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JoeyTai
20 abonnés
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2,5
Publiée le 21 novembre 2008
Avec un scénario plutôt intéressant et deux excellents acteurs, je m'attendais à un grand film. Tel ne fut pas le cas pour moi. Les prestations de nos deux bruns ténébreux de service sont très bonnes, mais le film a vieilli et les longueurs et scènes superflues abondent. Le classicisme de la mise en scène ne permet pas de donner assez de souffle. La voix inhabituelle de Charles Bronson peut déranger. A voir une fois, mais surement pas deux !
Delon / Bronson, avant le ratage de Soleil rouge, Adieu l'ami est celui qui faut voir. Ici le duo se narguent mais au fond ils se respectent. Tous deux se retrouveront fait comme des rats à l'intérieur d'une pièce coffre-fort. En sortiront-ils ?
En 1968, Alain Delon n’est pas encore au sommet de sa gloire mais il est déjà une énorme vedette qui a déjà tourné une partie des grands films qui resteront de lui. « Plein soleil » de René Clément en 1960, « Rocco et ses frères » suivi du « Guépard » de Luchino Visconti respectivement en 1960 et 1963 puis « L’insoumis » d’Alain Cavalier en 1964 et « les aventuriers » de Robert Enrico en 1967 ou encore « Le samouraï » de Jean-Pierre Melville en la même année sont autant de pièces maîtresse d’une carrière prestigieuse. Juste après avoir travaillé pour la première fois avec le taciturne Jean-Pierre Melville, il est contacté par le producteur Georges Silberman pour tenir le rôle-titre d’un film d’aventure écrit par Sébastien Japrisot et réalisé par à Jean Herman, ancien assistant dont ce sera le deuxième long métrage. Pour faire un coup commercial, les deux hommes pensent associer Alain Delon à un acteur américain. Delon qui vient de faire trois films à Hollywood, exige que celui qui sera recruté soit au moins doté d’une notoriété équivalente à la sienne. Un peu dédaigneux, il commence par refuser Charles Bronson qui pour des raisons financières, a été choisi essentiellement par Herman et Silberman. L’affaire se conclut quand même, amenant les deux hommes à se livrer une concurrence d’ego dont Jean Herman dira qu’elle a phagocyté une grande part de son énergie. Charles Bronson en particulier s’avère méprisant pour les méthodes de tournage françaises qu’il juge peu professionnelles. Cette ambiance plus que tendue se ressent jusque sur l’écran, les deux acteurs cabotinant à qui mieux pour la palme de la virilité et des regards figés face caméra. Le scénario déjà taillé à la serpe n’aide pas à calmer les ardeurs. Le spectateur doute donc très vite de la crédibilité de ce hold-up perpétré par deux anciens légionnaires dont l’un est un médecin capitaine (Alain Delon) qui pour se racheter de la mort de son meilleur ami qu’il a tué accidentellement, accepte de venir à l’aide de sa veuve (Olga Georges-Picot) en se laissant enfermer dans la chambre forte de l’entreprise où elle travaille pour placer dans le coffre des documents compromettants. On n’en saura jamais plus sur le fond de l’affaire qui importe peu, l’essentiel de l’opération étant de proposer un duel musclé entre Delon et Bronson le temps d’un week-end de Noël passé dans la fameuse chambre forte pour tenter d’ouvrir un coffre dont ils ne connaissent que quatre chiffres sur les six de la combinaison. Les temps de présence à l’écran des deux vedettes, examinés à la loupe par chacune d’entre elles ainsi que leur répliques font que l’ensemble paraît vite artificiel et totalement désincarné. On s’ennuie assez vite à la vision de ce film qui malgré ses carences évidentes aura tout de même atteint son but. : faire un bon score au box-office. Visiblement très déçu par cette expérience, Jean Herman ne s’éternisera pas derrière la caméra, préférant tout d’abord écrire des scénarios puis des romans sous le nom de jean Vautrin grâce auquel il est passé à la postérité. Paradoxalement, Alain Delon et Charles Bronson partageront encore une fois l’affiche trois ans plus tard dans « Soleil Rouge » de Terence Young. Mais « Il était une fois dans l’Ouest » de Sergio Leone sera passé par là, faisant de Charles Bronson une star mondiale.
