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weihnachtsmann
1 142 abonnés
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4,5
Publiée le 11 mars 2015
Le film aurait pu s'appeler "la vie torturée de Van Gogh" tant cet homme était en quête éternelle de lui-même. Une très belle biographie d'un homme dont "les tableaux viennent à lui comme dans un rêve". Tout est soigné et élégant. Il y a un certain académisme, mais Douglas incarne tellement bien le peintre qu'on est emballé par ce destin magnifique.
La vie passionée de Vincent Ven Goge : Un très beau biopic, plein de couleur, plein de rythme et de poésie, a l’image du personnage qu’elle représente : un peintre. Vraiment, j’ai beaucoup apprécié ce biopic qui déjà règle d’or pour moi pour un biopic : ne jamais déteindre l’image du personnage qui a vécu. Et malgré le coté dramatique de sa vie, je trouve que ce film représente très bien son inspiration. Car moi avant ce film, je connaissais que de nom et de part ses œuvres ce chez Vincent. Et je trouve que ce film est fort intéressant, même pour un amateur comme moi qu’il connait très peut de chose sur lui, et je trouve que le film est très pédagogique sur sa vie. Et qu’est ce que sa doit être ce film pour un fan de ce peintre. Donc voila, l’histoire est vraiment prenant, très rythmé et c’est aussi un film psychologique très bien travaillé. Car le personnage est assez tourmenté, en quête de paix intérieure, de recherche du bonheur et d’inspiration qui va trouver jusqu'à la folie. La dernier partie montré bien l’état et la solitude incombé de cette homme. Et il fallait un très bon acteur pour l’interprété et Kurt Douglas est juste magistrale, il n’interprète pas le rôle, il le vie et il est en plus très ressemblant. Les autres acteurs sont tous aussi bon. Et merci pour tous les musées d’avoir contribué au film pour fournir les œuvres du maitre. Et que dire de la mise en scène qui est juste parfaite, on dirait des tableaux les images que l’on a, avec des milliers de couleur, le soleil… vraiment, les tableaux de Van Gogh prennent vie. Donc voila, un biopic soignée et prenant, chapeau l’artiste.
La Vie Passionnée De Vincent Van Gogh est un très bon film. Même si l'on est à la base pas intéressé, ou attiré comme moi par le grand peintre qu'est Van Gogh, il faut bien l'admettre ; ce n'est pas grave car cela n'empêchera pas d'apprécier le métrage et cela me conforte à l'idée de m'y avoir un peu poussé à le regarder car nous sommes ici en présence d'un grand film qui relate de manière admirable et excellente la vie tourmenté et mouvementé du célèbre peintre. Une réalisation magistrale et parfaite surtout pour l'époque avec des couleurs vives qui rappellerons et mettrons en abîme certains tableaux de Vincent Van Gogh. La bande son aurait pu servir encore mieux cette sublime réalisation mais qu'importe puisqu'elle est tout de même présente et passable. Du fait de cette réalisation parfaite, le film n'a pas pris une ride en tout cas pour moi et n'a donc pas vieilli. Malheureusement on trouvera quelques petites longueurs mais rien de bien méchant pour autant. Le gros point fort ira pour le casting et les interprétations aux petits oignons des acteurs où Kirk Douglas joue à la perfection et est habité par son personnage du peintre Van Gogh car il excelle dans ce rôle et bénéficie avec ce film de l'un de ses rôles les plus importants de sa carrière, Anthony Quinn brillant dans le personnage de Paul Goguin et les bons James Donald, Pamela Brown. En clair un très bon biopic considéré même comme le meilleur se concentrant sur la vie du célèbre peintre, dont je ne puis pour le moment en juger mais où je ne peux que vous recommander celui-là qui reste un grand et beau film qui maîtrise parfaitement son sujet. Pourtant pas le genre auquel j'affectionne ni même son sujet, il est un incontournable du cinéma à voir. Ma note : 8/10 !
Deux méga stars et un des réalisateurs majeurs de son époque pour un biopic sur Van Gogh, qui est surtout tiré du livre "Lust for Life" de Irving Stone. La vie de Van Gogh n'est donc pas parfaitement fidèle et notamment sur quelques inversions chronologiques. Néanmoins il y a un réel soucis de réalisme, tourné notamment sur les lieux mêmes que Van Gogh a visité le scénario se focalise surtout sur la psychologie du peintre et sa détresse émotionnelle. Le seul réel soucis est sur la musique, qui, parfois, semble avoir été composée pour un western (?!). Ca reste un très beau film, une oeuvre pictural qui sied magnifiquement au style Van Gogh.
