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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 avril 2012
"The War Game" ne dure que 45 minutes et a été tourné il y a presque 50 ans, et il n'en garde pas moins une actualité assez terrifiante. Les conflits actuels ne sont plus les mêmes que ceux des années 60, mais une guerre nucléaire n'est toujours pas impossible de nos jours ; et les conséquences que prévoit Peter Watkins paraissent même être maintenant un peu trop "légères". Si le film fait toujours autant réfléchir et qu'il demeure d'utilité publique, c'est aussi grâce à sa construction parfaite, Watkins utilisant et incorporant les standards du documentaire et du reportage dans la fiction d'une manière totalement novatrice pour l'époque. Passionnant autant qu'effrayant, mais aussi pierre angulaire du docu-fiction, "The War Game" est doublement indispensable.
Le film que la terre entière devrait voir, tellement il est fort, universel, et hyper-réaliste. Il permettrait de considérer un monde sans armée, sans bombe, sans guerre...!! Il reste malheureusement trop idéaliste dans le propos qu'il défend. Je suis un idéaliste.
Voici un faux documentaire plus vrai que nature. Pas réellement passionnant mais très intéressant. Vu la qualité de la mise en scène, peut-être que Peter Watkins aurait du réaliser un film avec une histoire sur le même sujet ?
Docu-fiction qui ne m'a pas passionné totalement mais auquel il faut reconnaître une grande efficacité et un réalisme assez glaçial dans sa représentation du cataclysme nucléaire ; certaines images réussissent même à faire franchement froid dans le dos. A travers une représentation crédible d'une population pas du tout préparée à ce type de catastrophe, des commentaires très langue de bois des hommes politiques, ceux totalement à côté de la plaque des autorités religieuses, il n'est pas un seul instant étonnant que la BBC n'ait pas voulu diffuser de film à l'époque.
Dans une uchronie Peter Watkins imagine dans un documentaire, les conséquences d'une guerre thermonucléaire dans le contexte de la guerre froide.
Le film est intéressant car il est mis en scène comme un documentaire historique. On a des interviews, des journaux d'informations, comme si cette partie de l'histoire avait réellement lieu.
On voit des hommes brûlés ou blessés par la lumière, par les ondes de chocs. Toutes les conséquences d'une possible guerre thermonucléaire sont abordés.
Un film qui ne ressemble à rien de connu, une formidable expérience de cinéma. La Bombe fait partie des documentaires qu'il faut avoir vu pour ne pas mourir idiot. Peter Watkins utilise différents procédés de narration ( cartons, voix off...) pour mieux créer l'impact susceptible de faire réagir son spectateur. Cette bombe est sans nul doute l'un des plus beaux réquisitoires contre l'arme nucléaire... Le film part d'une éventualité qui s'avère tout à fait plausible ( surtout lorsque l'on sait que le film fut réalisé en pleine Guerre Froide ): le largage d'une bombe en Grande-Bretagne. A partir de là, Peter Watkins filme les retombées de cet acte en donnant la parole aux britanniques : certains sont amenés à déménager, d'autres à héberger les premiers ; la majorité crie à la riposte, y compris les hommes de foi ( qui n'hésitent pas à parler de " guerre des justes "...). Le cinéaste filme donc une réalité éventuelle, à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, en s'appuyant sur des chiffres ( dont on ne sait pas très bien s'ils sont probants ou totalement inventés : ils n'en sont pas moins terrifiants ). Avec La Bombe, Peter Watkins signe un véritable film engagé, loin des produits démagos d'Oliver Stone : un petit chef d'oeuvre.
La bombe est un faux documentaire qui terrifie vraiment par son propos réaliste, basée sur des faits constatés lors de crises majeures, et qui théorise sur les impacts de la guerre nucléaire en angleterre. Malgré l'âge de cette modeste production en noir et blanc, les effets spéciaux sont tout simplement bluffants, et les comportements sociaux des survivants sont analysés avec une justesse effrayante qui n'est pas sans nous rappeler quelques réussites du genre horrorifique. L'anti Docteur Folamour en somme dans la forme, mais pas dans le fond. Il n'a rien perdu de son impact (même si la société des années 60 est un peu démodée) et son visionnage est indispensable pour connaître une opinion franche à l'encontre de la menace nucléaire.
Un film-documentaire original dans sa forme, et particulièrement angoissant. Le sujet: une guerre nucléaire ne peut être gagnée et n'est pas survivable. C'était le contrepied de la politique du gouvernement anglais, ce qui explique l'interdiction de diffusion sur la BBC pendant 30 ans. Il est intéressant par son contenu documenté, qui reste adapté à notre époque. On pourra être surpris par l'approche froide et clinique des situations: ainsi le réalisateur nous explique avec calme, sur un ton clinique, que le rayonnement thermique d'une explosion est suffisant pour faire fonder les yeux des gens y étant exposés... Réalisation soignée. Le thème est aussi traité, différemment, par "The Day After" (usa) et son cousin "Threads".
Du culte, du lourd, du dérangeant. Les faux reportages de Peter Watkins sont des moments d'anthologie du cinéma. Ce film a 45 ans et reste toujours aussi flippant.
1965, Peter Watkins tourne cet édifiant docu-fiction d'anticipation produit par la BBC qui retourne sa veste au moment de sa diffusion pour cause de pressions des autorités britanniques. En effet, The War Games terrifie par son propos et nous donne à voir pas à pas les conséquences possibles d'une guerre atomique dans le sud-est de l'Angleterre. Œuvre politique maîtrisé, il faudra attendre plusieurs décennies avant de pouvoir trouver ce petit film de 50 minutes qui donne à réfléchir sur l'utilisation de l'arme nucléaire dans quelque conflit à échelle mondiale. Teinté continuellement d'une voix-off d'un grand flegme (on se croirait devant La Jetée de Chris Marker), on est surpris par les descriptions cliniques et désaffectées faites sur l'ensemble des situations, ce qui a pour conséquence de soutenir l'aspect froid et réaliste de ce quasi-docudrama angoissant.
Franchement incroyable, tellement réaliste qu'il en est vraiment effrayant mais une réalisation tellement maitrisé que l'on oublie que la caméra ne peux pas être là.
C'est sûr qu'il y a mieux niveau interprétation (à moins qu'ils ne découvrent leurs textes au moment où ils passent devant la caméra), mais le cachet de ce film-docu-fiction est indéniable, et les informations qui y sont distillées, font réfléchir à tout va. Impressionnant, rétro', mais terriblement d'actualité, il serait bon qu'il passe en prime time au moins une fois, car après l'avoir vu, on ne peut s'empêcher de rire face aux reportages sur le même sujet que nous sert la télé d'aujourd'hui...