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pierrre s.
423 abonnés
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4,5
Publiée le 7 juin 2018
Passionnant! Ce documentaire nous offre un moment aussi rare que précieux, une plongée dans l'intimité d'un groupe de sportifs de haut niveau . Pas de voix-off ni de commentaire, uniquement des moments de vie pris sur le vif, qui nous parviennent avec vérité et sincérité.
C'est que du bonheur, il n'y a rien d'autre à ajouter. C'est un pur plaisir de suivre l'épopée de l'équipe de France, championne du monde de football en 1998.
Génial ! Enormissime ! Pourquoi ai-je attendu si longtemps pour le voir. Franchement bien foutu, intime sans être gênant, une plongée dans l'aventure d'une coupe du monde, notre coupe du monde en France, c'est par certains instants du documentaire qu'on mesure vraiment l'importance d'un tournoi à domicile, le stress et l'attente que cela suscite dans l'entourage ! Un Zidane comme on ne l'a jamais vu, toujours timide et réservé. On découvre surtout pour ceux de ma génération trop jeune en 98, l'impact qu'à pu avoir un Aimée Jacquet humain au possible, respectable à jamais dans le football francais. Ce titre acquis il y a 20 ans peux paraitre un peu poussiéreux et ringard pour certains supporters chauvins que nous sommes. Mais après visualisation du documentaire tout change ou presque, on vie vraiment l'ambiance de l'intérieur, et on ne voit plus cette victoire finale de la même manière. Le respect, la crainte et l'humilité que les joueurs pouvaient avoir vis-à-vis de leurs adversaires croates ou brésiliens en est presque touchante, quasiment des enfants jouant face à leurs idoles. Thuram écoutant du NTM dans sa piaule, Lizarazu se foutant de la coupe de cheveux de Deschamp (ce dernier étant surement l'un des plus imprégné de ce titre encore aujourd'hui). Quand l'arbitre siffle la fin du match final et qu'on voit Thierry Henry foncer sur la pelouse du stade de France, je n'ai pu retenir mes larmes, ça y est c'est la fin on est champions du monde (aucun suspens en vrai mais le documentaire nous montres des hommes tout du long qui l'ignore encore évidemment !). Après avoir vu ça on ne peut être que derrière les bleus pour cet été même si cette équipe divise. Comme elle a pu diviser il y a 20 ans. Je le répète ce documentaire vaut vraiment le coup pour Aimée Jacquet, véritable révélation pour ma génération 20 ans plus tard, comme pour les plus anciens même si c'est Zidane évidemment qu'ils ont porté au nue sur l'arc de triomphe le soir de la finale. Et cette magnifique musique de Roudoudou parsemé ici et là sur 2h30 qu'à présent je ne pourrai qu'associer à ce documentaire rend l'ensemble encore plus beau. Vive le football
Un film formidable pour tous les nostalgique de cette époque révolu ou les footballeur n'avait pas de coiffures ridicules, ni d’ego surdimensionné. Un documentaire rare et instructif sue les coulisses du sport de haut niveau.
LE documentaire culte sur la vie de groupe des Bleus champions du monde 1998. Une plongée passionnante dans l'intimité de ces héros nationaux, qui ne le sont pas encore au moment où Stéphane Meunier tourne ses images, d'où une perception décalée, qui entraîne une forme de fascination pour le fan de foot que je suis ; d'autant que je faisais partie à l'époque de la majorité ultra-sceptique et défiante à l'égard de Mémé Jacquet. Bien sûr, ce qui fait le sel des "Yeux dans les bleus" est la victoire finale ; dans le cas d'une élimination piteuse, la magie des causeries d'avant match et l'aura des répliques cultes ("Muscle ton jeu, Robert") auraient perdu leur impact. Mais connaissant l'issue finale, ce docu fait partie intégrante du parcours victorieux dans l'inconscient collectif, au même titre que le tube "I will survive" ou le bisou de Blanc sur le crâne de Barthez avant les matches...