Je me souviens d’un succès d’estime qui ne m’avait guère marqué. Aujourd’hui je le jugerai plutôt comme une série B mal ficelée, construite uniquement pour deux stars de l’époque (Delon belle gueule et Bronson la gueule) qui pantouflent comme ils peuvent dans une histoire tordue indigne de Sébastien Japrisot. Un coup de fatigue peut-être ? Rien à ajouter sinon qu’il ne mérite que l’oubli après l’ennui qu’il provoque.
Un superbe polar à la française, agrémenté de quelques notes d'humour de temps à autre. L'histoire se tient bien même si il faut avancer dans le film pour la comprendre totalement, ce qui au début créer un sentiment de confusion. La réalisation est efficace et Jean Herman arrive bien à mettre en valeur (notamment grâce aux plans sur les regards) son tandem vedette. Et quel tandem ! Deux stars internationales alors à l'apogée de leurs carrières. Charles Bronson le cow boy, accro à l'alcool et aux jeux avec des pièces de monnaie, fait rire souvent grâce à son côté détaché et son tic de dire "yeahhh". Alain Delon quant à lui est toujours aussi charismatique. Tantôt avec un sourire charmeur, tantôt avec un regard bleu glacial. Il est lui aussi drôle et une fois encore très élégant, voir même très classe (scènes finales). A voir absolument!
Il y a beau avoir les charismatiques Alain "la belle gueule" Delon et Charles "la gueule" Bronson Adieu l'ami est pourtant à mon grand regret un polar n'ayant rien de remarquable. Scénario touffu, longueurs inutiles, je suis relativement déçu et dire que cela faisait des années que j'espérais voir Adieu l'ami avec ses 2 acteurs que j'adore. Jean Herman (qui signe des romans sous le nom de Jean Vautrin) me semble plus à l'aise avec une plume à la main lorsqu'il signe Les aventures de Boro avec son complice Dan Franck que lorsqu'il tient une caméra.
Quel film! Il va entrer directement dans ma liste des classics!
Le Duo DELON/BRONSON qui semble bizarre au début fonctionne à merveille. Le scénario est une perle d'action et de suspense. Le remake devrait être un jour envisagé. Quel plaisir de voir un film de casse devenir ensuite un thriller à tiroir...
La rencontre entre deux géant du cinéma, à savoir Alain Delon et Charles Bronson. Un histoire tirée d’un roman de Sébastien Japrisot. Un scénario intéressant et deux excellents acteurs.
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3,0
Publiée le 22 août 2013
Bronson-Delon: un tandem explosif!Charles Bronson n'a jamais tournè en Europe quand le producteur français Serge Silberman lui propose le rôle de Propp!Sur le tournage l'acteur ne s'entend pas avec le rèalisateur Jean Herman mais pourtant Bronson fait impression face à Delon!Le film est un tel succès que le grand Charles reste en Europe pour tourner le mythique film de Lèone "il ètait une fois dans l'ouest"!Un face à face cruel et feutrè qui donne tout son poids à cette rèalisation de bonne facture pour ce solide polar tournè à l'amèricaine avec un duo de choc...
A voir déjà pour l'affiche (Alain Delon et Charles Bronson, excusez du peu). A voir aussi pour les multiples facettes du film : le premier tiers est plutôt classique avec pas mal d'action, la seconde partie propose un huis clos très original, enfin dans le dernier volet il s'agit d'un film policier dont la fin surprendra.
Mettant à l'affiche Charles Bronson et Alain Delon, «Adieu l'ami» est aujourd'hui devenu un petit classique du cinéma français. Les deux personnages principaux, qui ne sont pas vraiment bons amis vont pourtant être amenés à collaborer, pour ouvrir un coffre. Ce film est divisé en trois parties: la première reste assez classique, on va l'appeller la "partie préparation", la deuxième partie (la meilleure) est un huis clos original et étouffant et la troisième partie se présente sous la forme d'une enquête policière un peu mollassonne dont l'épilogue en surprendra plus d'un. Porté par un duo d'acteurs très inspirés, «Adieu l'ami» est un film convenable mais il est difficile d'en tirer des conclusions. A voir tout de même.
Un film sous forme de duel. Déjà ça partait mal. Un réalisateur français avec des acteurs français et un auteur français qui tourne un film en anglais. Vraiment nul. Sur la forme, il y a ce silence pesant. Cette épaisseur désagréable. Ce décor froid et sur la forme une histoire plutôt étrange et très peu passionnante pour moi. Je passe.