Visuellement cette biographie, réalisé en 1956 par Viincente Minnelli, sur Vincent Van Gogh est vraiment magnifique et l'histoire particulièrement appréciable à suivre. En tête d'affiche, nous retrouvons l'immense Kirk Douglas qui nous offre une prestation grandiose et proprement puissante dans le rôle du célèbre peintre néerlandais, et nul doute que ce rôle restera parmi les plus intéressante de sa carrière. A ses côtés, nous retrouvons avec plaisir le grand Anthony Quinn dans le rôle de Paul Gauguin, que l'on verra malheureusement très peu et seulement dans la seconde partie du film ( ce qui ne l'empêchera pas d'obtenir l'oscar du meilleur second rôle ). Hormis son excellent casting, cette oeuvre se distingue aussi par une superbe photographie en couleur qui permet d'apprécier les tableaux à sa juste valeur , d'une mise en scène judicieusement tourné en Cinemascope et d'une partition musicale de Miklos Rosza assez inoubliable. On passe donc un très bon moment à visionner ce long métrage et il se trouve d'ailleurs bien plus réussi que celle que tournera par la suite Maurice Pialat en 1991 avec Jacques Dutronc dans le rôle principal. Un film à clairement découvrir pour tous les amoureux de Van Gogh et de la peinture en règle général.
Le film biographique dit aujourd'hui biopic est une spécialité hollywoodienne qui commença à faire fureur dans les années 1930 sous l'impulsion de la Warner qui vit son acteur fétiche de l'époque Paul Muni décrocher un Oscar pour son interprétation de Louis Pasteur dans le film de William Dieterle ("La vie de Louis Pasteur" en 1936). Dans la foulée, les deux hommes décrochent à nouveau la timbale avec "La vie d'Emile Zola" en 1937 (Oscar du meilleur film). Juste après, ils enchaîneront avec une biographie du Président mexicain Benito Juàrez. La mode était lancée, elle est encore aujourd'hui bien vivace. Irving Stone romancier spécialisé dans la biographie d'artistes a pris pour thème en 1934 et pour titre de son livre : "La vie passionnée de Vincent Van Gogh". Dès 1940, la Universal lui avait demandé de rédiger un scénario à partir de son livre, sans plus de suite. En 1945, la Warner envisage d'adapter le livre avec Paul Muni dans le rôle-titre. En 1946, c'est la MGM qui achète les droits dans l'idée de confier le rôle à Spencer Tracy, mais Dalton Trumbo en charge de l'adaptation est blacklisté et le projet finit par s'enliser. A tel point qu'Irving Stone impatient de voir son livre enfin porté à l'écran, s'imagine prendre les choses en main lui-même à la fin du délai de dix ans au bout duquel il retrouvera ses droits si aucune adaptation n'a été mise en chantier. Entre temps, John Huston a réussi un coup d'éclat pour la United Artists avec "Moulin Rouge", film flamboyant à l'esthétique superbe retraçant le parcours chaotique dans le Montmartre de la Belle Epoque de Toulouse Lautrec. La MGM se dit alors qu'il faut saisir l'occasion de réaliser enfin le film sur ce peintre au parcours encore plus tragique que celui de Lautrec. Mais il faut que le tournage soit lancé avant le 31 décembre 1955. C'est ce challenge que Vincente Minnelli qui vient de finir le montage de "La toile d'araignée" propose de relever à Dore Schary, le producteur du studio avec lequel il s'entretient de son avenir en mars 1955. Mais Schary impose au réalisateur de mener à bien un autre projet avant de s'immerger dans la vie tourmentée de Van Gogh. Ce sera "Kismet" que Minnelli va achever sans enthousiasme. Alors dans une période faste tant au niveau personnel que professionnel, le réalisateur s'affranchit de tous les obstacles, conscient de tenir un sujet où sa sensibilité graphique pourra pleinement s'épanouir. Devant une nouvelle fois baisser pavillon devant l'obligation qui lui est faite de réaliser le film en Cinémascope, procédé qu'il abhorre, il obtient en revanche la possibilité d'utiliser la pellicule Ansco Color alors supplantée à la MGM par le procédé Eastmancolor, qu'il juge impropre à rendre la gamme de couleur inspirée de celle de Van Gogh qu'il veut donner à son film. Un laboratoire sera rouvert spécifiquement par le laboratoire Ansco pour la circonstance. Kirk Douglas qui a déjà tourné avec Minnelli et dont la ressemblance avec le peintre hollandais est évidente s'impose très vite tout comme Anthony Quinn pour le rôle de Paul Gauguin qui accomplit un court et douloureux compagnonnage avec Van Gogh à Arles. Pour plus de vraisemblance, le tournage se déroulera en Europe sur les lieux exacts où vécut et peignit Van Gogh. Cerise sur le gâteau, la MGM obtient de tous les grands musés l'autorisation pour Minnelli de photographier les toiles essentielles du peintre afin de pouvoir mettre en relation avec son œuvre les différentes étapes du parcours déceptif de Van Gogh. Tout est donc réuni pour pouvoir rivaliser avec le travail de Huston. Heureux dans sa vie, motivé par le