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Votre avis sur The Rocky Horror Picture Show ?
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The Rocky Horror Picure Show est certainement la comédie musicale la plus culte de l’histoire du cinéma. Avec son ambiance unique, le film est un hommage parodique aux films de science-fiction, d’horreur et de série B. Tout est kitch dans le film à tel point que c’en est génial. Les musiques sont aussi cool que les personnages.
Malgré toutes ces qualités, le film fut un échec lors de sa sortie en salle en 1976. En effet, la thème de la transexualité devait déranger, dans l’Amérique des années 1976. Mais aujourd’hui, on trouve le film dans certaines salles de cinéma, preuve du caractère culte de l’œuvre.
Malgré toutes ces qualités, le film fut un échec lors de sa sortie en salle en 1976. En effet, la thème de la transexualité devait déranger, dans l’Amérique des années 1976. Mais aujourd’hui, on trouve le film dans certaines salles de cinéma, preuve du caractère culte de l’œuvre.
Un film qu'on m'a ardemment conseillé depuis des années avec insistance, me promettant un spectacle drôle aux musiques entêtantes, retissant aux comédies musicales je m'y suis toujours refusé mais mon intérêt récent pour les Midnight Movies m'a fait changé d'avis et je me suis finalement lancé dans l'aventure.
"The Rocky Horror Picture Show" jouit d'un popularité certaine, resté culte pour une communauté de fans invétérés, le film a connu un succès phénoménal dans les années 70 aux États Unis, les jeunes se déplaçaient en masse dans les cinémas pour vivre et revivre ce moment en venant déguisés comme les protagonistes, reprenants les chansons, comme une sorte rituel cérémonial, il gagna au fil des années le statut de film culte.
Le récit introduit les personnages de Brad et Janet, un couple fraîchement fiancé qui en voulant annoncer la nouvelle à leur ancien professeur et ami se retrouve accidenté au milieu de nulle part et se voient contraints de trouver refuge dans un étrange château peuplé d'individus pour le moins bizarres et loufoques. Un bal a lieu, orchestré par un personnage haut en couleur, le Dr. Frank-N-Furter, déguisé en vampire travesti, il va faire participer ses invités à leur show et les convier à une séance rituelle farfelue et la création de Rocky, une sorte de monstre de Frankenstein bellâtre à des fins purement sexuelles. Mais le couple va se retrouver déchiré par le jeu sordide de Frank et les diverses tentations du château.
Une comédie musicale étourdissante et punchy portée par des mélodies entraînantes et des personnages attachants, notamment ce Dr. Frank interprété par le génialissime Tim Curry, on se laisse envouter par ce rythme et cette histoire vraiment sympathique. J'ai véritablement adoré la BO, à la fin du film j'ai directement eu envie de me réécouter certains morceaux qui sont vraiment excellents, une sorte d'opéra rock très 70s qui ne manque pas de charmer dès les premières mesures avec des thèmes musicaux variés et cohérents, notamment celui de la découverte des lieux ("The Time Warp") qui est mon favori et sans aucun doute déjà une de mes scènes cultes du cinoche.
L'esthétisme est autant percutant et abouti, avec un côté comic-book amusant et des références culturelles au style de la Hammer, à la fois gothique et édulcoré, l'utilisation des couleurs est savamment réfléchie et propose de dresser un tableau antinomique de la personnalité des protagonistes. Les costumes sont kitschs, tout comme l'univers entier, l'arrivée de Frank est hallucinante, j'imagine largement le public de l'époque hurler de joie en reprenant "I'm just a sweet transvestite from transexual Transilvania", l'ambiguïté sexuelle est rendue jouissive, une douce provocation à l'encontre de l'austérité des mœurs de l'époque personnifiée par ce Dr. Scott en fauteuil roulant (vu comme un ancien nazi et certainement une correspondance avouée au Docteur Folamour du film de Kubrick).
Il respire un parfum de contre culture underground mais avec tout de même un côté populaire et abordable, sauf peut être la dernière partie du film qui elle est complètement barrée spoiler: avec des domestiques se révélant être des extraterrestres, les statues de cire, le château-vaisseau spatial ...
cependant la morale du film est perceptible et d'ailleurs étrangement pessimiste, où la race humaine y est démontrée comme faible et en perte de repères spoiler: "dans le temps, l'espace et la signification", un message destiné directement au jeune public, et on se rappellera les paroles de Frank dans la piscine "Don't dream it, be it", résonant comme un appel à la décomplexion.
