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Un visiteur
3,0
Publiée le 14 novembre 2013
À regarder bourré, entre potes, et y'a moyen de bien se marrer. Ce film est la définition même du "n'importe quoi", ça en ferait presque mal à la tête. Le concept est simple: prendre un vieux navet (ou nanar) asiatique, incruster un acteur américain dans l'image, et refaire les dialogues (d'ailleurs, autre conseil: regardez-le en VF). Je trouve pas de mots pour décrire ce film tellement j'ai peur de savoir ce qui se passe dans la tête du réalisateur. Pour donner un exemple de l'ambiance de ce film, c'est le seul dans lequel j'ai vu un réalisateur justifier le fait que des personnages parlent sans ouvrir la bouche: il suffit de les faire passer pour des ventriloques. Si vous regardez ce film sobre, prévoyez de l'aspirine.
un film a ne prendre au second degré cette comédie et très loufoque qui se fout de la gueule des film de hongkong des années soixante dix il possède sont lots de scène culte notamment la scène du combat contre la vache qui et énorme a découvrir par curiosité.
S'il reste peu connu du grand public, l'acteur-réalisateur-scénariste Steve Oedekerk a pourtant œuvré sur bien des films avec par exemple Ace Ventura en Afrique et la série déjantée "Thumb Wars". Pour son quatrième long-métrage, le comique américain s'intéresse au collage film et reproduit le même procédé que Lily la Tigresse, Les Cadavres ne portent pas de costard ou encore La Classe américaine, c'est-à-dire prendre un vieux film étranger, le remonter et le redoubler intégralement afin d'en faire une comédie burlesque. Sauf qu'ici, Oedekerk va carrément rajouter des séquences inédites et s'incruster lui-même dans le long-métrage de l'époque, en l'occurrence Le Tigre tend le poing de et avec Jimmy Wang Yu... Nous sommes ainsi face à un scénario classique où un être élu va, une fois devenu adulte, devenir un redoutable guerrier souhaitant se venger du meurtre de ses parents par le terrible Monsieur Méchant. Mais comme tous les héros, il n'est pas encore prêt... Dit comme ça, Kung Pow peut paraître sérieux mais c'était sans compter sur l'esprit incroyablement allumé de son auteur qui va ajouter à cette histoire cousue de fil blanc un humour fracassant. Lourd pour certains, hilarant pour beaucoup, cet humour fait pourtant la force du film : dialogues débiles, synchronisation des doublages volontairement décalée, ricanements incessants et logique absente sont la base de ce film de kung fu peu conventionnel qui se moque finalement plus des exploitations occidentales des films du genre que du long-métrage original lui-même. Ainsi, Oedekerk nous bluffe avec une parfaite incrustation de sa personne dans ce métrage datant de 1976, se collant sur Jimmy Wang Yu himself. Grimaces, gags lourdingues et conviction à toute épreuve sont là pour plaire au spectateur, le tout étant accompagné de combats ridiculement drôles, de bruitages ringards et de musique parfois complètement inappropriée. Pour le reste, les effets visuels ne sont pas très réussis (la célèbre scène de combat contre la vache numérique en est le parfait exemple) et quelques gags de répétition peuvent facilement lasser mais dans l'ensemble, Kung Pow est une petite prouesse technique renversante et une comédie franchement désopilante pour peu que l'on se laisse entraîner dans l'aventure.
Une parodie complétement délirante et assumée de vieux films de kung fu asiatiques. D'ailleurs c'est même pire qu'une parodie puisque la trame principale est un véritable film d'époque, Steve Oedederk, plus pété que jamais a simplement refait tous les doublages, plus débiles et décalés (oui vraiment décalés !) que jamais et y a intégré de nouvelles scènes, avec lui-même en élu, encore plus bêtes que le doublage ! C'est franchement à prendre au 10ème degré mais pour peu que l'on rentre dans le délire, on peut passer un vrai moment de franche rigolade, privilégiez par ailleurs le visionnage entre potes. Au delà de l'aspect parodique et totalement idiot, Oedederk fait tout de même preuve d'inventivité, ça va même au delà avec des idées abracadabrantes de mise en scène et des créations totalement à côté de la plaque. Je comprends tout à fait que ça puisse ne pas plaire mais je garderai ce souvenir impérissable d'une soirée de fous-rires improbables devant cet ovni que je n'ai pas connu si souvent. Dommage mais prévisible que sur la durée, le délire ne tienne pas et devienne bien lourd, on ne peut pas nier que l'on a hâte que la fin intervienne. A classer dans les inclassables justement.
Une parodie de nanar asiatique des années 70, digne d'une production de Ed Wood version arts martiaux. A ce point de débilité, on ne peut qu'être fan. Ou pas...
