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Uchroniqueur
156 abonnés
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4,5
Publiée le 22 octobre 2015
Un magnifique voyage dans la France de 1974 où l'on découvre un Giscard intime terriblement sympathique, aimable, calme, discret, simple, modeste, intègre, droit, travaillant en équipe, écoutant ses collaborateurs et ne témoignant d'aucune fourberie politique. Peu-être a-t-il voulu donner cette image devant la caméra de Depardon ? Mais, je ne le pense pas. Une campagne à l'ancienne où le futur président suit les résultats de la campagne seul devant sa télé, où Chamailières est encore un village, où l'on se réunit avec une bière, du pain et du saucisson, loin de la cohue médiatique et des soirées au Fouquet's. Un président "normal", ce qui à l'époque ne suscitait pas la moquerie mais le respect.
Film dépourvu de voix off (juste au début et à la fin, une phrase à chaque fois), nous place ainsi au coeur de cette campagne, présentant Giscard sous un jour plus sombre, malin, calculateur, certes ça n'est pas Frêche dans le récent Le Président, mais tout de même, on sent quelque chose durant ce film sur le personnage de Giscard qu'on n'aurait pas dû connaître pour apprécier totalement le personnage politique. Le film est d'autant plus intéressant que ça date d'il y a plus de 35 ans, on a un recul sur la présidence de Giscard et surtout on a vu d'autres campagnes (même si elles n'ont pas été filmé par Depardon). On peut relativiser, analyser le paysage politique actuel à travers ce film, car les mentalités des présidentiables n'ont pas tant dû changer. Depardon a ici un sujet génial, et il le sublime. Osant mettre ses propres photos noirs et blancs magnifiques de temps à autre dans son montage, rend non seulement le film passionnant pour ce qu'il dit, mais aussi pour ce qu'il montre. J'ai l'impression que Depardon a comme Marker des sujets parfois "très grands" ici une campagne présidentielle (ou bien Tarkovski pour Marker) et parfois ils décident de filmer des anonymes, et c'est là dedans que je trouve ces deux cinéastes passionnants, cette capacité à aborder les deux "extrêmes" et les traiter à chaque fois magnifiquement. Ce film s'il n'est pas didactique nous apprend tout de même énormément de chose sur la vie politique, bien qu'on puisse s'en douter que les candidats ne sont pas tous honnêtes. Là les réactions à vif de Giscard sur des informations qui viennent de tomber sont tout à fait intéressantes à regarder ou à décrypter.
Je trouve cela intéressant et... superficiel. Il y a comme une volonté d'apolitisme que je n'approuve pas du tout et l'apolitisme, 1° ça n'existe pas 2° ça ne mène à pas grand chose d'exact.
Premier long-métrage documentaire du célèbre photographe Raymond Depardon (10e chambre, instants d'audience - 2004) qui réalisait ici une œuvre de commande et pas n’importe laquelle, celle de Valéry Giscard d'Estaing, qui était Ministre de l’Économie et des Finances et accessoirement candidat à l'élection présidentielle de 1974.
VGE avait pour idée de faire un film façon Primary (1960) de Richard Leacock, qui lui aussi, suivait au jour le jour, la campagne du futur président John Fitzgerald Kennedy. C’est ainsi que Depardon a eu carte blanche pour suivre VGE dans tous ses déplacements (en train, en hélicoptère, en voiture), il le suivait partout. De ses réunions de travail avec son équipe de campagne en passant par ses meetings, de son célèbre face à face sur l’ORTF avec François Mitterrand à des séquences plus intimes lorsqu’il conduit seul sa Citroën DS (il n’avait pas de chauffeur) ou dans le Palais du Louvre (son appartement de fonction du ministère des Finances).
