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Un visiteur
1,0
Publiée le 6 février 2016
La forme d'abord, c'est réalisé n'importe comment et la direction d'acteur est déficiente. Jouer de façon aussi mauvaise est une insulte à cet art qu'est le cinéma. Le scénario est d'une bêtise à pleurer, non pas que ça que ce genre de situation ne puisse exister, mais ça reste marginal et ce qui nous est raconté ne suscite pas vraiment l'intérêt. Le sado-maso est un jeu, on y joue en couple ou a plusieurs, ça fait mal mais on le sait d'avance, un peu comme quand on monte dans le grand huit, on y monte pour avoir peur, mais quand c'est fini on va s'acheter une barbe à papa, personne ne voudrait faire du grand huit toute la journée, et rares sont celles et ceux qui veulent faire du SM toute la journée. Ce film a rendu un mauvais servie au SM ; celui de faire croire aux gens que c'était une pratique de rupins compliqués et d'esthètes fatigués, alors qu'elle ne devrait être qu'une fantaisie consentante.
Un film érotique intéressant. D'un point de vue scénario l'histoire est plus fine et la relation homme-femme moins primaire qu'il y parait au premier abord. La soumission est d'abord vu comme un esclavage mais l'ambiguité des rapports ne va qu'en s'accentuant. Sans doute le film souffre d'un manque d'ambition qui le cloisonne à un film érotique juste au-dessus de la moyenne avec pourtant un potentiel plus fort. A voir.
Je n'ai absolument rien, bien au contraire contre les films érotiques, de plus Corinne Clery est véritablement une très belle femme, ((Christiane Minazzoli aussi)) pourtant la vision de ce film est un véritable supplice. Les acteurs sont mauvais comme ça ne devrait pas être permis jouant faux, sans naturel, sans conviction, sans fantaisie, sans humour, sans décontraction (il faut voir Udo Kier, on a envie de le baffer tellement son jeu est agaçant). la musique est un sirop assommant, la réalisation est molle, les prétentions esthétiques ridicules et tout cela distille un ennui incommensurable. Maintenant parlons du fond, le sadomasochisme peut être un jeu érotique comme un autre, sauf que quand le jeu est terminé on passe à autre chose… ici c'est différent c'est de l'esclavage permanent, vous me direz ils ont bien le droit, ils sont consentants… certes, mais quand un jeu n'a plus de pause, plus de porte de sortie, est-ce encore un jeu ? Vous me direz c'est le roman qui est comme ça… sauf que c'est un mauvais roman qui a contribué à donner pendant des années une image morgue du sadomasochisme et le film en a remis une couche. Je préfère regarder "mon curé chez les thaïlandaises", au moins on se marre.
Le film soft (aujourd'hui) mais qui a fait scandale à l'époque. La femme objet du film n'est plus trop dans l'actualité post-féministe des années 70, cependant.
Un film magnifique avec de superbes images, une tres belle musique de pierre bachelet et une excellent interprétation de corrine cléry dans le rôle-titre. Il est serait dommage de ne voir a travers ce film qu'une simple succession de scènes érotiques et sadomasochistes. Il s'agit avant tout d'une histoire d'amour passionnelle, extreme et fusionelle entre deux etres. Que peut-on faire par amour pour quelqu'un, quelles sont les limites de l'acceptable et du possible. Le film est evidemment estethisant et pretexte a de nombreuses scenes tres osées(surtout pour les années 70), mais on peut y voir aussi une parabole sur l'amour limite. Un tres beau film
étrange film. c'est à la fois kitschissime et machiste, mais en même temps assumant totalement la sexualité comme mode de pensée, sans barrière sociale, et donnant aussi, et parallèlement, le rôle de puissance à la femme. étonnant que ce film ait autant cartonné dans les 70's
1000 étoiles. C'est une excellente adaptation du roman de Pauline Réage. O, jeune femme amoureuse et aventureuse, découvre une manière différente d'aimer, de s'offrir et de recevoir : La plus belle qui soit, et la plus sincère aussi, car elle réclame des épreuves, du courage et des sacrifices. Dans de superbes décors, avec une belle lumière et une splendide photographie, le spectateur voit lentement évoluer et se métamorphoser, cette docile jeune femme qui ira jusqu'au bout pour parvenir à son souhait le plus cher : Devenir soumise. Devenir la proprieté de son amant et Maitre. Être marquée au fer de son sceau. A titre personnel (car je suis adepte), je regrette que la douce jeune femme soit prêtée et livrée de mains en mains, ce qui peux laisser imaginer (aux quidams non avertis), qu'elle n'a aucune volonté propre et qu'il s'agit d'une forme déguisée d'échangisme. Il n'en est rien au niveau des puristes dont je suis et chez qui prévaux l'exclusivité réciproque. Ceci posé, il demeure que c'est un pur joyaux de la littérature et du cinéma, dans l'univers noble et feutré du Sadomasochisme de qualité. Les cinq dernières minutes sont une apothéose. A voir absolument.
