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Yetcha
876 abonnés
4 398 critiques
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2,0
Publiée le 22 mars 2016
Des moments drôles, des moments longuets, une histoire sans vraiment queue ni tête, à réserver aux fans de l'ambiance de rock britannique. Moi je ne suis pas fan et du coup pas vraiment dans le trip.
Un excellent film que vous ne regrettererez pas d'avoir vu. Beaucoup d'humour, une bonne bande son et une mise en scene dynamique et des acteurs qui jouent tres bien sans surjouer.
OK Michael Winterbottom prend uniquement le point de vue de Tony Wilson le boss de Factory qui à l'entendre est un pur génie...OK l'histoire ne s'est pas forcément passé ainsi...OK le film passe trop de temps sur les Happy Mondays, groupe surestimé qui n'a d'intérêt que les frasques liées au groupe...OK on parle plus de Joy Division et que de New Order...OK Durutti Column est un grand groupe dans ce film.... et alors ??? ce film est une réussite et le reste importe peu, ou pas du tout. Bien entendu si on ne connaît pas les groupes cités ci dessus ce film sera ennuyeux...mais dans le cas contraire : quel plaisir !!!!! même si on est pas dupe
24 Hour Party People est une sorte de biopic sur le label indépendant Factory Records et de ses groupes phares. Anthony Wilson (Stephen John Coogan) nous raconte alors les origines de ces groupes qui ont fait les beaux jours de Manchester pendant les années soixante-dix / quatre-vingt entre images d’archives en noir et blanc et reconstructions colorées. On ne peut pas vraiment voir ce film comme un documentaire mais plus comme un témoignage : attendez-vous à une pluie d’anecdotes, de figures mythiques et à un Tony Wilson qui se met plus en scène que ce qu’il ne veut bien avouer. Le tout est bien sûr sur le ton de l’humour britannique qui va bien ! Pour apprécier ce biopic de Michael Winterbottom, il faut être amoureux des mouvements musicaux Punk/Post-punk/Cold Wave. Dès les premières scènes, on assiste au concert des Sex Pistols au Lesser Free Trade Hall : j’ai beaucoup aimé la manière dont Wilson s’adresse à nous, introduisant les protagonistes / musiciens comme si nous étions nous aussi parmi le public. La réalisation est assez maladroite mais le récit dynamique et la musique, nous emporte. D’un point de vue absolument subjectif, j’ai préféré la première partie qui se consacre à Joy Division (étant une grande fan). Plus que les reconstructions de concerts en playback, je retiens surtout la séquence d’enregistrement avec Martin Hartnett (Andy Serkis). spoiler: Ce dernier donne un conseil à Stephen Morris sur son jeu de batterie, et je trouve que sa réflexion résonne parfaitement avec le style musical du groupe : « Try something quite simple : faster but slower ».
En revanche, je ne m’éprend pas du portrait qui est fait d’Ian Curtis (Sean Harris), bien qu’il semblerait que Peter Hook ait approuvé cette vision du chanteur froid, irascible, hautain. Je préfère largement l’interprétation de Sam Riley dans Control (film que je conseille vivement, au passage), qui le rend plus sensible, mélancolique, proche de ses chansons. (Par ailleurs dans Control, les acteurs performent réellement certains titres de Joy Division !) En parlant de Sam Riley, il fait une apparition dans 24 Hour Party People en tant que Mark E. Smith (The Fall) ! spoiler: Le Biopic ne s’arrêtant pas à la vie de scène des musiciens, on assiste au suicide d’Ian Curtis et à la naissance de New Order. Et puis la deuxième partie du film se focalise plutôt sur Happy Mondaysspoiler: et le déclin de Factory Records. Sinon, j’étais étonnée que The Smiths ne soient que mentionnés et seulment à la toute fin du film !
Si on attend une chronique soignée du rock anglais dans les années 70-80 ou un vibrant hommage à Joy Division, on est forcément déçu. Le très éclectique et décalé Winterbottom signe ici le portrait singulier et délirant d'un déjanté. Le jubilant Tony Wilson (Steve Coogan) s'en donne à coeur-joie narrant au spectateur son expèrience à travers dix années d'évolution de la musique et du monde de la nuit à Manchester. Un film franchement marrant qui repose avant tout sur l'originalité du montage et le one-man-show de Coogan.
Ce film DOIT être vu par tous les passionnés de musique (car c'est l'un des plus réussis sur le sujet) ; mais aussi par tous ceux qui ont vécu (de près ou de loin) cette période mancunienne magique, allant de la fin des années 70 aux années 90, qui a vu apparaître et disparaître des groupes légendaires tels que les Sex Pistols et Joy Division, et durant laquelle la culture House et Techno a aussi pris ses racines.
On s'attend a voir un film sur la période 76/80, charnière dans la musique et la culture en general. On voir un film dithyrambique sur Tony WIlson et Manchester. C'est trop centré sur Wilson, pas asser sur les artistes, trops peu représentés, sinon par de courts extraits de concerts aucquels on a rajouté des effets visuels sans interets. Par contre on a droit a de parfais inconnus, meme les plus insignifiants car n'ayant influencé personne....pourvus qu'ils exercaient a Manchester.... C'est marrant au début pour qui s'y connait, on y voit tout ce que l'on a pu s'imaginer sur ce petit monde qu'etait la banlieue industrielle de manchester a la fin des années 70. D'ailleurs il vaut mieux pas s'y connaitre, on en croirait que Joy Division est un groupe lambda a qui on aurait prété plus d'attention et que Manchester a vécu en autarcie culturelle complete pendant 25 ans et en y faisant foisonner a elle seule les mouvements musicaux les plus excitant... Berlin, Londres, Boston... 'pas un mot. On passe de la coldwave a la dance sans transition, ou alors elle est ratée... Sinon dans l'enssemble c'est rigolo... faut pas s'attendre a y voir l'histoire de la new-wave quoi. Ouais c'est juste rigolo... le connaisseur y trouvera a redire et les autres n'y comprendront rien.