AlloCiné
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Votre avis sur Time and tide ?
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Ti Nou
Tsui Hark nous livre ici un spectacle hors du commun, sa mise en scène est un véritable festival. Festival malheureusement un peu superficiel qui dessert le scénario, il devient alors confus, surtout dans le première partie du film.
Très bon film d'action où le scénario ne joue vraiment qu'un rôle fonctionnel. La première partie est un peu brouillonne niveau narration, le narrateur semble être le personnage principal pendant une bonne demi-heure avant que le héros d'action n'apparaisse au cours d'une petite scène de dialogue apparement anodine, reléguant presque le garde du corps à la fonction de side-kick. Le McGuffin cher à Hitchcock est içi utilisé dans sa version la plus basique, un sac de sport remplit de billets, dont les personnages se contrefoutent autant que les spectateurs. Si l'action est longue à mettre en place, le film est néanmoins interessant dans sa première partie pour son énergie et la qualité de la mise en scène de Tsui Hark. Les 45 dernières minutes sont en revanche totalement virtuoses niveau réalisation et ne peuvent que satisfaire les amateurs d'action movie asiatique. Tsui Hark exploite parfaitement les décors urbains où prennent place les fusillades et prouve qu'il reste un des metteurs en scène les plus doués quand il s'agit de filmer l'action.
D’abord, les génériques. Porteurs de la lourde responsabilité de faire entrer un spectateur envieux et de le faire sortir heureux. Ils sont ringards, fermés, moches. Une intro et une outro, le yin et le yang du nul. Mais soyons beau joueur et laissons ça de côté. Tsui Hark est un ponte du film de baston sauce Honk-Kong. Il a l’air de connaitre la recette – un script prétexte inutilement complexe, deux trois gueules capables de tenir n’importe quelle pose sans broncher, un feu d’artifices d’effets caméras, le tout drapé d’un brin de guimauve pour le liant, bien réchauffer : c’est prêt. Au moins les bagarres ont de la gueule. On n’en suit pas le tiers car on confond les voix, les visages et les clans, et parce que l’objectif sur-stylise chaque plan, ici par un ralenti appuyé, là une suite de cuts excitée, là encore un grand-huit de plongées / contre-plongées illisibles mais jolis. N’empêche que c’est naze. Trente minutes avant la première joute, mollassonne, près d’une heure avec le véritable démarrage, actif dirais-je, du métrage. D’ici là vous pouvez aller vous faire un sandwich, ou bien éplucher les patates, faire vos devoirs, que sais-je. Et si vous en oubliez votre écran, tant mieux. Youtube diffuse probablement un best-of en accéléré.
Scènes d'actions virtuose certes, mais scénario incompréhensible. La première moitié est affreusement longue, et la deuxième nous réveille parce que ça pète de partout mais vu que le début est chiant, on est pas impliqué dans la fin. Voilà je fais bref parce que j'ai rien compris.
Time and tide : Un film d’action/mafieux assez efficace mais surtout bien foutu au niveau technique. Car on a le droit a une réalisation très élaboré et très épuré et moi j’appelé ça une réalisation de génie. Car c’est vraiment filmé avec efficacité et intelligence. D’ailleurs, la réalisation de ce film ma fait pensé a la réalisation des films de Darren Aronofsky (Pi, Requiem for a Dream…) en moins élaboré serte car Darren Aronofsky : c’est la perfection dans ce genre la. Mais vraiment, le réalisateur de ce film maitrise vraiment bien la caméra e surtout la mise en scène. C’est surtout un effet de stylé et de montage qui fait la force de ces types de réalisations (comme Darren Aronofsky) : ils sont très peux a l’utilisé et a la maitrisé : et dans ce film, c’est maitrisé : donc voila le gros point fort de ce film. Sinon après, coté scénario, on a le droit a une histoire de mafieux intéressant et la plupart du temps captivant mais assez dure à suivre et un peu confus. Et en plus, le film possède pas mal de longueur du au scénario un peu mal construit. Enfin, on a du mal à suivre mais tout n’est pas à jeter. Le film et l’histoire reste captivant et nous offres de très bonnes scènes d’action qui sont vraiment génial et très efficace. Mais par contre, ils y en a qui sont un peu trop long et aurait pu être un tout petit peu raccourcie. Mais vraiment, les scènes d’actions sont top et son appuyer pas une super réalisation. Après, du coté des acteurs, ils sont tous le plus souvent convaincant et bien dans leur rôle donc rien à dire de ce coté la. Donc voila, un film d’action très réussit qui est pas exemple de défaut (scénario ou on a du mal à suivre ayant aussi certains longueur mais il en reste pas moins captivant et intéressant a suivre car on est plongé dans une ambiance mafieuse assez bien foutu). Un film d’action a voir sans problème mais je ne le conseille pas a tout le monde car il y en a qui pourrait trouver ça long et ennuyeux mais le film est quand mais dans ça catégorie un excellent film avec une réalisation quasi parfaite.