planning à respecter, pouvant compter sur un acteur en complète symbiose avec le rôle dont il suffit juste de contrôler l'ardeur, Minnelli se montre très inspiré, parvenant à retranscrire l'atmosphère de l'époque sans les affèteries qui parfois encombrent son travail et à mélanger avec maestria sa palette graphique avec celle du peintre. Sans aucun doute le réalisateur est ici à son meilleur. Son Van Gogh est un de ces êtres qui ressentent plus que les autres, ne parvenant pas à entrer en communication avec autrui en raison d'une exaltation qui effraie et progressivement les isole. La discussion âpre avec Gauguin au sujet de leur vision respective de l'art remarquablement écrite par Norman Corwin est le reflet exact de ce que l'on peut ressentir à la vue de leurs tableaux. L'ambition de Minnelli au-delà de divertir est aussi d'être didactique pour éclairer les regards profanes. Sans doute dans un sentiment d'urgence inhérent au délai à respecter mais aussi au caractère tourmenté du sujet, il recourt à une simplicité et à une concision, plutôt rares chez lui, qui font la force des grands films. Formidablement accueilli le film sera un succès. Bizarrement Yul Brynner emporte l'Oscar en 1957 devant un Kirk Douglas qui ne sera jamais récompensé par ses pairs. Heureusement Anthony Quinn sera oscarisé dans la catégorie second rôle. Encore aujourd'hui le film fait référence et se complète en parfaite harmonie avec le "Van Gogh" de Pialat plus introspectif et uniquement centré sur les derniers jours de l'artiste à Auvers-sur-Oise. A voir absolument.
Vincente Minnelli rend un magnifique hommage au peintre avec ce biopic flamboyant, aux couleurs sublimes, porté par l'interprétation intense de Kirk Douglas.
« La vie passionnée de Vincent Van Gogh » est la réalisation d’un désir profond de Vincente Minnelli de porter à l’écran le roman biographique d’Irving Stone « Lust for Life ». Pour cela il dut adapter « Kismet », musical de Broaadway que le cinéaste détestait à cause de son mauvais goût, et accepter une réalisation en Cinemascope, format qui selon lui convenait mal au côté intimiste, analytique et resseré qu’il voulait développer. Toutefois il imposa l’essentiel : ses choix colorimétriques. Ainsi il refusa le Technicolor qu’il jugeait un peu trop à plat et pas assez nuancé, obligeant la MGM à racheter les stocks d’Ansco Color (rebaptisé Metrocolor au générique) et d’obtenir que le laboratoire de développement reste ouvert. A partir du scénario remarquable de Norman Corwin le réalisateur offre un festival visuel d’une précision impressionnante (normal pour ce type de peinture), due en partie à un travail important quant à la préparation et la confection des story boards. Des paysages aux tableaux et des personnages aux portraits, Vincente Minnelli, dessinateur et coloriste est un véritable artiste allant jusqu’à faire peindre en jaune paille au pied d’une meule, rendant le paysage encore plus près de la toile. La mise en scène époustouflante reste d’une telle élégance qu’elle ne se perçoit presque jamais (zoom, travelling, contre champ, grues), entraînant de la part des analphabètes du septième art, groupe qui porte en son sein quelques critiques cinématographiques, le qualificatif d’académisme. Ajouter une direction d’acteur superlative avec en tête Kirk Douglas, habité par le rôle, face à Anthony Quinn (Oscar du meilleur second rôle) campant superbement le détestable Paul Gauguin et une galerie de personnages secondaires des plus justes. Retraçant le cheminement de Vincent Van Gogh, de la Belgique à la Provence, de son christianisme si catholique et miséricordieux qu’il en est incompatible avec un engagement protestant, au grand dam de son pasteur de père. Cette partie dans les mines permet au cinéaste de forcer le trait sur l’hypocrisie de la religion des forts (le protestantisme) et de montrer au passage l’horreur d’une vie dont le rêve est absent. Contraste avec la Provence, les gens simples, le soleil et un monde magnifiée dans la peinture du génie. Enfin, pour n’oublier personne, la musique de Miklós Rózsa accompagne les voyages successifs du peintre des abîmes vers la lumière, même si par moment elle a une étonnante résonance biblique. Un chef d’oeuvre, mais il est possible de lui préférer le minimaliste drame psychologique “Vincent et Théo” de Robert Altman et sa démarque française, le “Van Gogh” de Pialat, mais nettement moins soporifique, qui ne s’intéressent véritablement qu’à la dérive mentale du personnage, mais ni à son parcours et encore moins à son art qui se trouve rangé au rang de prétexte. Dommage pour une des peintures les plus importantes de l’histoire, que le grand Vincente Minnelli a su brillamment illustrer, empruntant un nombre de toiles et de dessins (la liste des musées et collection est impressionnante) conséquents, sorte de catalogue d’une exposition géante.
