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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 août 2013
Très beau film de suspense en Laponie, histoire d'une traque et d'une vengeance lente et belle à travers les paysages escarpés et blancs, sur fond de vie extrême, simple et chaleureuse.
J'étais curieux de découvrir ce film d'aventures qui possède une certaine réputation mais Le Passeur manque considérablement de panache. Filmer avec parfois trop de gros plans et sans jamais mettre en valeur de beaux paysages enneigés de plus les scènes d'attaque font peu d'effet et le côté anthropologique de l'histoire en voulant montrer la vie rude d'une tribu lapon se mélange mal au reste, le jeu limité des acteurs n'aide pas à rehausser l'ensemble. Le Passeur ne vaut pas le coup d'oeil.
Conte initiatique en langue saame, ce film tourné en décors extérieurs somptueux narre la traque d'un jeune lapon poursuivi par de mystérieux Tchoudes qui ont tué sa famille. Le schéma est classique, l'action assez linéaire, à la façon d'un western, et manque résolument d'explications (qui sont ces Tchoudes ? pourquoi tuent-ils tout le monde ?) mais l'interprétation naïve, voire amateure, place cette oeuvre dans un panthéon ethnique quelque part entre "Himalaya, l'enfance d'un chef" et "Mongol" (de 2007).
Pas un chef d'oeuvre mais une petite pépite sans prétention, loin de blockbusters démesurés, et très propre.
Une très belle surprise qui mêle à la fois, le très bon et très mauvais. C'est vraiment dommage d'avoir gâché un énorme potentiel qui est ce petit western original puisqu'il se passe en Laponie et en l'an mil. Je retiendrais plusieurs choses, d'un côté la bande sonore qui est juste féerique et très approprié aux enjeux que le film veut transmettre, la beauté des paysages qui à part quelques plans n'est pas forcément mise en valeur (je pense notamment à la scène sur le col) ; enfin, l'ensemble des acteurs sont convaincants! De l'autre, on trouve de mauvais éléments, les trop nombreux gros plans qui n'apportent rien et le fait que le film se cherche à la fois, on constate des scènes comiques digne des ZaZ et de l'autre des scènes particulièrement violentes comme notamment le massacre de la famille au début du film. Le tout reste néanmoins plaisant puis qu’exotique donc je le conseille rien que pour le voyage!
Sorte de western de l'an 1000 avec les montagnes enneigées pour unique décor et mettant en scène des tribus blanches de culture attendu, et c'est temps mieux, les belliqueux perdront.
Intéressant document que ce premier film sami, du nom de ce peuple réparti sur le nord de la Scandinavie jusqu'à la frontière russe. En racontant l'histoire de ce jeune homme porteur d'espoir, Nils Gaup vise délibérément un public large, très large. Ce qui fait que son traitement est assez prévisible, l'intrigue classique et le dénouement prévisible. Même les rituels samis font un peu toc. Néanmoins, deux scènes, très hoolywoodienne malgré tout, retiennent l'attention: le final au bord d'une falaise vertigineuse et le combat dans le village sami, où l'excitation et la précipitation américaine laisse place à une étrange et savoureuse lenteur, les hommes étant ralentie par cette neige épaisse qui recouvre tout dans le film. Moment assez étonnant que ce film d'une autre contrée et on attend avec impatience le prochain Nils Gaup, superproduction sur le déclin de la civilisation samie.
A part l'aspect documentaire du film sur la rigueur de la vie dans la région boréale, le film est un navet. L'histoire est archi-nulle. Les Tchudes, on sait pas d’où ils viennent, avec horreur et des scènes gores, ils pourchassent les autres tribus sans savoir pour quel mobile. Tuer, tuer, et point. Ils partent traverser l'hiver rude, sans famille, sans objectif, juste tuer.