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"Le Lion du désert", film de guerre historique américano-libyen réalisé par Moustapha Akkad, sorti en 1981.
Le réalisateur américano-syrien Moustapha Akkad signe ici son deuxième long métrage après " Le Message", qui fut le premier film racontant la naissance de l'Islam sorti en 1971. Le réalisateur change totalement de thème ensuite en produisant les films de la série "Hallowen". Moustapha Akkad trouvera la mort lors de l'attentat d'Amman en 2005.
Pour son second film Moustapha Akkad traite d'une page de l'histoire méconnue et jamais traitée au cinéma, la guerre de colonisation de la Libye par le régime fasciste italien à la fin des années vingt.
Un film bien réalisé et instructif sur cet aspect de l'Histoire sur une durée généreuse de presque 3 heures. Un récit historique autour de la figure du cheikh Omar al-Mokhtar, chef et organisateur de la résistance des bédouins libyens qui combattirent les envahisseurs italiens entre 1922 et 1931.
Un film avec Anthony Quinn et Irène Papas qui jouaient déjà dans le film " Le Message".
Le film fût censuré en Italie avant d'être diffusé à la télé en 2009, lors de la visite officielle de Mouammar Kadhafi. En Libye, le film, mettant à l'honneur la résistance libyenne fût largement diffusé et promu et fut un grand succès populaire.
Un film qui à le mérite de mettre en valeur l'histoire de la colonisation en Lybie, un bon film historique pour les passionnés d'histoire, qui, sans avoir les mêmes moyens, fait penser au grand classique "Lawrence d'Arabie", avec aussi Anthony Quinn dans le rôle d'un chef de guerre bédouin.
Le réalisateur américano-syrien Moustapha Akkad signe ici son deuxième long métrage après " Le Message", qui fut le premier film racontant la naissance de l'Islam sorti en 1971. Le réalisateur change totalement de thème ensuite en produisant les films de la série "Hallowen". Moustapha Akkad trouvera la mort lors de l'attentat d'Amman en 2005.
Pour son second film Moustapha Akkad traite d'une page de l'histoire méconnue et jamais traitée au cinéma, la guerre de colonisation de la Libye par le régime fasciste italien à la fin des années vingt.
Un film bien réalisé et instructif sur cet aspect de l'Histoire sur une durée généreuse de presque 3 heures. Un récit historique autour de la figure du cheikh Omar al-Mokhtar, chef et organisateur de la résistance des bédouins libyens qui combattirent les envahisseurs italiens entre 1922 et 1931.
Un film avec Anthony Quinn et Irène Papas qui jouaient déjà dans le film " Le Message".
Le film fût censuré en Italie avant d'être diffusé à la télé en 2009, lors de la visite officielle de Mouammar Kadhafi. En Libye, le film, mettant à l'honneur la résistance libyenne fût largement diffusé et promu et fut un grand succès populaire.
Un film qui à le mérite de mettre en valeur l'histoire de la colonisation en Lybie, un bon film historique pour les passionnés d'histoire, qui, sans avoir les mêmes moyens, fait penser au grand classique "Lawrence d'Arabie", avec aussi Anthony Quinn dans le rôle d'un chef de guerre bédouin.
Ce film anti colonialiste a le mérite de faire découvrir un aspect de l'histoire peu connu par ceux qui ne sont ni arabes, ni italiens. Ce n'est pas un chef d’œuvre, mais c'est un grand film épique. Beaucoup trop long certes mais avec pas mal de moyens pour les scènes de batailles. Le film a fait un tabac en Libye, on le comprend aisément avec un héros, Omar Mukhtar qui par grandeur d'âme, relâche des prisonniers alors que du côté italien, on nous montre des exécutions de civils, d'otages et de prisonniers de guerre.
Bon film qui hélas a mal vieilli. mais l'interprétation d'Anthony Quinn ou de Reed ou de Steiger en Mussolini sont superbes.
Rebelles libyens contre fascistes mussoliniens! Après avoir retracè les dèbuts de l'islam dans "Le message" (dèjà interprètè par Anthony Quinn), Moustapha Akkad èvoque un èpisode des guerres coloniales qui opposa les bèdouins libyens aux troupes mussoliniennes entre 1929 et 1931! Disposant de moyens considèrables, il reconstitue en Libye les ètapes marquantes de cet affrontement, comme la construction d'un mur de barbelès de 400 kilomètres dans le dèsert (une folie!). Mais, au-delà de la reconstitution historique, le cinèaste oppose deux conceptions du monde: celle de la sociètè occidentale et celle du monde musulman, à travers deux personnages peu ordinaires! Oliver Reed, en gènèral fasciste, affronte ici Anthony Quinn, chef charismatique de la rèsistance libyenne! Au final, Moustapha Akkad signe une superproduction qui allie le grand spectacle, le souffle de l'èpopèe à la volontè d'authenticitè...