1974, une partie de campagne (1974) ou "50,81 %" (son titre d’origine, qui fait référence à son score du second tour) s’avère être un remarquable documentaire sur les coulisses de l’accession au pouvoir. Il n’est nullement besoin d’avoir connu VGE pour s’intéresser au sujet. VGE se sait filmé, il en joue, avec la caméra qui ne le laisse pas indifférent et parfois, il finit par l’oublier et se laisse aller (c’est sans doute lors de ces passages que VGE a tiqué au point de refuser que le film soit diffusé).
Étonnamment, ce film est resté censurer jusqu’à sa toute première diffusion télévisée en 2002 (VGE n’acceptait pas l’image que ce film lui renvoyait, jusqu’à ce revirement près de 30ans plus tard).
le documentaire peut paraitre long et ennuyeux mais le contenu nous montre un ministre de l'économie qui conduit tout seul sa voiture , qui va simplement au contact de la foule qui fait des discours sans exaltation et qui le soir de son élection ne vas pas diner dans des endroits honteux. hormis les avions renifleurs et les bijoux de Bokassa cet homme à mener les meilleures réformes de notre pays pendant son septennat. hélas pour nous arrivera le 10 mai 1981 !!!!!!
Giscard a eu bien raison de s'opposer à la diffusion de ce film jusqu'à 2002. C'est d'un chiant ! J'ai voulu le voir ce soir sur la 5, espérant retrouver les images de ma jeunesse. À l'époque, j'étais à Sciences Po et beaucoup plus passionné de politique qu'aujourd'hui. Je n'ai pas revu cette passion qui animait alors les Français. Mais plutôt un film mal tourné et mal sonorisé, comme ceux que nous tournions avec nos caméras super 8 dans nos familles ou nos voyages. Toutes ces tronches de droite dans leurs costumes cravate semblent sortir de la naphtaline. Ils ont même réussi à faire mal interpréter le chant du Départ par Aznavour ! Le seul moment un peu intéressant est celui où VGE attend seul le résultat dans son bureau du ministère de l'économie au Louvre.
1974, une partie de campagne n'est pas le film documentaire qui m'aura le plus intéressé. Malgré une thématique politique qui aurait pu suscité mon intérêt (les élections présidentielles), finalement on ne découvre pas forcément grand chose et l'élection présidentielles de 1974 n'est peut-être pas la plus palpitante de la cinquième république. Malheureusement, ce film manque de pérennité : beaucoup de thématique ne sont plus vraiment d'actualité, la géographie politique du contexte qui nous est présenté n'existe plus tout comme les personnalités politiques de premier de cette élection (à l'exception évidemment du protagoniste principal, Valéry Giscard d'Estaing). On peut toutefois apprécié, et c'est le principal intérêt du documentaire, un Valéry Giscard d'Estaing assez transparent devant la caméra, qui fait part sans se soucier de sa stratégie politique (au demeurant plutôt bien huilée) et de communication, de sa perception des rapports de forces entre les différents courants et personnalités de l'époque. Ce n'est en effet pas aujourd'hui qu'un tel documentaire pourrait être réalisé dans la mesure où chaque stratégie derrière une décision relève du secret défense. Un film qui séduira sans doute davantage les témoin de cette période du monde contemporain.
Ce film cristallise toutes les questions essentielles liées à la relation entre les médias et la politique et se plaît à décortiquer, non sans humour et humilité, les mécanismes de l'antre du pouvoir. On y voit émerger les prémices de la dictature du discours consensuel et de la grande place accordée à la séduction de l'opinion ; poindre l'effacement des idées par l'image qui va désormais saturer le verbe et annihiler le débat démocratique. Le film, réalisé au milieu des années soixante-dix, dépourvu de voix off et d'effet fictionnel, s'inscrit en faux dans la tendance "moorienne" actuelle plus proche des clips MTV que de la véritable investigation documentée. L'une des oeuvres cinématographiques majeures de Raymond Depardon qui, rappelons-le, est probablement le plus grand documentariste au monde.
