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pfloyd1
124 abonnés
2 098 critiques
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2,0
Publiée le 13 octobre 2017
Décevant ! Je préfère largement le cinéma Coréen au japonais, rien à faire! Ce film d'action est brouillon, rapide , nerveux et agace par ses improbabilités. L'un est méticuleux et calculateur dans ses actes, l'autre tir dans tous les sens en pleine rue et ça n’inquiète personne, Et avec le sourire s'il vous plait....mouais, un peu gros. L'un de ces deux tueurs à gage qui se tirent la bourre dans leur job, est amoureux de la même femme (de ménage) que l'autre. L'un essai d'entrainer la demoiselle pour en faire une "comme lui", le tout dans une ambiance romantique. C'est franchement mauvais ,mal joué , mal réalisé , ce qui ne rend pas le film très crédible. Qu'a t on voulu réaliser ? Un film d'action rigolo ou un film "policier" originale ? J'ai coupé au bout de 45 mn, Des films d'action , aux comportements improbables comme ça , y'en a des pleines brouettes.
Fulltime Killer est un film où je n'ai pas du tout accroché. Les scènes d'action sont molles et les acteurs peu impliqués dans leurs personnages. Enfin bref, The Mission est amplement mieux.
Full Time Killer est excellent. Il y a de bonnes scène d'action réhaussée par de la musique classique qui donne encore plus d'ampleur aux scènes. La réalisation est sans faille et le scénario honnète...
L’esthétique du cinéma dispose d’un corolaire nécessaire qui est celui de l’éthique. Autrement dit, le plaisir de la mise en scène pose forcément la question de la moral. Peut-on jouir visuellement de tout ? «Chuen jik sat sau» (Hong Kong, 2001) de Johnnie To et Wai Ka-Fai offre un objet pertinent pour se pencher sur la question. Comme d’accoutumé, la violence est décomplexée chez To est devient le sujet d’un spectacle, l’objet fascinant sur laquelle s’exerce une mise en scène virtuose. Dans la lutte de deux tueurs à gage pour la gloire, To, accompagné de Ka-Fai, présente l’image de son cinéma. Au tueur n°1 silencieux et «discret» s’oppose son soupirant plus psychotique et époustouflant. Cette opposition des deux modèles de meurtriers est la métaphore du cinéma de To. Entre une discrétion latente qui se voudrait l’interprétation d’une vérité enfouis dans le monde et un spectaculaire monstrueux qui offrirait l’apanage de l’art du cinéma, To balance. Le penchant extraordinaire du spectacle et de la virtuose y est majoritaire. La discrétion de «Cheong feng» n’a plus cours dans «Cheun jik sat sau». Le crime et les massacres sont les nouvelles joies que le cinéma se plait à faire partager. Toutefois, To ne livrent pas vainement la violence, elle se fait vectrice d’une image nouvelle du Mal. La poétique de To se base sur la violence, comme une majorité du cinéma hong-kongais. Si elle prédomine dans ce cinéma-là c’est que le territoire où il est fait, la vie sociale qui organise Hong-Kong est perturbée. Entre le secret intime et la nécessité d’être singulier aux yeux des autres, les individus d’Hong-Kong n’auraient d’autre issue que de se confronter à la rudesse sociale. C’est par là que To justifie la violence de son cinéma. Empreinte de son territoire, le grandiose de son film se défait de tout éthique au profit de la maestria esthétique. Les effets amoraux de la pyrotechnie et du numérique, où le sang déversé n’est plus un élément du drame mais une force hédonique.
Le cinéma Hongkongais se plait à multiplier ce genre dhistoires mettant face à face deux assassins denvergure, avec plus ou moins de chance. Ici, même si Johnnie To sessaye à faire passer la pilule par une foule de référence aux grands classiques du genre, ou encore par le charme conjugué dAndy Law et dune jolie plante insignifiante, le film nen tombe pas moins dans linsipide et le déjà-vu. Pourtant, malgré son indéniable manque doriginalité, le film sait néanmoins se faire un spectacle plaisant, pour peu quon ait rien dautre à faire.
Johnnie To un peu particulier dans la mesure où c'est pas un film qui lui ressemble vraiment, du moins par certains aspects, il a été co-réalisé et je ne connais pas Wai Ka-Fai mais on sent que certaines scènes n'ont rien à voir avec To. On a toujours une caméra très fluide, avec d'amples mouvements de caméra, le tout filmé en grand-angle, des mouvements de grue bien stylés par moments en plan zénithaux mais bon c'est pas top globalement. Je veux dire qu'on est dans un niveau proche de Drug War autrement dit rien d'exceptionnel, le scénario est assez sympathique avec quelques scènes pour marquer le coup mais qui n'arrivent pas à prendre l'ampleur du très bon Johnnie To, simplement là pour témoigner d'un savoir-faire indéniable. Du coup dans les scènes cools on a la scène finale évidemment quoi qu'assez prévisible et qui aurait pu aller beaucoup plus loin (j'ai beaucoup aimé le passage avec les photos en surimpression mais le plan aurait du être général et pas revenir si vite sur les personnages ça aurait pas été aussi dégueux d'un point de vue strictement esthétique) mais la meilleure scène reste celle lorsque O se barre avec la nénette alors qu'il y a tout les flics dans le bâtiment. Mais encore une fois c'est pas du niveau du final de Sparrow ou d'un Triangle (pour ne citer des films qui ne se valent que pour une scène). Le scénario est pas nul mais trop de choses sont laissées en suspend et c'est assez artificiel. Genre quand Tok se barre on ne sait pas comment du commissariat, on aurait voulu savoir au final, enfin cette scène est très réussie également. Sinon pourquoi le flic écrit en anglais, bref j'en passe, il y a des choses que j'ai pas bien capté. Au niveau du scénario c'est simplement la confrontation de deux tueurs l'un taciturne et vigilant et l'autre extraverti et impulsif, avec une amourette au milieu, pas de quoi casser 3 pattes à un canard, de toute manière ce ne sont pas les scénarios qui comptent chez To. Mais voilà le gros point faible du film c'est d'avoir une mise-en-scène très surfaite et racoleuse, les mouvements de caméras sont tous des travellings très vifs, certaines scènes sont dégueulassement filmées, je veux bien que ça rende hommage à l'esthétique du film d'action américain que le film ne cesse de référencé mais tout de même c'est moche. Et ça je pense que ça ne vient pas de To parce qu'au fond même s'il a une mise-en-scène très aérienne il garde toujours assez de sobriété et je ne l'ai pas reconnu ici. En plus on a ces effets spéciaux bien tape-à-l'oeil. Alors voilà c'est pas mauvais, c'est simplement pas du niveau du réalisateur, n'empêche on passe un bon moment, même si le tout est beaucoup trop surfait.