Magnifique moment de sport filmé dans l'intimité de la plus grande équipe de France de foot de tous les temps. Difficile de juger ce documentaire en se détachant de cet évènement qui a tellement marqué les esprits. Pour les puristes, "Les yeux dans les Bleus" se rapproche de la perfection et fout vraiment des frissons à certains moments (les 2 buts de Thuram !). Pour les autres, connaissant moins bien cette épopée (et le contexte de l'époque : Dugarry et les Guignols...), certains passages pourront paraitre faiblards et trop légers (on ne voit pas le penalty raté de l'Italie par exemple même si on comprend bien ce qu'il se passe...). A noter quand même qu'à cette époque, les joueurs pouvaient fumer dans leurs chambres et avaient déjà des écouteurs sur les oreilles (ce qui ne les empêchait pas d'avoir des résultats - à bon entendeur)... Enfin, pour finir, je dirai qu'"après avoir vu ça, on peut mourir tranquille, le plus tard possible, mais on peut..."
2018 donne l'envie de revoir cet excellent documentaire dans les arcanes d'un huis clos avec ses doutes, ses certitudes et ses ambitions. De nombreux points d'une simplicité déconcertante, sans fioritures, sans ambages et sans prises de tête. 4/5 !!!
Même si on ne peut pas vraiment considérer "Les Yeux dans les bleus" comme un film à part entière, personne ne pourra contester au documentaire de Stéphane Meunier son statut d'oeuvre culte ! Pendant plus de 2h, le spectateur est plongé dans les coulisses des Bleus lors de la Coupe du Monde 98 en France (de leur préparation à Tignes à la victoire finale contre le Brésil au Stade de France) et en prend plein les yeux. Quel luxe de pouvoir être témoin de ces précieux moments à une époque où l'argent et le star system n'avaient pas encore pourri les joueurs ! Car il s'agit bien d'un plaisir quasi coupable... Voir (et revoir) le quotidien des joueurs (leur entraînements mais aussi leur moments plus intimes), les fameux discours du sélectionneur Aimé Jacquet (l'inoubliable "Muscle ton jeu Robert", le coup de gueule à la mi-temps de France-Croatie...), les commentaires de Christophe Dugarry, retenu à la surprise générale dans la liste des 22, après avoir inscrit le 1er but de la compétition (et sa rancoeur contre les journalistes), la rééducation de Stéphane Guivarc'h, annoncé comme le buteur attitré des Bleus, après sa blessure, la naissance de l'hymne des bleus "I will survive" lancé par Vincent Candela, l'image culte de Chirac embrassant le crâne chauve du goal Fabien Barthez... Mais le film surprend également des moments plus légers voire franchement drôles comme lorsque Manu Petit se rend compte après match qu'il n'a pas vraiement mis la main sur le coeur lors des hymnes ou quand le grand Zizou oblige son copain Dugarry à signer les posters des Bleus. D'ailleurs, Stéphane Meunier a réussi à révéler les personnalités des joueurs telles que Didier Deschamps, capitaine mais aussi sacré chambreur, Zinedine Zidane, star incontesté de l'équipe et pourtant timide invétéré, Laurent Blanc grand sage de l'équipe envoyé par les autres joueurs apeurés pour parler au coach ou encore Lilian Thuram l'intello du groupe (sans oublier un Youri Djorkaeff quasi-absent qui confirmait tout le mal que je pensais de lui). Et surtout, quel privilège d'assister à l'envers du décor de certains évènements marquants du parcours des Bleus comme le but en or contre le Paraguay, la séance de tirs au buts contre l'Italie ou encore l'expulsion de Laurent Blanc contre la Croatie, le privant du rêve de tout footbaleurs : une finale ce Coupe du Monde. En bref, un chef d'oeuvre inestimable (et un grand travail de réalisateur) à la fois grisant et émouvant (et rythmé par un Bo d'exception) que tous les fans de foot se doivent d'avoir dans leur DVDthèque !
Excellent, magnifique. Je ne suis peut-être pas assez objectif. Peut-être que si c'était les yeux dans la Squadra Azzurra, ou la Nationalmannschaft, je n'apprécierais pas autant. Mais là franchement, ce film, c'est que du bonheur (surtout en cette année 2010, année noire pour le football français...).
C'est très intéressant de voir comment cela se passait dans la vie quotidienne de l'équipe de France lors de sa plus grande victoire. Le visionnage de ce documentaire prends encore plus de dimension lorsque l'on compare cette bonne ambiance de groupe et la maturité des joueurs avec ce qu'il s'est passé en Afrique du Sud. Très bon documentaire.
Cela fait 25 ans, pour moi une belle période de ma vie, sans entrave, avec la joie de la victoire de 2000 également ! Le joueurs sont des gamins, et ont réalisé une prouesse. C'est émouvant pour ceux qui l'ont vécu.