Ce biopic m'a séduit par sa magnifique photographie auréolée de technicolor qui met les oeuvres de Van Gogh dans un véritable écrin. Après avoir été cet hiver sur ses traces dans la région d'Arles, je reste néanmoins déçu par ce film lent où la folie de l'artiste me semble en outre mal décrite.
Quant un des plus grand plasticien du 7eme art raconte la vie tumultueuse d’un génie de la peinture, ça donne un film de toute beauté. Par la magie du montage, Minnelli juxtapose ses propres images au toiles du maître, on mesure ainsi ce que le cinéma doit à la peinture, on sent d’ailleurs le metteur en scène réellement passionné par ce sujet. Seul bémol, la musique un peu trop présente, qui souligne inutilement les émotions.
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4,0
Publiée le 23 février 2010
Vincente Minnelli, qui peut-être considèrè comme l'un des rènovateurs de la comèdie musicale à l'ècran, a tournè en 1956, "La vie passionnèe de Vincent Van Gogh", d'après le roman mèdiocre d'Irving Stone! Dans ce film brillant, ce sont les toiles du peintre, magnifiquement photographièes par un procèdè spècial, qui laissent finalement la plus grande impression! Bien que les èpisodes de la vie de Van Gogh soient dramatisès correctement, ils n'atteignent certainement pas à l'intensitè des peintures! Les extraits des lettres de Vincent à son frère Thèo (jouè par James Donald, qui les lit admirablement) sont bien choisis! Interprètation puissante de Kirk Douglas en Van Gogh, permettant à l'acteur de crèer un portrait qui a de l'autoritè, de la vèritè et du tragique! Anthony Quinn, qui reçut l'Oscar du meilleur second rôle bien mèritè pour sa prestation de Gauguin, joue avec un humour sombre, suggèrant à la perfection l'ègoïsme tyrannique de son comportement envers Van Gogh! Un grand film où tous les malheurs du gènie sont montrès sans tricherie, dans toute leur aride et amère solitude...
Du très beau cinéma Hollywoodien, tant au niveau de la forme que du fond. Loin de signer un anodin biopic, on sent au contraire un cinéaste transcendé, inspiré par celui qui reste aujourd'hui sans nul doute l'un des plus grands peintres de l'Histoire. On ne peut être en effet qu'admiratif du travail de Minnelli, que ce soit par ses somptueuses couleurs évoquant magnifiquement les tableaux de Van Gogh, que par la puissance de son récit, ou il montre un Van Gogh avant tout humain, en proie à la douleur et au déchirement, mais sans jamais tomber dans le misérabilisme, l'ensemble gardant toujours une grande dignité. Le film est également soutenu par une somptueuse musique signé par le grand Miklos Rosza, et Kirk Douglas livre une prestation intense : vous l'aurez compris : si vous aimez la peinture (et même si vous ne vous y intéressez pas), "La Vie passionnée de Vincent Van Gogh" est indispensable. Brillant.
C'est un bon et beau (très belle photographie) film mais La Vie passionnée de Vincent Van Gogh souffre aussi d'une mise en scène trop académique typique de son époque qui convenait pour d'autres histoires mais pas pour celle d'un peintre tourmenté comme Vincent Van Gogh. Ce dernier est bien joué par Douglas et il y a Quinn en Gauguin mais ce film semble trop sage quant à Miklós Rózsa sa musique (pourtant jolie) est celle d'un western.
LA VIE DISSOLUE DE VINCENT VAN GOGH. Comme le musée du Louvre, au bout d'un certain moment, pour un non passionné, l'ennui nous guete. Si tout nous permet de comprendre et d'apprendre la vie d'un grand artiste, il manque cette étincelle...