Un film bourré de référence, d'action et d'humour, un savoureux mélange qui donne Fulltime Killer, Andy Lau est impeccable dans son rôle, la fin et la morale de l'histoire est bonne même si on voudrait que ca continue plus longtemps.
Ce qui fait tout le piment de ce nouveau polar de Johnny To, c'est incontestablement la confrontation de deux personnalités radicalement différentes, l'une très discrète, l'autre exubérante, et qui pourtant ont toutes deux débouché sur le métier atroce de tueur à gage. Je dis atroce parce que les images que nous montre le réalisateur pourraient nous laisser penser qu'il est lui même fasciné par la violence, qu'il ne raconterait qu'une mise en scène de la violence afin de divertir. Mais un regard plus aproffondi sur cette suite de tueries, ou plutôt sur les scènes qui viennent s'intercaller entre deux meurtres, nous montrent deux personnes en réalité totalement déphasées. Le discret est un grand timide, sinon un voyeur car il embauche une jolie femme de ménage qu'il matte de l'appartement voisin mais qu'il n'ose draguer. L'exubérant, de façon plus classique, est un ancien champion de tir qui a connu un traumatisme important en raison d'ennuis de santé. Bien sûr, il a bien fallu faire le lien entre ces deux personnages-clés, aussi le fait que l'un (n°2) veuille prendre la place de l'autre (n°1) apparait comme un artifice un tant soit peu tiré par les cheveux, et pour cette raison, de nombreux critiques ont jugé ce film un peu creux. Je maintiens cependant que si le cinéma de Johnny To se démarque du tout venant des films d'action, c'est parcequ'il accorde une grande part à la psychologie de ses personnages.
Une maîtrise technique incontestable que personne n'a jamais retirée de Johnny To. Mais plaqué sur un scénario digne d’un ado de douze ans, au cerveau à la taille d’un pois chiche, et dont la tétine du biberon n'a filtré que des films de gangsters canardeux, ce film ne permet de dire qu'une chose : Merci Aspro !
Un excellent film d'action asiatique, un scénario très intéressant, un taré, des tueurs à gages, une enquete policière, une histoire d'amour, des références à des films, bref, un film d'action au complet qui raviera les fans de la gachette.
Fulltime Killer est rempli de scènes d'action très réussies et virevoltantes. On suit avec intérêt l'affrontement des 2 tueurs à gage ainsi que de leur histoire d'amour (ils sont tout les 2 amoureux de la même femme), jamais ennuyeuse. Fulltime Killer permet d'apprécier des films d'action autre que ceux américains. C'est un excellent divertissement.
"Fulltime Killer" est un thriller asiatique très efficace signé Johnnie To, c'est une confrontation entre deux tueurs à gage qui s'affrontent. La mise en scène du réalisateur hong-kongais est dynamique et très efficace, il maîtrise son art parfaitement. De plus, j'ai beaucoup apprécié de nombreuses scènes faisant référence au cinéma via le personnage de Chin qui tient un vidéo-club. On sent tout de suite la référence à Tarantino et à son amour du cinéma, Johnnie To est aussi un grand cinéphile. Les gunfights sont très bien mis en scène et brillament filmés, on ne peut pas faire le moindre reproche à Johnnie To à ce sujet. Un très bon polar bourré de références cinématographiques très appréciables.
Vraiment pas génial. Je l'ai trouvé très bouillon et pas mal grande gueule. Ils auraient pu s’entre tuer tout de suite. Même les 2 fins ne m'ont pas plu (Oui, il y a une sorte d'alternative). Je les ai trouvées particulièrement inintéressantes. Et que dire de la romance entre les deux tueurs qui courtisent la même femme de ménage... Bref, je me suis forcé à aller jusqu'au bout et je reste sur ma déception.
Un bon polar de Johnnie To, un de ses meilleurs films, sur la confrontation de 2 tueurs à gages, l'un complètement dingue et extravagant (Andy Lau, un brin déjanté) et l'autre, tueur froid et méticuleux (Takashi Sorimachi). Un affrontement de haute volée, parsemé de gunfights excellents et extrêmement bien filmé. Pas grand chose à dire de plus, du bon film d'action, avec un scénario plus que correct pour 1h35 de pur divertissement.