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Chuck Carrey
311 abonnés
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3,5
Publiée le 23 juin 2014
Pour son premier western en tant que réalisateur, Clint Eastwood fait dans le classique mais il le fait bien. "L'Homme des hautes plaines" a, comme de très nombreux autres westerns, pour personnage principal un homme mystérieux, qui cache bien son jeu et qui sait manier le revolver. Cet homme est joué par Clint Eastwood et il arrive dans une petite ville où 3 hommes vont venir lui chercher des embrouilles. Après leur avoir réglé leur compte, tout le village se met d'accord pour l'engager afin qu'il les aide a repousser 3 brigands qui sont justement en route pour cette ville. Comme précisé précédemment, ce synopsis est très classique. Clint Eastwood a préféré assuré son premier western plutôt que de tenter quelque chose de plus original. Du moins, c'est ce que l'on pourrait croire pendant une bonne partie du film. Car oui, bien que tout semble nous faire croire que l'on regarde un western banal, Clint Eastwood a dissimulé tout au long du récit de petits indices. Ces indices prendront tout leur sens seulement à la toute fin du film. Cette fin comporte un très joli twist assez réussi même s'il laisse supposer différentes interprétations. L'une pour laquelle on avait justement des doutes et l'autres beaucoup plus surprenante qui lorgnerait vers le fantastique. C'est cette dernière qui semble être la bonne, celle que Monsieur Eastwood a voulu nous faire croire au vu de l'ensemble du film. C'est en fin de compte seulement après ce twist final que ce banal western devient bien plus intéressant et donne presque envie de revoir le film avec cette nouvelle vision des choses. Cependant, pendant le reste du film, on assiste à un simple western sans grande surprise. On ne s'ennuie pas mais on n'est pas scotché non plus devant son écran. Même avec de bons acteurs et une bonne BO, cela ne suffit pas à rendre cette œuvre passionnante. "L'Homme des hautes plaines" est donc un western classique pas mal jusqu'à cette fin qui donne une autre envergure au film et qui permet de donner bien plus d'importance à un scénario qui paraissait jusque là assez fade.
Avec "L’Homme des hautes plaines", sa première réalisation, Clint Eastwood prouve qu'il est aussi bon réalisateur que bon acteur. Ce en quoi le film se distingue très nettement des autres westerns, c’est par sa très forte revendication fantastique. En effet, le scénario tout bonnement excellent et sa réalisation hors norme font du personnage de Clint Eastwood un fantôme lui attribuant toutes les caractéristiques du revenant. On ne connait ainsi jamais son nom, il reste la plupart du temps silencieux et sa simple présence rappelle à chaque habitant de la maudite ville ( on y reviendra tout à l'heure ) ses mauvaises actions, sa lâcheté surtout. Et puis, quand on lui tire dessus, il ne meurs pas ( la femme qui tente de l'assassiner dans la baignoire ). Ville fantôme également, que ce soit par ses habitants ( les scène du flashback, où l'on ne veut que leurs silhouettes ) ou par son allure ( repeinte en rouge et renommée "Hell" par le revenant ). Le spectre incarné par Clint Eastwood reviendra ainsi pour se venger ( enfin non mais les villageois insistant pour qu'il reste ) de la ville et de ses habitants, il n'hésitera ainsi pas à les humilier, les mettant en face de leur propre lâcheté en les obligeant à détruire eux-mêmes leur ville en la repeignant, mais aussi en faisant d'un nain le shérif, en détruisant le commerce et en allant même jusqu’à détruire les bâtiments ( l'hôtel ). On regrettera juste la maudite voix française pour le dernier dialogue du film ( ceux qui l'ont vue me comprendront, ceux qui ne l'ont pas encore vue vous me comprendrez ). Bref, Clint Eastwood commence sa carrière de réalisateur sur un coup de maître.
L'Homme des hautes plaines est vraiment un remarquable western, j'ai vraiment adoré et accroché a ce film qui est absolument merveilleux. Un de mes western préféré avec impitoyable, celui la est un énorme coup de coeur. Magnifiquement et magistralement bien réalisé et interprété par le grand Clint Eastwood qui encore une fois est prestigieux et imposant dans se western. La réalisation est tout simplement somptueuse, les plans de caméra sont sublime et la mise en scène soigné et travaillé, sa c'est de l'excellent boulot, bravo a Clint Eastwood, tout a fait remarquable. Le scénario est vraiment génial, très bien écrit et travaillé, riche en suspense et rebondissement surtout a la fin ou on apprend les motivation et l'origine du personnages de Clint Eastwood et c'est assez inattendu alors moins je dis chapeau bas. D'ailleurs le personnages de Clint Eastwood est vraiment énorme, toujours aussi impitoyable, sans pitié et sans état d’âme mais aussi très charismatique avec une pointe d'humour et toujours aussi magistralement bien interprétée par Clint Eastwood qui encore une fois est parfait dans se rôle qui lui va a merveille. les musiques colle parfaitement a l'ambiance du film. Voila ce western est une réussit. Je vous le conseil absolument. Un gros coup de coeur mais aussi un véritable chef oeuvre.