Un des rares films de Tsui Hark à sortir sur nos grands écrans. L'histoire est un peu incompréhensible par moments mais la virtuosité du réalisateur rattrape le tout. Certaines scènes sont impressionnantes de maitrise, et l'on passe un agréable moment devant ce film d'action.
Yannickcinéphile
Film d’action qui m’a vraiment déçu que ce Time and Tide, pourtant encensé par la critique, et qui s’avère un film défectueux, où j’ai peiné à trouver un intérêt réel.
Tsui Hark est bien gentil, mais c’est un réalisateur tiqué. Il nous livre une mise en scène totalement bourrelée d’effets de style d’une pertinence quasi-nulle, qui vient gâcher plus d’une scène d’action, déjà que celles-ci sont loin de décoiffer. Les explosions par exemple sont d’une rare laideur, les ralentis intempestifs sont légions, les cadrages alambiqués finissent par devenir épuisants et rendent peu lisibles les images. Je ne sais même pas si le manque de punch de l’action vient d’une chorégraphie aléatoire ou de cette mise en scène informe, qui est un souci récurrent de Tsui Hark qui semble croire que le spectacle est plus fun de la sorte. Cela n’a pas été mon cas, et si l’on ajoute une photographie là aussi trop travaillés, et des décors corrects mais pas décapants, Time and Tide est visuellement défectueux. Heureusement, et c’est un atout, la bande son est à la hauteur, et ça c’est un bon point.
Le scénario est lourd. Tout comme la réalisation, ça se veut complexe pour finalement une intrigue qui a tout de très classique. Quelques bons moments certes, avec un petit recours à l’humour de temps à autre, et du sérieux quant il faut, et le rythme, passé la première partie devient plus fluide. Reste que l’histoire peine à accrocher, la faute à une mise en place lente et d’une narration chaotique. Sous des airs complexes, vous découvrirez en fait un film d’action classique, avec pour originalité une femme enceinte, mais c’est peu pour projeter Time and Tide au-delà de la simple série B d’action.
Le casting est correct, mais sans plus. Comme dans bien des films asiatiques il faut vous attendre à du surjeu, surtout dès qu’il est question d’humour. Ce n’est pas trop perceptible, mais quand même ! Et puis je suis obligé de constater qu’on est tout de même très loin, en matière de charisme et de présence physique des meilleurs acteurs asiatiques du genre, Nicholas Tse et Wu Bai se faisant même parfois voler la vedette par quelques seconds rôles.
Mon opinion est donc malheureusement bien négative pour ce Time and Tide. J’attendais un spectacle décoiffant et puissant, et je me suis retrouvé devant un spectacle balourd, qui ressemble à une petite série B de luxe pompeuse. A la limite avec une première demi-heure bien mieux construite j’aurai pu aller jusqu’à la moyenne, mais là c’est un couperet plombant. 1.5
Tsui Hark est bien gentil, mais c’est un réalisateur tiqué. Il nous livre une mise en scène totalement bourrelée d’effets de style d’une pertinence quasi-nulle, qui vient gâcher plus d’une scène d’action, déjà que celles-ci sont loin de décoiffer. Les explosions par exemple sont d’une rare laideur, les ralentis intempestifs sont légions, les cadrages alambiqués finissent par devenir épuisants et rendent peu lisibles les images. Je ne sais même pas si le manque de punch de l’action vient d’une chorégraphie aléatoire ou de cette mise en scène informe, qui est un souci récurrent de Tsui Hark qui semble croire que le spectacle est plus fun de la sorte. Cela n’a pas été mon cas, et si l’on ajoute une photographie là aussi trop travaillés, et des décors corrects mais pas décapants, Time and Tide est visuellement défectueux. Heureusement, et c’est un atout, la bande son est à la hauteur, et ça c’est un bon point.