LCP rediffusait hier soir le mythique documentaire de Depardon sur la campagne présidentielle de 1974. Document exceptionnel sur la victoire de VGE et sur la naissance d'un genre aujourd'hui banal : le documentaire politique.
En 1974, personne n'a encore filmé un homme politique dans son intimité. Se réclamant volontiers de Kennedy, de sa jeunesse et de sa modernité, VGE demande à Depardon de l'accompagner durant la campagne-éclair provoquée par la mort inattendue de Georges Pompidou. Le flegme du futur président en impose. Est-ce la marque de sa duplicité devant la caméra ? de sa morgue aristocratique ? Toujours est-il qu'à aucun moment on ne voit VGE s'emporter, se mettre en colère ou se réjouir. A 20h, le dimanche 19 mai, l'annonce en direct à la télévision de sa victoire, depuis les locaux déserts du ministère des finances au Louvre, dont il était jusqu'alors le locataire, ne lui arrache pas même un sourire. Scène incroyable : il prend alors lui-même le volant de sa voiture pour gagner son QG de campagne où il est triomphalement accueilli. Quelle contraste avec "la prise de l’Élysée" filmée en 2007 par Serge Moati !
On sait que VGE s'est opposé pendant près de trente ans à la diffusion de ce documentaire. il faudra attendre 2002 pour qu'il sorte dans les salles. Cette censure a transformé "1974, une partie de campagne" en film-martyre, en film de gauche. Le documentaire est beaucoup plus ambigu. Sans doute révèle-t-il pour la première fois l'intimité d'un candidat à une élection présidentielle, ses réunions d'état-major, ses tics (ce peigne avec lequel il recoiffe ses rares cheveux), son cynisme (pour gagner au second tour il suffira de "beaux discours rassurants"). C'est sans doute ce dévoilement qui a conduit le Président à en refuser la diffusion. Pour autant, par rapport à tout ce que nous, spectateurs du XXIème siècle, avons vu depuis, ce témoignage est valorisant pour son héros qui, loin de l'image aristocratique que l'Histoire en a construit, apparaît d'une étonnante simplicité.
Depuis le temps que je me disais, il faut que je visionne le documentaire de Depardon sur la campagne de VGE... Et me voilà bougrement déçu !
Bien sûr, l'aspect intéressant de ce documentaire politique, c'est que c'est justement du documentaire : pas de voix off omniprésente, de montage et de mise en scène de la réalité qui pullule et qui pollue les documentaires financés aujourd'hui par les chaînes de télévision (l'affreux Moatie étant la synthèse parfaite de cette dérive).
Bien sûr, Depardon sait capter comme personne des moments rares : l'attente la journée de l'élection, des réunions de stratégie.
Bien sûr, le documentaire est intéressant dans le sens qu'il nous conforte dans ce que l'on sait : un VGE (comme tout homme politique de ce rang là) calculateur, plus stratège que politique, la collusion entre les médias et le politique, l'ascension de l'image sur l'acte militant...
Mais, 1974, une partie de campagne souffre de beaucoup de mots et il a mal vieilli : son parfois inaudible, rythme très lent, et l'absence sans doute de perspective, des moments choisis qui se succèdent et dont le lien échappe au spectateur. Un peu comme dans Faits Divers d'ailleurs.... Ce qui enlève le côté captivant du réel.
Bref, j'ai davantage subit ce documentaire et je me suis forcé à le finir en regardant souvent le temps restant.
