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chrischambers86
13 668 abonnés
12 406 critiques
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4,0
Publiée le 18 mars 2010
Un vrai souffle de libertè que l'histoire de Grazia, femme fantasque et indèpendante, qui ètouffe dans la vie traditionnelle, où la mer est un des èlèments essentiels! Situè à Lampedusa, une île au sud de la Sicile, ce portrait d'une jeune mère qui s'èmancipe renoue avec la tradition nèorèalisme italienne! Dans son plus beau rôle, la sublime Valeria Golino se montre ètonnante et en fini par èclipser son metteur en scène Emanuele Crialese qui avait tournè auparavant aux Etats-Unis: "Once We Were Strangers"! Dans un dècor enchanteur et une mise en scène plein de nostalgie qui sent bon la mer et le soleil, Emanuele Crialese signe un très beau film qui pose un regard tendre, drôle, lyrique mais ègalement cruelle sur une mère enfant, le tout filmè dans des paysages à couper le souffle! Excellente B.O...
Le film ne peut se raconter, étant donnée l'abscence de fil conducteur. Plus proche de la chronique que du film à intrigue, Respiro ennuie, voire assomme...Certains personnages sont au pire proprement insupportables ( le gamin de huit ans qui fait régner la loi dans la famille est une véritable tête à claques ), au mieux fades et sans intérêts ( la mère fantasque m'a semblé bien superficielle, et les deux adolescents n'ont pas grand chose à apporter à l'histoire , ils se contentent de mener leur petit bonhomme de chemin: le garçon travaille, la fille semble vivre une idylle amoureuse avec un jeune flic...). Rien n'est suggéré, tout est montré dans Respiro: ainsi, les femmes se disputent pour du poisson pourri, la mère se fait prendre dans les filets de son mari en lui sortant tout de go: "La pêche a été bonne"...Quelques trouvailles visuelles surnagent dans ce film creux, dont le principal intérêt reste les décors naturels de l'île de Sicile...Après quoi, le spectateur conserve un goût d'amertume ainsi qu'un souvenir quelconque de ce film fade...
RESPIRO A FOND. Pan, une pneumonie! Les paysages sont beaux, Valeria aussi, mais elle ne se baigne pas assez, Méchant mari. Les enfants sont martyrisés. La vie est belle en somme.
Respirons et sourions, nous sommes dans le cinéma italien. Poétique, envoûtant, brumeux, brûlant, cela et bien d'autre choses. Un bien joli bain d'images, un véritable voyage. Sans parler de tout ce bleu ... à voir.
je n’ai pas été entièrement convaincu par ce film de Emanuele Crialese. La mise en scène est académique, le scénario est basique est les acteurs comme Valeria Golino, Vincenzo Amato ou encore Veronica D'Agostino ne sont pas exceptionnels dans leur interprétation. De plus j’avoue que je me suis un peu ennuyé.
L'histoire en elle-même est bonne et l'intention l'était tout autant. Malheureusement, j'ai n'ai pas du tout été touché par le destin de cette femme et de sa famille. Un autre réalisateur plus expérimenté aurait peut-être pu faire de ce scénario intéressant un film un peu plus honorable!? Dommage...
Un film aux personnages excessifs aussi assommant que le soleil Sicilien. C'est lent, agaçant et le récit est centré sur son personnage le moins intéressant (le fils aîné), un choix qui enfonce le film au fin fond de l'ennui.