Une curiosité ce film restituant la résistance Lybienne a la colonisation italienne à la veille de la seconde guerre mondiale. A noter que ce film en partie supporté par Khadafi est également érigé en symbole anti-colonialisme. Évidemment la réception de ce film par l Italie a été assez peu apprécié et longtemps bloqué dans sa diffusion. Ce film quelque peu engagé est intéressant et restitue avec des moyens Hollywoodien cet séquence historique, même avec des réserves c est un film qui mérite de l intérêt, car assez rare dans ce genre et sur ces évènements... mêmes financés par un dictateur désormais déchu.
C’était l’époque où tout grand acteur américain voyait comme une sorte de consécration l’opportunité de jouer un vieux chef de tribu buriné. Ici, en l'occurrence, c’est Anthony Quinn qui incarne Omar Al-Mokhtar, chef charismatique des tribus bédouines de Libye, qui résista pendant près de vingt ans à l’entreprise coloniale italienne jusqu’à sa capture et son exécution en 1931. Vision du grand producteur américano-syrien Moustapha Akkad, soucieux avant tout de rectitude historique et de réalisme culturel, ‘Le lion du désert’ fait sien un discours anticolonial sans ambages, ce qui n’était pas d’une évidence absolue voici quarante ans, y compris quand le pouvoir colonial en question faisait partie des perdants de la seconde guerre mondiale. Majestueux, plein d’emphase et, tout à sa volonté de souligner la noblesse du résistant et la vilénie des oppresseurs, ‘Le lion du désert’ ne s’intéresse toutefois que peu à l’intériorité et à l’humanité ordinaire de ses protagonistes comme c’est devenu la norme aujourd’hui , et préfère se concentrer sur la place occupée par Al-Mokhtar dans la Grande histoire. En dépit de ces caractéristiques un peu poussiéreuses, ou justement grâce à elles, ‘Le lion du désert’ fonctionne globalement de la même façon que toutes les grandes épopées historiques et désertiques des années 60 et 70 : de spectaculaires et ambitieuses scènes de bataille, quelques témoignages romanesques d’exactions pour bien appuyer la légitimité de la résistance et l’incontournable confrontation verbale, en forme d’échange de vues politiques, entre le combattant de la liberté et le représentant de l’ordre établi (ici, le général Graziani)...mais le film n’aura pas pour autant le même destin prestigieux qu’un ‘Lawrence d’Arabie’. Très régulièrement diffusé à la télévision libyenne (l’homme a toujours été présenté comme le symbole fondateur de la nation libyenne, et continue à être utilisé comme porte-étendard par les rebelles de l’est aujourd’hui), il fut tout simplement banni en Italie durant 30 ans pour outrage à l’honneur de l’armée, et considéré avec une certaine méfiance par de nombreux pays qui voyaient d’un mauvais oeil une superproduction appuyée et majoritairement financée par l’argent du colonel Kadhafi.
Les +
Grand film avec des belles scènes de bataille entre italiens et libyens.
De bons acteurs: Mussolini (Rod Steiger) peu présent mais toujours excellent, Omar Mukhtar (Anthony Quinn) charismatique. Il a été si bon que Kadhafi le fit citoyen d'honneur de Libye après le film en 1981.
Les -
Un poil trop long (notamment au début)
Des généraux italiens avec des têtes de Nazis (ils sont nombreux à avoir des yeux pas seulement bleus, mais d'un bleu très clair, pas courant chez des Romains)
Autour du film:
À sa sortie en Libye, ce film a été considéré comme un événement national. Cela peut s'expliquer par le fait qu'Anthony Quinn a longtemps été la star de cinéma américaine la plus populaire et célèbre du pays. En effet, il avait joué un notable arabe dans le film sur la révolte arabe pendant la Première Guerre mondiale "Lawrence d'Arabie" en 1962, et celui d'un autre notable arabe, lors du précédent film de Moustapha Akkad, "Le Message" en 1976, racontant la vie de Mahomet.
Grand film avec des belles scènes de bataille entre italiens et libyens.
De bons acteurs: Mussolini (Rod Steiger) peu présent mais toujours excellent, Omar Mukhtar (Anthony Quinn) charismatique. Il a été si bon que Kadhafi le fit citoyen d'honneur de Libye après le film en 1981.