la catégorie Best Film of the world présente: L'homme des hautes plaines Clint Eastwood signe la son premier western en tant que réalisateur, des décors fabuleux, une histoire de vengeance, Clint joue la un cowboys solitaire arrivant dans une ville ou on lui propose de protégé les gens d'une bande de bandit qui à jurer de revenir tout détruire ! un super film pour les amateur de western et surtout du grand EASTWOOD !
L'une des premières réalisations de Clint Eastwood en 1973 est aussi un grand succès à la manière des films de Sergio Leone, genre dont il se détachera ultérieurement pour laisser place à des scénarios plus élaborés et davantage porteurs de messages. Ce western atypique reprend la thématique de la trilogie qu'il a tourné avec Leone, l'histoire d'un homme solitaire sans nom qui arrive dans un village et fait le ménage autour de lui. Le film a été tourné sur les rives de Mono Lake en Californie. Eastwood y apparaît misogyne (noter le viol sur la jeune femme) et y déroule sa vengeance sadique teintée de narcissisme. Un excellent western dans la même veine que Pale Rider qu'il réalisera en 1985.
Pour son premier western en tant que réalisateur, on peut considérer que Clint Eastwood combine l’influence de ses deux principaux mentors. En effet, on y trouve un univers, des personnages et une violence qui pourraient sortir de l’Ouest de Sergio Leone (associés à une musique de Dee Barton possédant par moments des faux airs d’Ennio Morricone) et une manière de filmer plus proche du classicisme hollywoodien (forme qu’il conservera tout au long de sa carrière), tout en faisant un clin d’œil à sa première réalisationspoiler: (une femme attaque un personnage avec une paire de ciseaux comme dans Un frisson dans la nuit) . Comme dans le reste de sa carrière, le cinéaste-acteur ne cherche aucunement la morale rendant son personnage principal détestable par certains de ses actesspoiler: (les deux viols dont le peu de considération qu’y accordent les personnages masculins montre le peu d’importance que les hommes accordaient à la condition féminine à cette époque) alors que d’autres lui donnent un aspect de redresseur de tortsspoiler: (il met sur le devant de la scène un nain et des mexicains accordant une revanche aux maltraités de la ville) . On découvrira au fur et à mesure les raisons de ce comportementspoiler: qui vise à punir les habitants de cette ville constituée d’hypocrites qui, sous des dehors de bons chrétiens, se méfient des étrangers (il suffit de voir comment l’Étranger est observé à son arrivée pour se rendre compte que,dès le départ, les habitants s’attendent à ce que celle-ci entraîne des dégâts) et sont collectivement responsable d’un acte abominable. Ainsi, le personnage incarné par Clint Eastwood, malgré ses agissements contestables, peut être vu comme une espèce d’ange de la vengeance venu pour punir ces faux dévots (surtout dans la V.O. où, contrairement à différentes versions étrangères dont la française, la personnalité de l’Étranger n’est jamais véritablement révélée : il peut être vu comme un membre de la famille du marshall Duncan ou comme le fantôme de ce dernier, réincarné sous une autre forme) . Le résultat est un western totalement maîtrisé où la violence n’est jamais éludée et où l’Ouest est montré sous un jour plus que réaliste (John Wayne refusera une proposition de collaboration avec Eastwood trouvant ce film trop révisionniste à son goût). Avec L’Homme des hautes plaines, Clint Eastwood prouve ainsi qu’Un frisson dans la nuit n’était pas un coup de chance mais qu’il est bel et bien un cinéaste sur qui il faut désormais compter.
L homme des hautes plaines est le premier western réalisé par Clint Eastwood . On est proche de l esprit des Sergio Leone avec qui il a déjà tourné la trilogie du dollar. C est seulement la deuxième réalisation après un frisson dans la nuit de Clint. Le réalisateur reste fidèle à ses principes . Son personnage demeure l'homme « Sans nom » et un étranger arrivant dans une ville qu'il ne connaît pas. C’est parfois minimaliste en dialogue et en décor mais le réalisateur a un talent pour vous faire rentrer dans l’histoire. Le scénario n'est pas extraordinaire au final en restant un film de vengeance venant de l'enfer (couleur des maisons, feu, punition, sentence, ...). Pas un super film pour Clint Eastwood qui fera mieux par la suite avec notamment impitoyable.