Il est assez déconcertant de voir un personnage publique être aussi banal dans ce qu'il est vraiment. Un type parmi tant d'autre ayant eu un parcours très remarqué sans beaucoup de relief pour autant. C'est alors que l'on peut se dire que Giscard est un produit de marque. Une marque aujourd'hui ayant été remplacé par une autre. Une autre fondamentalement très similaire. Les candidats sont des commerciaux. Plus ils sont proche d'une vision marketing plus ils sont compatible avec l'image du président moderne. Un bon un candidat est un bon vendeur de yaourt. C'est de la poudre aux yeux. Je trouve donc ce documentaire un peu déprimant car tout est très simple à bien y regarder. Il n'y a pas de magie, tout est froid, calculé. Pas cynique même si l'on pourrait le croire. Comme quoi la vie d'un ouvrier est surement plus palpitante que celle d'un bureaucrate. Après tout c'est d'une évidence indéniable. Il n'y a pas de risques autre que celui de faire autre chose. Il n'y aucune guerre dans les campagnes, ce sont des gens qui travaillent de leur côté en faisant les choses les plus démagogues possible. La dernière séquence est troublante sur cet aspect. Depardon film Giscard dans son appartement regardant la télé pour le score final des élections. Evidemment il regarde ce qui se passe, seulement il arrête par moment de regarder les informations pour à la place regarder ce qui semble être un feuilleton ou un film américain alors que des centaines de gens n'attendent qu'une chose qui est le résultat de ces élections. À dire vrais c'est compréhensible, quand on est acteur de quelque chose on a pas forcément le même regard. On est d'ailleurs surement assez sûre de ce qui va se produire. Car l'on vend des yaourts, dois-je le rappeler, on sait déjà ce qui va se passer sans avoir la nécessité de tout écouter. Un film un peu spécial donc. Qui a la qualité de cassé l'image très poli du personnage du candidat. Ce qui est indéniablement aguicheur. Comme l'on peut avoir des documentaire sur les groupes de Rock comme les Rolling Stone. Et oui ces gens vont aux toilettes. L'image d'eux n'est pas indélébile.
"C'est une élection gagnée si on ne fait Rien" VGE à son staff de campagne .
INSIDE VGE 74
1974 décès soudain de Georges Pompidou (président de 1969 à 1974) , ce décès ouvre une campagne électorale avec une lutte féroce entre VGE ( Républicains-Indépendants et ministre de l'économie du gouvernement Messmer) , Mitterrand ( PS) et Jacques Chaban-Delmas (Gaullistes UDR - 1 er ministre de 1969 à 1972 ) . Au début de la campagne VGE alors candidat accepte le principe d'un documentaire sur sa campagne , il sera réalisé par Raymond Depardon , étrangement il a fallu attendre 2002 pour voir le film .
" IMAGINEZ LE RESULTAT POUR JOBERT ? - 1 % c'est extravagant " VGE à son conseiller .
spoiler: Le documentaire débute par un Giscard (1926-2020) marchant dans les bois juste avant le début de la campagne ensuite pas le temps de soufflé un voyage à Strasbourg puis à Paris puis dans le Sud puis en Région Parisienne Charenton pour finir à la montagne à la porte-bonheur pour revenir à Paris au Louvre (ancien bâtiment du ministère des finances) le documentaire à un excellent rythme et passe à la vitesse Grand V .
spoiler: La musique du documentaire est très 70's avec le chant du départ - hymne de campagne de Giscard .
spoiler: Le documentaire est très intéressant , Depardon suit les discussions du staff de campagne de Giscard , avec Victor Chapot , Roger Chinaud parlant des clientèles électorales de Giscard manquantes , Michel d'Ornano - faut il être à la final de la coupe de Rugby ? "oui mais ça va déplaire " (Giscard) ou plutôt finir la campagne à Paris "oui il faut finir à Paris terminé la campagne à Paris" (Giscard) et l'inévitable bras droit de Giscard de l'époque Michel Poniatowski (1922-2002 futur ministre de l'intérieur du gouvernement) omniprésent à chaque déplacement .
Le spectateur peut voir aussi (quelques secondes) un certain Jacques Chirac (1932-2019) futur premier ministre de VGE de 1974 à 1976 , grâce à l'appel des 43 pour Giscard durant cette campagne .