Ce film est une très belle adaptation, et chose rare, elle est plus intéressante que le roman qui l'a précédé. Il arrive à mettre en scène un romantisme incroyable au coeur d'un contexte de perversité absolue ou jamais rien n'est vraiment normal. Et sur un fond de musique original à la fois splendide et qui colle parfaitement. Bien entendu, ce n'est pas à mettre entre toutes les mains, mais c'est selon moi un pur chef d'oeuvre du genre, et possédant cette dimension de transcendance qu'on ne rencontre pas si souvent dans un film, quel que soit son genre.
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1,0
Publiée le 24 mars 2022
« On ne donne que ce qui vous appartient ! » Amateur d'èrotisme, de nuit de velours, de rites, de soumission et de grande bourgeoisie, bienvenue dans le film date de Just Jaeckin! O aime le plaisir et nous le fait savoir au plus profond de sa chair! Seulement voilà, c'est que toutes les èpreuves endurèes par cet oiseau de proie naturellement dressèe ont pris un coup de vieux depuis sa sortie et l'oeuvre ne dèpasse jamais les limites du soft-core! Femme sous emprise où rien ne lui est infligèe par la force, Corinne Clèry est finalement le seul vèritable intèrêt de ce film sado-masochiste dont le thème s'apparente souvent avec "The Story of Joanna", sorti aussi en 1975! Hormis quelques passages fascinants, il n'y a pas de quoi se relever la nuit! Une suite a vu le jour en 1984, "Histoire d'O, numèro 2", mais sans la team Jaeckin / Clèry...
Le réalisateur Just Jaeckin, déjà célèbre pour son film « Emmanuelle », livre un an plus tard « Histoire d'O ». A l’époque, ce long-métrage possède une odeur de soufre tant son contenu sado-masochiste l’éloigne des standards de l’érotisme. En effet, la soumission physique et morale de cette jeune femme (Corinne Cléry) pour son amant possède un caractère dérangeant. Mais peu à peu, cette relation malsaine prend du sens avec un rapport amoureux plus complexe qu’il n’y paraît à prime abord. Bref, une œuvre peu conventionnelle dont on peut s’étonner de sa troisième place au box-office des films français en 1975.
"Histoire d'O" ? ou " une histoire d'anti(éman)cipation"
"Histoire d'O" ? AAAHHHH !
Ce qu'il y a d'heureux dans cette histoire c'est que s'en est une... Écrite par une femme écrivain pour émoustiller son amant écrivain lui aussi... Cette histoire d'amour (?) est avant tout une histoire de femme qui accepte de s'aliéner pour quelqu'un qui ne l'aime pas et qui y trouvera l'amour réciproque en renonçant à être sujet pour devenir objet... Amour jusqu'au bout ? Amour fou ? Amour Chelou... Amour surtout....
Bon il faut pas l'oublier non plus il y a de la nudité dans ce film... Et pas qu'un poil... La coupe Afro était encore à la mode... Et comme "Il était une fois" l'a chanté au temps jadis "je l'ai rêvée si fort que les draps s'en souviennent"...
Premier film reflètant l'intense séduction de la soumission... L'actrice principale révèle cette attirance dès les premiers plans, par les regards, les gestes... Elle donne parfois l'envie d'être à sa place! Vraiment excitant ce film...
Et c'est triste de voir que des gens sont passés à côté, se contentant de critiquer le jeu d'acteur (qu'est-ce qu'on s'en fiche) et la mise en scène.
Ce film pose la base du BDSM à une époque où personne n'en connaissait rien. Le consentement ultime, la soumission comme moyen de s'affranchir de toute contrainte, en clair de devenir libre. Ce paradoxe de l'esclave libéré est au coeur de toute relation de soumission. Et l'évolution de "O" tout au long du film, jusqu'à inverser les rôles à la fin et marquer (au sens propre) son maître est grandiose.