'interprétation sensible et touchante. Un joli film.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    119 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2016
    L'innovation est l'élément qui a volontairement été rendu marquant dans ce film. Un humour novateur, des idées novatrices, une morale inattendue transcrits par des acteurs qui étaient encore les piliers du cinéma d'antan, et par une mise en scène dont on peut rire (a posteriori donc subjectivement) du minimalisme. Un Bernard Blier encore jeune vient prôner une nouvelle éducation dans un village provençal ancré dans ses coutumes. Il n'est pourtant pas rare qu'un si vieux film surprenne le public contemporain par les libertés qu'il prend, mais cette oeuvre en particulier peut faire rire du fait que les nouvelles méthodes qu'il propose...sont plus que dépassées aujourd'hui !
    Plume231
    Plume231

    3 863 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Il est évident que le film a un peu vieilli mais ce n'est pas de cela qu'il souffre surtout. C'est en fait de la réalisation académique de Jean-Paul Le Chanois, excellent scénariste (La Main du Diable,...) mais cinéaste moyen, qui coupe toutes espèces d'émotions qui pouvaient ressortir d'un sujet qui n'en manquait pas. C'est regrettable car en plus cette version romancée du début de la carrière d'instituteur de Célestin Freinet est très loin d'être inintéressante et bénéficie d'un casting à la hauteur, Bernard Biler en-tête. Occulté de ses défauts et en tenant compte de ses quelques qualités, "L'Ecole buissonnière" est un film correct.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2008
    Jean-Paul Le Chanois, avec «L’Ecole buissonnière» (France, 1948), met en scène la méthode moderne de l’éducation défendue dans un ouvrage d’Elise Freinet. Pour se faire, Le Chanois dispose une dialectique afin de révéler la méthode révolutionnaire du nouvel enseignant (Bertrand Blier). Relevant un vieux maître d’école partant à la retraite, M. Pascal entend expérimenter, dans un petit village rural, les derniers moyens d’enseignement. Captivant ses élèves à travers des travaux singuliers, le nouveau maître voit très vite les pères et hommes du village se liguer contre cette transformation. Les mères restent à distance, ne se mêlent pas au conflit, où si l’occasion se présente, elles inclinent davantage du côté de l’instituteur puisqu’il réussit à rendre épanouis leurs enfants. Sur un cadre classique, celui de la société du début XXème, Le Chanois dispose de nouveaux éléments sur un plateau politique sclérosé. Dans la mesure du possible, le film dispose une certaine inventivité narrative en organisant le monde selon la dichotomie qui partage le village. La lutte pour l’éducation, dans un lieu si semblablement reculé du monde, prend des allures de révolte entre conservateur et visionnaire. Le Chanois, juif d’origine, ayant vécu en France pendant l’Occupation, révèle, au travers de «L’Ecole buissonnière» l’espoir d’une France, encore meurtrie par la soumission nazie, qui tendrait non plus vers un sombre passé, celui de Vichy, mais plutôt au-devant de l’avenir, dans l’esprit d’enfants épanouis. En évoluant dans le registre du cinéma français des années 40, Le Chanois, bien que faisant montre d’une ingénieuse disposition narrative, ne s’efface pas devant les carcans. Certes, aucun cinéaste ne peut se défaire de toutes les conditions de production qui le conditionne mais le problème de la majorité du cinéma français de cette période est de se contenter de cette situation. Le Chanois vise à s’en dégager, la tentative est plaisante.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Le public français garde de Bernard Blier (1916-1989) le souvenir d’un acteur resté célèbre par ses interprétations de personnages truculents dans un corps rondouillard défiant les canons du 7ème art. Ainsi, Blier, c’est avant tout Raoul Volfoni dans Les tontons flingueurs (1963, Georges Lautner), ou encore M. Guitton alias « Gazou » dans Le distrait (1970, Pierre Richard). Cette perception de l’acteur père du cinéaste Bertrand Blier est réductrice. Elle fait en effet fi des interprétations les plus subtiles qu’il ait fourni en plus de cinquante ans de carrière. Parmi celles-ci, il y a celle de son premier vrai premier rôle que lui offre Jean-Paul Le Chanois en 1948 dans L’école buissonnière. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2022/10/31/lecole-buissonniere/
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'école buissonière (1949), un des plus grands succés de Jean Paul Le Chanois, n'est malheureusement guère plus brillant que sa production habituelle. Certes, la description d'un village du midi confronté à un bouleversement dans ses habitudes est parfois réussie, quoique trop "pagnolesque", mais l'ensemble est gâché par un manque de subtilité. Le Chanois a une mise en scène académique, il s’appuie trop sur les acteurs, et cette facilité réduit la portée de cette description de la méthode Freinet, enseignant aux méthodes révolutionnaires.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2024
    Le cinéma de J.P Le Chanois n’a jamais brillé par son inventivité ni pas et sa singularité, pourtant comme pour « le cas du Docteur Laurent », « l’Ecole buissonnière » convainc par sa confiance dans ses personnages même si c’est par principe, à travers sa foi dans ceux qui portent l’émancipation.
    Tourné dans l’immédiate après- guerre ce portrait de Célestin Frenet et sa pédagogie scolaire alternative , débarquant aux début des années 20 dans un petit village provençal, fait clairement écho au programme du CNR et à ses promesses des jours heureux . La simplicité du dispositif et la sincérité de la mise en scène suffit à faire oublier ses faiblesses et l’émotion est palpable au spectacle de ces enfants des classes populaires abandonnant avec bonheur les sinistres fondamentaux destinés à ne faire d’eux qu'une future main d’œuvre laborieuse , pour les joies un enseignement valorisant leur créativité et leur subjectivité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 octobre 2008
    Au départ, on se dit que le film va être plutôt ennuyeux avec son style très classique. Finalement, malgré qu'il soit un peu vampirisé par le sujet (engagé pour l'époque ou il est sensé se passer mais aussi pour l'époque ou il a été tourné), le film est agréable et bénéficie de bonnes interprétations.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2022
    Sorti en 1949, L’École buissonnière est un film français réalisé par Jean-Paul Le Chanois et qui est à ce jour un des plus grands films français d'après-guerre. De façon touchante et romancée, Le Channois met à l'écran les prémices de Célestin Freinet dans l'enseignement novateur, à travers Bernard Blier qui campe Monsieur Pascal le nouvel instituteur d'un village provençal en 1920. Celui-ci va adopter des méthodes radicalement opposées à celles de son prédécesseur en promouvant l'autonomie de ses élèves à qui il cherche une mise en valeur et une progression par leurs centres d'intérêt et leurs découvertes. Tout en se faisant respecter, il n'hésite pas à faire preuve de sagesse pour les éduquer et favorise leur émancipation, mais surtout, il les initient et à des cours en plein air dans un procédé similaire aux principes d'éducation à la Rabelais dans Gargantua. C'est un beau film aux dialogues justes et plaisants, porté par le talentueux Bernard Blier. Avec ses dialogues touchants et justes, L'École buissonnière met donc en avant la liberté de la pédagogie novatrice initiée par M. Pascal à ces jeunes garçons, une innovation qui vient se confronter à l'enseignement réactionnaire et conservateur de sa consœur Lise (Juliette Faber) l'institutrice des jeunes filles. Une belle découverte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mars 2010
    c'est un film d'une grande importance pédagogique pour tous ceux qui s'intéressent à la pédagogie active
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