Sur le modèle de La Classe américaine (Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, 1993), Kung Pow: Enter the Fist opte pour le mashup et détourne le film hongkongais Tiger and Crane Fists (1976) pour mieux mettre à nu les rouages si souvent utilisés par le cinéma d’arts martiaux : une quête manichéenne, des combats invraisemblables, le recours à des supports spirituels voire magiques, une romance courtoise qui aboutit lorsque ladite quête est achevée etc. Avec des effets spéciaux particulièrement soignés, Steve Oedekerk s’insère dans un long métrage sérieux (mais bis) pour y faire son show : il réussit à convertir son comique excentrique en une défilade de sketchs savoureux, suivant un rythme effréné qui faisait déjà la force du second volet des aventures du détective Ace Ventura (When Nature Calls, 1995). La lourdeur des blagues et le recours massif à l’absurde – voir à ce titre l’achat de « noix » auprès d’un commerçant ambulant – se heurte à la retenue et aux codes sociétaux d’une Chine médiévale fantasmée. Aussi le film vaut-il pour le dialogue qu’il opère entre deux cultures et deux époques, introduisant un téléphone portable dans la main d’un personnage plus habitué à manier la plume pour communiquer. Sans oublier que ce dialogue est également celui des doubleurs et bruiteurs américains et français, qui s’en donnent à cœur joie au point de s’amuser à mettre en abyme leur travail : les aboiements du chien subissent un décalage son, les paroles doublées ne coïncident pas avec le mouvement des lèvres voire semblent les résumer. Bref, un régal !
Vraiment lourd ce film, je me suis ennuyé a mourir bien qu'il dure 1h10. Je suis pourtant adepte de ce genre de film mais la c'est le bouquet : les dialogues sont quasi les memes pendant tout le film, de meme pour les sequences video qui sont auto reverse 3-4 fois (Scene du vieux maitre+mort)...
De loin je préfere HOT shot dans le meme genre, y'a vraiment pas de quoi rire dans KUNG POW
J'ai été très très étonner de voir que se film était aussi bien noté parce que franchement c'est un des pires film que j'ai regardé, et j'en ai vu des navets. C'est d'un nul au début je me suis dit "non c'est une blague le vidéoclub c'est planté il m'ont donné un film pirater ou je ne sais quoi ça peut pas être ça". Les dialogues sont digne des pires détournement amateur, je préfère très largement un bon mozinor à cette chose
A la base, je m'attendais à une comédie drôle et déjanté dans le genre de "Crazy Kung Fu". Déjanté, "Kung Pow" l'est assurément mais drôle.... jamais. Au contraire, ce long métrage accumule les lourdeurs pour un résultat ultra amateur tant dans la réalisation que dans l'écriture des dialogues. De quoi faire passer un film comme "Y a-t-il un pilote dans l'avion ?" pour une oeuvre de haute subtilité humoristique. On retrouve d'ailleurs des détournements nettement plus réussis sur le net comme ceux de Mozinor. Du coup, on s'ennuie ferme devant 1h20 de débilités. Facile, puéril, nanardesque, "Kung Pow" est une purge totale que je déconseille fortement.
Parodiant les films de kung fu, loin des blagues simples d'un "y'a t'il un flic ou un pilote..." à ne pas mettre entre des mains non initiés à cette douce folie ! Dés les premières minutes on se fait enchaîner par un doublage des voix à l'ancienne, une image vieilli, et des situations réellement "débiles" dans le bon sens du terme !, 1 chance sur 2 de scotcher devant cet ovni !
Ce film est assez nul ! Les blagues décalées sont d'un mauvais niveau pas comme dans shaolin soccer par exemple. Les quelques rares scènes marrantes n'effaceront pas la faiblesse des autres blagues. Dommage, c'était bien pensé.
J'ai regardé Kung Pow par hasard, en tombant sur lui parce que quelqu'un en parlait ici ou sur un autre site, et j'ai lu la critique d'un (ou d'une) certain(e) "Baghera Jones", sur Allociné, qui a écrit "À regarder bourré, entre potes, et y'a moyen de bien se marrer. Ce film est la définition même du "n'importe quoi", ça en ferait presque mal à la tête. Le concept est simple: prendre un vieux navet (ou nanar) asiatique, incruster un acteur américain dans l'image, et refaire les dialogues (d'ailleurs, autre conseil: regardez-le en VF). Je trouve pas de mots pour décrire ce film tellement j'ai peur de savoir ce qui se passe dans la tête du réalisateur. Pour donner un exemple de l'ambiance de ce film, c'est le seul dans lequel j'ai vu un réalisateur justifier le fait que des personnages parlent sans ouvrir la bouche: il suffit de les faire passer pour des ventriloques. Si vous regardez ce film sobre, prévoyez de l'aspirine.". Pour la première fois, je me dis que cela vaut le coup de citer intégralement une critique de spectateur, car elle m'a donné envie de voir Kung Pow grâce au concept du film décrit dans le commentaire, mais aussi parce que je suis entièrement de son avis, au point de mettre la même note. Enfin... je ne suis pas d'accord pour la dernière phrase qu'il ou elle a dite, mais sinon, je valide l'ensemble ! Et je constate que nous nous trouvons pile dans la moyenne des critiques spectateurs. Un signe...