Ainsi que les coulisses juste avant (aucun extrait du débat dans le documentaire) le débat présidentiel de 1974 via des discussions entre Jacqueline Baudriller - Alain Duhamel et VGE (quelques minutes) à l'ORTF d'alors (loin de la télévision actuelle et des réseaux sociaux et d'internet) . Débat essentiel pour Giscard décochant la fameuse phrase "vous n'avez pas le monopole du coeur" à un Mitterrand interloqué .
L'ambiance des meetings est très bien restitué , Depardon fixant parfois l'objectif sur les objectifs des photographes .
spoiler: Giscard ironise sur Chaban-Delmas son concurrent de droite , est très prudent avec mitterrand son concurrent de gauche met de l'ordre dans les apparitions télévisés de son équipe un peu cassant avec Michel d'Ornano d'ailleurs , Giscard reste la star maîtrisant de bout en bout la campagne tour à tour en avion en meeting dans son bureau de ministre dans son bureau de campagne ou dans sa voiture (avec son conseiller) . Giscard peut paraître froid et calculateur (reproche majeur lors de son septennat de 1974 à 1981)
Présence de star à un de ses meetings avec Charles Aznavour , Dani , Philippe Clay . Beaucoup de contact avec la population dans ses déplacements .
IL NE FAUT PAS PEINDRE MA CAMPAGNE AU COULEUR DE L'UDR CE SERAIT UNE ERREURE MORTELLE...MAIS ALORS MORTELLE - GISCARD à son staff
spoiler: Excellent documentaire sur la conquête du pouvoir en 1974 en France ( le Franc , les cheveux longs , pattes d'éléphants ), Depardon arrive à saisir des instants précieux (juste avant l'annonce des résultats) , le personnage Giscard en campagne oscille entre solitude et réunion permanente parfois froid et calculateur parfois en finesse . Un témoignage d'une époque à revoir .
Ce documentaire sur la campagne présidentielle de Giscard d'Estaing est une impressionnante démonstration de ce que le journalisme télévisuel peut faire de mieux.
La séduction des électeurs, la collusion entre télévision et politique sont déjà très largement présentes et presentées au spectateur.
Giscard, qui est le commanditaire du film, est également montré avec une acuité frappante, seul dans les moments forts notamment.
Le film atteint son sommet avec la réunion en comité restreint d'entre deux tours, où l'intelligence froide et machiavélique de Giscard rayonne littéralement à l'écran.
Sans un commentaire, sans une minauderie, sans épate, brut de fonderie (le montage seulement) : ce documentaire est exemplaire. Hé Michael Moore, regarde un peu par là !
Depardon aura su subjuguer et cueillir l'instantané historique de la campagne présidentielle qui se déroulait derrière sa caméra. Le cinéaste retranscrit une fresque très précieuse de la France des années 1970, chose dont il n'avait d'ailleurs probablement pas conscience lorsqu'il tournait le film.
Que dire de Valéry Giscard D'Estaing ? Certes, il n'oublie jamais qu'il est filmé, mais ce n'est pas pour autant qu'il est calculateur et faux. On découvre, personnellement avec étonnement, un homme d'une grande amabilité à l'égard de ses collaborateurs, respectueux, sympathique et doté d'une grande intelligence et terriblement moderne, loin des carricatures largement répandues dans l'espace public d'un homme froid, conservateur et condescendant.
Depardon est un grand cinéaste, il sublime la banalité apparente de situations quotidiennes qui hébergent en réalité une richesse qui se révèle avec le temps. C'est ce que l'on découvre dans le film : les repas, les réunions publiques, les déplacements du candidat, les conversations, la télévision et ses programmes de l'époque. Au-delà d'un aspect divertissant, le film a une portée historique considérable et sous estimée. Il éclaire et débroussaille des sentiers méconnus, ceux d'un homme mal-aimé, injustement à mon sens. Il le fait sans en avoir la volonté. Ce film est très beau, je vous le recommande