Les -
Un poil trop long (notamment au début)
Des généraux italiens avec des têtes de Nazis (ils sont nombreux à avoir des yeux pas seulement bleus, mais d'un bleu très clair, pas courant chez des Romains)
Autour du film:
À sa sortie en Libye, ce film a été considéré comme un événement national. Cela peut s'expliquer par le fait qu'Anthony Quinn a longtemps été la star de cinéma américaine la plus populaire et célèbre du pays. En effet, il avait joué un notable arabe dans le film sur la révolte arabe pendant la Première Guerre mondiale "Lawrence d'Arabie" en 1962, et celui d'un autre notable arabe, lors du précédent film de Moustapha Akkad, "Le Message" en 1976, racontant la vie de Mahomet.
Ce film retrace les derniers mois d'Omar al-Mokhtar, chef de la résistance libyenne contre l'Italie colonialiste. La guerre stratégique entre les deux chefs militaires, le lion du désert et le général Graziani, est très bien montrée. Très beau film.
C'est vraiment étonnant de voir que ce film n'est pas si connu alors qu'il est dément. Akkad a un don, celui de prendre un film simple et de le transformer un chef d'oeuvre. Le lion du désert est un des meilleurs films de son genre. Et Anthony Quinn hooo super mortel
Très belle découverte que celle d'un épisode historique qui m'était jusqu'alors parfaitement inconnu.
Les faits évoqués dans cette fresque historique entre les fascistes italiens, colonialistes car en quête de "grandeur" face aux démocraties occidentales alors largement implantées en Afrique et les nationalistes libyens menés par Omar al Mokhtar sont saisissants. Sur le fond, c'est passionnant !
Sur la forme, le rythme est parfois un peu lent et la durée du film peut, pour celles et ceux qui n'auraient pas plus de curiosité ou d'intérêt à apprendre de cette lutte d'indépendance, rebuter.
Les interprétations sont quant à elles impeccables et captivantes. D'où cette bonne note pour un film qui a certes un peu vieilli mais qui n'a rien perdu de son intérêt historique.
Les faits évoqués dans cette fresque historique entre les fascistes italiens, colonialistes car en quête de "grandeur" face aux démocraties occidentales alors largement implantées en Afrique et les nationalistes libyens menés par Omar al Mokhtar sont saisissants. Sur le fond, c'est passionnant !
Sur la forme, le rythme est parfois un peu lent et la durée du film peut, pour celles et ceux qui n'auraient pas plus de curiosité ou d'intérêt à apprendre de cette lutte d'indépendance, rebuter.
Les interprétations sont quant à elles impeccables et captivantes. D'où cette bonne note pour un film qui a certes un peu vieilli mais qui n'a rien perdu de son intérêt historique.
Akkad livre une réalisation très simple, basique, on sent qu'il tiens surtout à donner un reflet fidèle de l'histoire ( notament avec l'integration de documents d'archives, ce qui permet au passage d'aprecier le grand travail realisé au niveau des decors) même s'il prend évidement parti pour Mukhtar. Il les aime ces "bédouins" qui resistèrent à l'Italie pendant 20 ans, et ça se sent, c'est communicatif. Comme la plupart des films qu'on adore, j'ai decouvert celui la quand j'était tout petit et à chaque visionnage je regrette qu'il soit aussi peu connu. Les plus frileux pourront le regarder rien que pour Anthony Quinn, époustouflant de charisme et de ressemblance avec le vrai Mukhtar.
En 1981, à l'occasion du 50ème anniversaire de la mort d'Omar al-Mokhtar, le réalisateur américain d’origine syrienne Moustapha Akkad rend hommage au ''Lion du désert'', dans une production américano-libyenne en partie financée par le colonel Kadhafi. On y voit quelques images aériennes des camps de concentration italiens. Comme un autre grand film du même genre ''La Bataille d’Alger'' de Gillo Pontecorvo en France, ''Le Lion du désert'' est longtemps censuré en Italie. À sa sortie, le président du conseil démocrate-chrétien Giulo Andreotti estime qu’il “porte atteinte à l’honneur de l’armée”. Le socialiste Bettino Craxi promet sans le faire de le diffuser sur la Rai. À sa descente d’avion à Rome en 2009, Mouammar Kadhafi porte à la boutonnière une photographie d’Omar al-Mokhtar entouré d’officiers coloniaux peu après son arrestation. La presse italienne s’interroge et la plateforme privée Sky diffuse aussitôt le film à plusieurs reprises. Ce film est incontournable. Peu importe les critiques et les notes, à voir absolument pour un enrichissement culturel certain.
tré bon film qui dénnonçe le colonnialiste,l'histoire 1 grand homme intrprété par antony quin(film avec des vidéos d'archive).période ou mussollilini
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