Ce "The Rocky Horror Picture Show" m'a vraiment enthousiasmé ! Un excellent moment qui m'a réconcilié avec le genre comédie musicale pour boire cul sec un cocktail décalé, fou et inoubliable. Culte !
"The Rocky Horror Picture Show" jouit d'un popularité certaine, resté culte pour une communauté de fans invétérés, le film a connu un succès phénoménal dans les années 70 aux États Unis, les jeunes se déplaçaient en masse dans les cinémas pour vivre et revivre ce moment en venant déguisés comme les protagonistes, reprenants les chansons, comme une sorte rituel cérémonial, il gagna au fil des années le statut de film culte.
Le récit introduit les personnages de Brad et Janet, un couple fraîchement fiancé qui en voulant annoncer la nouvelle à leur ancien professeur et ami se retrouve accidenté au milieu de nulle part et se voient contraints de trouver refuge dans un étrange château peuplé d'individus pour le moins bizarres et loufoques. Un bal a lieu, orchestré par un personnage haut en couleur, le Dr. Frank-N-Furter, déguisé en vampire travesti, il va faire participer ses invités à leur show et les convier à une séance rituelle farfelue et la création de Rocky, une sorte de monstre de Frankenstein bellâtre à des fins purement sexuelles. Mais le couple va se retrouver déchiré par le jeu sordide de Frank et les diverses tentations du château.
Une comédie musicale étourdissante et punchy portée par des mélodies entraînantes et des personnages attachants, notamment ce Dr. Frank interprété par le génialissime Tim Curry, on se laisse envouter par ce rythme et cette histoire vraiment sympathique. J'ai véritablement adoré la BO, à la fin du film j'ai directement eu envie de me réécouter certains morceaux qui sont vraiment excellents, une sorte d'opéra rock très 70s qui ne manque pas de charmer dès les premières mesures avec des thèmes musicaux variés et cohérents, notamment celui de la découverte des lieux ("The Time Warp") qui est mon favori et sans aucun doute déjà une de mes scènes cultes du cinoche.
L'esthétisme est autant percutant et abouti, avec un côté comic-book amusant et des références culturelles au style de la Hammer, à la fois gothique et édulcoré, l'utilisation des couleurs est savamment réfléchie et propose de dresser un tableau antinomique de la personnalité des protagonistes. Les costumes sont kitschs, tout comme l'univers entier, l'arrivée de Frank est hallucinante, j'imagine largement le public de l'époque hurler de joie en reprenant "I'm just a sweet transvestite from transexual Transilvania", l'ambiguïté sexuelle est rendue jouissive, une douce provocation à l'encontre de l'austérité des mœurs de l'époque personnifiée par ce Dr. Scott en fauteuil roulant (vu comme un ancien nazi et certainement une correspondance avouée au Docteur Folamour du film de Kubrick).
Il respire un parfum de contre culture underground mais avec tout de même un côté populaire et abordable, sauf peut être la dernière partie du film qui elle est complètement barrée spoiler: avec des domestiques se révélant être des extraterrestres, les statues de cire, le château-vaisseau spatial ...
cependant la morale du film est perceptible et d'ailleurs étrangement pessimiste, où la race humaine y est démontrée comme faible et en perte de repères spoiler: "dans le temps, l'espace et la signification", un message destiné directement au jeune public, et on se rappellera les paroles de Frank dans la piscine "Don't dream it, be it", résonant comme un appel à la décomplexion.
Ce "The Rocky Horror Picture Show" m'a vraiment enthousiasmé ! Un excellent moment qui m'a réconcilié avec le genre comédie musicale pour boire cul sec un cocktail décalé, fou et inoubliable. Culte !
Plus qu'un film, c'est une véritable expérience ! Personnellement je vénère cette œuvre, je la revois avec le même émerveillement au moins une fois par an.
Le générique d'ouverture est culte et absolument génial, tout comme la prestation de Tim Curry inoubliable. Le film est un espèce de gros délire entre le nanardesque et le culte mais qui s'avère jouissif à regarder, notamment pour les musiques particulièrement réussies et entraînantes. Le film se conclut avec une pointe de tristesse un peu étrange mais qui contribue de manière magnifique au statut inclassable du chef d'oeuvre. La chanson d'ouverture/fermeture est un pur bonheur.
https://www.sebmagic.com/
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Aujourd'hui galvaudé, si le mot "culte" ne devait s'appliquer à un seul film, ce serait celui-ci... Et croyez-moi, c'est pas peu dire.