Un film étrange. A la fois un western violent (à la Sergio Leone), qui permet à Client Eastwood de peaufiner son personnage de vengeur solitaire, et une parodie de western, dans lequel Terence Hill et Bud Spencer auraient tout aussi bien fait l'affaire. Ce mélange des genres ne m'a pas convaincu.
C.Eastwood a dirigé un curieux western qui ne m'a guère convaincu.Apre,ennuyeuse,cette histoire de vengeance fraternelle ou le héros venu de nulle part se joue de la couardise des habitants d'une petite ville,manque de sens.Et est à mes yeux peu stimulante à suivre.C'est un peu délirant aussi comme peindre toutes les habitations en rouge vif.Une mauvaise passe dans sa pourtant brillante carrière!
Ce film m’a beaucoup déçu car je suis fan de Clint Eastwood et j’aime beaucoup les westerns. Mais là, le scénario est d’une nullité rarement vue. Certains passages sont tellement ridicules qu’on croirait assister à une parodie ! Tous les clichés y passent, le héros super rapide et précis avec un colt, les méchants qui terrorisent les habitants poltrons d’un petit village de l’Ouest. Sauf que ce héros incarné par Clint Eastwood n’est vraiment pas sympathique, il picole, il viole, il profite de la situation pour démunir ces pauvres bougres. Mais le vrai problème, ce sont les incohérences scénaristiques : les 3 méchants viennent facilement à bout de tout un village armé qui les attend avec des fusils sur les toits et dans le clocher alors qu’ils arrivent à découvert sur leurs chevaux... et ensuite ils mettent un temps fou à réagir lorsque l’un d’eux se fait sortir du saloon. Tout le monde reste figé... sans parler de « l’embuscade » où Clint doit être un sacré sprinteur pour contourner toute la colline en quelques secondes. Bref, c’est pas crédible du début à la fin, et je déconseille vivement ce western, de loin le plus mauvais que j’ai vu.
Western urbain dont on ne comprend pas bien le titre et qui a pour thème la vengeance. Je n'apprécie pas particulièrement ces paysages espagnols qu'on trouvait déjà dans les westerns spaghettis de Sergio Léone.Il faut dire qu'il les connaît bien, Clint, et que ça coûte moins cher qu'en Amérique.Parmi les bassesses humaines, la lâcheté est ici la plus évidente.
On va pas tourner vingt piges autour du pot, c'est mauvais. Franchement mauvais. Pourtant, au début, à défaut de présenter les critères du chef d'oeuvre, ça ne commence pas si mal. Eastwood déboule sur son cheval dans cette petite ville, tout vêtu de noir, cigare au coin des babines et dézingues les trois gusses qui lui cherchaient des noises. C'est plutôt cool quoi. C'est après que ça se gâte. Le film sombre complètement et l'on s'ennuie prodigieusement. Et en plus de ça, c'est filmé avec les pieds. D'accord, Clint n'en était alors qu'à son deuxième film; mais là, c'est quand même abusé. Ça n'est pas propre du tout. Cet "Homme des hautes plaines" a beau ne pas durer longtemps, il n'empêche, qu'à part au début, il est un véritable calvaire. Le générique de fin est libérateur.
L'Homme des Hautes Plaines, de et avec Clint Eastwood, est un western s'axant parfaitement parmi les autres du même nom et avec la même histoire, c'est à dire un homme inconnu arrive dans une petite ville et tue les bandits, recherchant vengeance ou gloire. C'est dire si l'originalité manque souvent dans ce genre de film. De plus, Clint Eastwood se montre ici sous un rôle des plus détestables, un homme arrogant et sûr de lui qui en énervera plus d'un. D'un ennui mortel du début à la fin, c'est donc avec bonheur que l'on accueille le générique libérateur.
Clint, mieux que Chuck Norris, fait jouir les pucelles quand il les viole sauvagement, évite toutes les balles dont il est criblé logiquement, rend service à la ville en tuant des innocents, ne vole que raisonnablement, et équitablement, les vilains habitants, fait des pures œuvres d'art en peignant avec du sang, donne des cours de citoyenneté à des pleutres demeurés, survit a peine égratigné à dix milles coups de fouet, arrive tout en dormant à deviner qu'on veuille le tuer, et d'un coup ne sait même plus viser juste pour que le film puisse continuer. Tant de puissance vulgaire et prétentieuse, ne fera malheureusement mouiller que les fans aux yeux crevés.
Un western situé entre le classique des Hawks, Ford, et les visions révolutionnaires du western de Leone, L'Homme des Hautes Plaines est un classique du western grâce à la vision d'un enfant du western et plus tard du cinema, Clint Eastwood.