Malgré un début longuet sur fond de carte postale à la limite de la morosité se dévoile peu à peu une histoire émouvante sur fond philosophique poétique et enivrant. On est alors agréablement transportés par une narration sublime et passionnante dans un paysage Sicilien secret, dense et humain. Mais le plus pertinent reste incontestablement dans la réalisation de Emanuele Crialese qui ne cherche pas à se prendre au sérieux. Et de ce fait, son film prend une tournure de mythe très captivante. On n'oubliera pas non plus une interprétation fascinante où tous les âges se mélange avec un talent déconcertant. De plus, la bande sonore très personnelle se marie merveilleusement bien avec cette trame qui nous envoie pour notre plus grand bonheur un souffle d'air à la fois frais et lourd. Léger, beau et saisissant, Respiro est une véritable expérience cinématographique de cinéma d'auteur. On aimes
Film traitant sur les fonds bleu du ciel et de la mer au sud de l'Italie, de la difficulté d'être libre quand on est une femme spontanée dans un monde dominée par la culture machiste, mais aussi de l'amour, de l'amitié et de la famille. Simplicité des gens, simplicité de leur vie tournant autour de la pêche, beauté des paysages naturels, un brin de poésie, un zeste d'originalité, un peu de méchanceté, un peu d'onirisme en font une oeuvre bien construite et originale où les vrais sentiments sont traités avec retenue...il y manque juste un peu d'intensité dramatique
Tu mi fai girare la testa, Valeria ! Premier long-métrage si je ne m'abuse du très prometteur cinéaste Italien Emanuele Crialese (qui a récidivé depuis avec l'excellent "Golden Door"), "Respiro", sorti en 2003 est une chronique Sicilienne rêveuse et envoûtante qui a par ailleurs redonné un boom à la carrière de Valeria Golino, jusqu'ici cantonnée à des rôles de potiches Hollywoodiennes et qui démontrait avec ce film qu'elle est avant tout une actrice remarquable. Pas daté, à peine situé, le travail du metteur en scène n'offre que peu de repères précis, se cantonnant à une délimitation très stricte de son action (un village parmi tant d'autres) sans pour autant sembler se refermer sur lui-même. Tout est très proprement réalisé, dans une lumière et des couleurs admirables, un sens esthétique que l'on ne peut qu'applaudir malgré parfois un manque d'audace regrettable (peu d'originalité dans les angles choisis et encore moins le montage). Si vous excluez deux-trois ralentis incongrus, on peut considérer que Crialese a construit sa propre image, c'est-à-dire qu'il a organisé autour de ses sentiments visuels une oeuvre de personnages ne laissant jamais de côté l'aspect "pur", premier de la mise en scène. Comme je le disais, on ne saisit pas toujours les limites de ce qui est vécu ou non dans la mesure où s'orchestre autour d'un personnage autiste une sorte de vénération phantasmée offrant plusieurs séquences lumineuses, éclatantes et ce, malgré d'autres passages plus convenus. Tout ne tourne qu'autour de Golino, insouciante, presque enfantine, toujours émouvante. Ses sentiments, jamais forcés coïncident brillamment avec le fond plus général d'un film imparfait bien que ô combien passionnant. On se laisse porter d'un bout à l'autre dans le creux de la vague, au milieu de lieux perdus et d'existences coupées du monde, bercés par des souvenirs que l'on laisse se confondre avec ceux du réalisateur. Con "Respiro", il cinema Italiano ha trovato un nuovo grande autore.
Un beau et petit film italien. Beaucoup de mélancolie. Une pépite sur l'enfance. De beaux paysages. De bons acteurs. Une très belle actrice à fond dans son rôle de mère courageuse.
4 521 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 18 mars 2021
Le synopsis de ce film m'a laissé croire qu'il s'agirait de l'histoire d'une femme non conventionnelle défiant les conventions de la société dans laquelle elle vit. J'aime les personnages féminins forts et je m'attendais à un film dans la lignée de Chocolat avec moins de conte de fées et plus de mordant. Ce que j'ai eu c'est un casting de personnages méprisables. Pour qu'un film axé sur les personnages soit efficace je dois ressentir une connexion ou de la compassion pour ces personnes. Il n'y avait personne avec qui je pouvais m'identifier dans ce film. Grazia incarne une femme malade mentale probablement bipolaire qui est souvent grossière, agressive et violente. Son mari se chamaille et crie quand il ne frappe pas ou ne gifle pas quelqu'un. Les enfants sont de grossiers garnements. Ils s'engueulent entre eux et avec les femmes de cette histoire. Ils attaquent les autres enfants sans qu'il y eu aucune provocation. La violence engendre la violence. Ce film semble être sur une île de personnes insensibles agressives, violentes et impolies. La mise en scène n'est pas convaincante. Il y a des scènes entrecoupées qui tentent d'être de l'art mais qui au contraire ennuient le spectateur. Le lieu est exceptionnellement magnifique mais même cela ne parvient pas à être capturé comme il pourrait l'être dans un bon film...
Un sentiment irréel de légèreté, de fantasmagorie colorée et de soleil omniprésent. Un scénario léger, léger, qui permet de montrer cette partie du tiers-monde, pardon, de la Sicile, avec un réalisme dépourvu de méchanceté. C'est peu mais ça fait un film vraiment beau, surtout les prises de vue aquatiques, assez originales. Tout en poésie du sud, mais sans le côté parfois agaçant de l'humour italien. PS : Le fait est qu'il s'agit du premier film que je vois à MK2 Bibliothèque et que le confort de visionnage aide beaucoup au plaisir du divertissement ! Courrez-y pendant que c'est neuf (surtout l'odeur des sièges, comme dans une voiture), et que ce n'est pas encore surpeuplé !