Dès que le film commence, quelque chose me dérange : bien que les acteurs ne soient pas mauvais et chantent bien, je suis chiffonné par les chorégraphies! Je déteste ce genre ce chorés, c'est tellement Kitch!
Enfin bon, j'outrepasse ce "détail" et décide de me concentrer sur le scénario... Totalement déjanté! Et ça j'adore! Rien que les scène de la piscine, ou du spectacle interrompu par des extraterrestres montrent la qualité de ce film en terme de folie. Et que dire de la prestation de Tim Curry? Totalement culte en Docteur Frank-N-Furter, parfait!
Je comprend totalement que des soirées spéciales soient organisées autour de ce film, et je pense que c'est quelque chose à vivre au moins une fois dans sa vie si on apprécie "The Rocky Horror Picture Show" ( 1975 )
Enfin bon, j'outrepasse ce "détail" et décide de me concentrer sur le scénario... Totalement déjanté! Et ça j'adore! Rien que les scène de la piscine, ou du spectacle interrompu par des extraterrestres montrent la qualité de ce film en terme de folie. Et que dire de la prestation de Tim Curry? Totalement culte en Docteur Frank-N-Furter, parfait!
Je comprend totalement que des soirées spéciales soient organisées autour de ce film, et je pense que c'est quelque chose à vivre au moins une fois dans sa vie si on apprécie "The Rocky Horror Picture Show" ( 1975 )
Alexarod
Original, déjanté, complètement barré, gros casting... Oui mais je n'ai pas aimé. Il faut dire déjà que je ne suis pas fan des comédies musicales, il faut une histoire derrière sinon ça passe pas, et là c'est le cas, alors qu'un film comme "Annie" en a une. Si on rajoute que le style de musique n'est pas celui que j'aime le plus, que les chansons sont mal chantées, que le jeu d'acteur est affreusement surjoué, que ça part dans tous les sens tant au niveau rythme et histoire qu'au niveau musique et "dialogues". Bref décousu et même pas nanardesque car trop chiant.
The Rocky Horror Picture Show : En regardant ce film, je ne savais pas a quoi m’attendre. Et rien que l’excellent générique du début met tout de suit dans le bain. Met on croyait avoir tout vu, et bien, on en est loin car ce film réserve bien des surprises. Et oui, cette comédie musical est surprenante, délirante au possible, drôle, kitch, absurde... Mais, c’est ça qui rend ce film unique en son genre. Et franchement, ce film est directement culte et on s’en souviendra. Car, les musiques sont justes extras, complètement barrés. Bon après, il faut aimée les comédies musical. Moi, au début, c’était jouissif. Après, au bout d’un heur de film : je me suis dit : trop de music, on a comprit le délire et après, on s’y habitude et on aime ça. Car, le scénario, faut dire qu’il n’aide ^^. C’est deux personne qui crève sur la route et qui se retrouve dans un château avec un travestie qui danse, chante et crée un être, et sa rechante et danse… ^^. Donc, le scénario vole pas haut mais l’ambiance et le délire du film en fait sa force. Et puis, il est appuyé par une mise en scène de qualité. C’est vraiment bien filmé, bien orchestré : à la hauteur de d’une comédie musical. Et que dire des acteurs, il faut le faire pour jouer dans ce délire. Et ils sont tous aux tops niveau surtout Tim Curry qui est juste incroyable, faut le faire ce qui a fait. Donc voila, du délire a l’état pur, faut le voir pour le croire ^^.
Etre considéré comme un film culte ne veut pas forcément dire que le film est génial. Il y a des cas où c'est même l'inverse. Et The rocky horror picture show en fait partie. Pourvu d'un scénario sans queue ni tête, cette opéra rock dans un château hanté atteint un tel degré de stupidité qu'on prie pour que ça se termine vite. Les paroles des chansons sont grotesques, les références cinématographiques sont bien trop cliché et en conséquence, la parodie est complètement ratée. Le film atteint un millième de degré que j'avoue n'avoir pas saisi. On peut surjouer pour faire rire, mais là ça ne fonctionne absolument pas. On a envie de baffer Tim Curry en portes jartelles, et Susan Sarandon est orripilante tellement son personnage est cucul. Cet ovni passe du film d'épouvante à deux sous au mélo stupide en passant par quelques scènes grivoises. Leonard de vinci et Michel Ange doivent se retourner dans leurs tombes en voyant leurs chef d'oeuvre affichés dans les décors en guise de symbole homosexuel! Non vraiment il n'y a rien pour rattraper ce nanard. On peut seulement dire qu'on a jamais vu un tel film. Ca c'est sûr, dire que ce film est original est un euphémisme!