Le scénario est lourd. Tout comme la réalisation, ça se veut complexe pour finalement une intrigue qui a tout de très classique. Quelques bons moments certes, avec un petit recours à l’humour de temps à autre, et du sérieux quant il faut, et le rythme, passé la première partie devient plus fluide. Reste que l’histoire peine à accrocher, la faute à une mise en place lente et d’une narration chaotique. Sous des airs complexes, vous découvrirez en fait un film d’action classique, avec pour originalité une femme enceinte, mais c’est peu pour projeter Time and Tide au-delà de la simple série B d’action.
Le casting est correct, mais sans plus. Comme dans bien des films asiatiques il faut vous attendre à du surjeu, surtout dès qu’il est question d’humour. Ce n’est pas trop perceptible, mais quand même ! Et puis je suis obligé de constater qu’on est tout de même très loin, en matière de charisme et de présence physique des meilleurs acteurs asiatiques du genre, Nicholas Tse et Wu Bai se faisant même parfois voler la vedette par quelques seconds rôles.
Mon opinion est donc malheureusement bien négative pour ce Time and Tide. J’attendais un spectacle décoiffant et puissant, et je me suis retrouvé devant un spectacle balourd, qui ressemble à une petite série B de luxe pompeuse. A la limite avec une première demi-heure bien mieux construite j’aurai pu aller jusqu’à la moyenne, mais là c’est un couperet plombant. 1.5
Les acteurs ont beau être au top et la réalisation dynamique, on s'ennuie ferme. Le scénario déjà trop compliqué est alourdi par des flash sortis d'on ne sait où en langue espagnole. Encore un film prétendu culte à éviter.
gimliamideselfes
Excellent film d'action, où la mise en scène est parfaite, des effets de style utilisé pour une fois à très bon escient. Tout va très vite, tout est chaos, tout est divin.
this is my movies
Bon, d'abord, essayons d'évacuer tout de suite l'évidence :le scénario de ce film n'a aucune importance. De retour de son expérience US, le cinéaste hong-kongais tourna ce film d'action afin d'évacuer sa frustration. Après avoir pas mal expérimenté sur "Piège à Hong-Kong", il se libère complètement avec ce film, véritable boîte à trésors où l'on trouve pêle-mêle tous les plans les plus invraisemblables qu'offre le cinéma HK. Caméra tournoyantes, travellings insensés, narration chaotique, gros plans outranciers, éclairs de violence brutaux, chaque plan est un véritable défi technique en soi, relevé avec bonheur par Hark, offrant également des combats aux chorégraphies improbables, le tout dans un final encore plus bordélique que le reste du film. C'est donc un joyeux foutoir visuel qui a ouvert aux metteurs en scène qui ont vu et apprécié ce film des nouvelles possibilités. Du coup, le jeu des acteurs et la caractérisation des personnages restent anecdotiques, la frontière entre bons et méchants étant assez flous (les "gentils" sont des truands traqués par d'autres truands) mais le film s'impose comme une claque visuelle à la fois épuisante et stimulante. D'autres critiques sur
NeoLain
Time and Tide marque le retour de Tsui Hark à Hong Kong après une aventure américaine peu concluante (Double Team, Piège à Hong Kong). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’enfant terrible n’a rien perdu de sa superbe. Dommage que le film soit sorti quasiment en même temps que Tigre et Dragon (Ang Lee) et In the Mood for Love (Wong Kar Wai), deux poids lourds qui lui ont clairement fait de l’ombre. Thriller d’action sur-vitaminé et sur-volté, Time and Tide témoigne pourtant une nouvelle fois de la virtuosité d’un cinéaste trop souvent relégué au second plan. L’intrigue y est souvent un peu trop embrouillée (limite incohérente) pour nous autres européens, mais l’originalité des scènes d’actions ayant tendance à redéfinir le sens même du mot « spectaculaire » font facilement oublier le pourquoi du comment de telle ou telle situation. Du côté des acteurs, on retrouve en fait deux chanteurs (deux gloires locales de Hong Kong), Nicholas Tse et Wu Bai, qui s’en sortent pas trop mal. Mais ce que l’on retiendra, c’est encore et toujours ces scènes d’action sensationnelles, notamment les descentes en rappel à vive allure et bien sûr quelques fusillades d’anthologie qui, grâce à une mise en scène très inspirée du cinéaste, vous placent au cœur de l’action comme si vous étiez aux commandes d’un FPS (First Person Shooter, jeu vidéo où l’on passe le plus clair de son temps à tirer sur tout ce qui bouge). Au final, un très bon moment à passer.