lhomme-grenouille
Fait avec un budget de misère mais plein de délires dans la tête, ce « Rocky Horror Picture Show » est une pure fantasmagorie, où les châteaux hantés sont occupés par des transsexuels en jarretelles et où l'intrigue n'est que l'occasion à une succession de scènes burlesques du meilleur effet. Jouant à fond sur l'aspect kitsch et sur des décibels bien sentis, ce film est une véritable jouissance de musiques rétro et de délires multicolores. Un film fait à l'envie et à la générosité comme on en fait plus beaucoup aujourd'hui. Pour moi, ce film est un vrai bonheur.
Un film de Jim Sharman avec Tim Curry et Susan Sarandon. Une comédie musicale délirante et irrespectueuse sur une variation du thème de Frankenstein. Comme le dit le récitant, la vie n'est peut-être qu'une illusion ? Alors pourquoi ne pas laisser parler nos passions, en sachant que le sexe y est omniprésent. La seule ligne jaune à ne pas franchir étant d'abuser de la liberté et de la vie des autres... On est en pleine philosophie épicurienne... On remarquera que si les actrices féminines (dont Susan Sarandon ) dominent la distribution, la meilleure prestation reste celle de Tim Curry, absolument bluffant (pour ne pas dire plus) en transsexuel. Un film magique !
Une comédie musicale gothique et horrifique,dont je me demande très sérieusement comment elle a pu devenir culte."The Rocky Horror Picture Show",sous ses aspects d'objet déviant,n'est en fait qu'une parodie en chansons des standards de Roger Corman des années 50.Références à RKO,au mythe de Frankenstein...Jim Sharman a voulu scandaliser avec humour,rendre tolérant envers les transsexuels en invitant presque à pénétrer leur monde,vanter le sexe à l'état brut.C'est ridicule,bourré de clichés,et au-delà de tout d'une laideur confondante.Pourquoi surcharger autant le cadre d'éléments kitchs et de couleurs rougeâtres?Tim Curry incarne certes un personnage marquant,une sorte de Dieu du sexe et de la débaûche,dont le look en porte-jarretelles et cuir laisse dubitatif.En opposition au couple virginal,qui s'est réfugié dans ce château maudit,dont la délicieuse Susan Sarandon,dans ce qui était son premier rôle au cinéma.Les plages musicales sont à la fois trop longues et vulgaires,et l'esthétique pop colorée fait plus que datée.Le film est devenu culte chez une frange de marginaux,qui s'y reconnaît peut-être,mais pour la très grande majorité de la population,c'est du n'importe quoi ininterrompu,aux valeurs douteuses et repoussantes.
bsalvert
le film vaut tant par son histoire que ces effets et la magnifique prestation de Susan Sarandon.
PLV : à ceux qui aiment être plongés dans des atmosphères
PLV : à ceux qui aiment être plongés dans des atmosphères
Un des film les plus tripant que j'ai vu, et une des seules comédie musicale que j'aprécie !
Fêtons le cinéma
Immense fresque décadantesque où le show parodique côtoie le voyage esthétique mêlé de sa néogothique cinéphilie aux créations les plus transgenres. Tout est pris de mouvement, semble régi par une instabilité tout autant déconcertante que savoureuse évoquant – on peut le supposer – la porosité sexuelle ; car tout est question de frontières, de délimitation entre l’au-delà et l’en deçà : un alien charnel entendu comme autre comme différent comme marginal à qui l’on fait miroiter sa forteresse intergalactique, une route barrée bientôt substituée par un château où l’ascenseur monte au septième ciel et descend dans les brûlantes limbes de la passion interdite. On aime s’y perdre, faire fausse route et se laisser happer par de folles compositions musicales, terrifiants chants de sirènes chimériques appelant à elles les matelots égarés. The Rocky Horror Picture Show est un choc cinématographique majeur dont le statut de film culte ne doit pas évincer les qualités intrinsèques qui font de lui un chef-d’œuvre, une création née dans la folie et la transgression, frappée du signe du plaisir absolu et donc maudite.
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