Film d'action Hong-Kongais au combien décevant. Cela s'explique notamment par la surabondance d'effets de style dans la réalisation, dont certains sont vraiment ridicules. On ne peut pas dire non plus que les acteurs crèvent l'écran. Dommage car l'intrigue est plutôt intéressante malgré un scénario aussi très confus. Peu de points positifs vous l'aurez compris.
Benjamin A
C'est le chaos qui va inspirer Tsui Hark lorsqu'il reviendra sur ses terres natales après un passage oubliable aux Etats-Unis, il met en scène Time and Tide, où il est question d'une descente aux enfers d'un agent de sécurité.
Tsui Hark a le don pour me secouer, me faire vibrer et surtout me faire vivre son cinéma, on entre dans son film sans jamais en sortir indemne, et il nous emmène à sa façon dans un univers violent où l'on sent le chaos s'approcher peu à peu. Ici, on retrouve tout ce qu'on peut aimer dans son cinéma, à savoir un condensé intense d'action, un foutoir savoureusement maîtrisé, une certaine ironie, à l'image de ses références à John Woo ou l'arme en plastique, des personnages cool que l'on va prendre plaisir à suivre, un peu d'humour et tout un tas de séquences que l'on n'est pas près d'oublier.
On peut d'ailleurs ressentir dans Time and Tide toute la frustration d'un Tsui Hark revenant des USA en ayant échoué, la faute notamment aux producteurs massacrant son oeuvre et lui enlevant liberté et créativité. Ici, il évoque donc avec cynisme John Woo, qui a eu sa carrière grâce à sa confiance pour Le Syndicat du Crime mais aussi Johnnie To, qui a pris la relève dans le cinéma d'Hong Kong avec notamment le succès international de The Mission, dont Tsui Hark reprend ici l'acteur principal pour le mettre dans un chaos ambiant où il sera dépassé par les événement.
L'oeuvre est rapide, la mise en scène est très dynamique quitte à être à la limite de tout comprendre, mais on reste toujours dedans, on la vit et le spectacle est total. S'il se rend rarement sur les terres du polars, devenu le terrain de jeu de Johnnie To depuis le milieu des années 1990, il ne se contente pas de faire dans le conventionnel, ici c'est un polars par le prisme du chaos, que ce soit chez les personnages ou l'ambiance, qui n'hésite pas à être très sombre. On sent que le réalisateur de Shanghaï Blues est inspiré, il fait exploser sa créativité tout en maîtrisant parfaitement son sujet, que ce soit dans le rythme ou la façon de mener son scénario, sachant rendre personnages et enjeux passionnants.
Pourtant, là où The Blade annonçait un chaos annihilant tout avenir, Time and Tide peut se voir comme une renaissance par le biais de ses dernières images, bien que finalement et avec le temps, ça n'accouchera sur pas grand chose, et le cinéma de Hong Kong continue de s'éteindre à petit feu. Techniquement, son passage au pays de l'Oncle Sam ne lui a pas fait perdre la main, les combats sont magistralement filmés tandis que la caméra, fluide et constamment en mouvement, capte cette ambiance sombre et la façon dont les personnages, comme le spectateur, vont être perdus au milieu de tout cela.
On notera aussi une voix-off utilisée à bon escient, à l'image du cynisme sur les citations bibliques et son utilisation de l'espace toujours parfaite. Il y a dans Time and Tide une osmose entre son ambiance et ses plans, toujours à la limite de l'expérimentation et capable d'offrir de véritables explosions visuelles, comme ce climax inoubliable. L'oeuvre est régulièrement sous tension et immersive, le montage est soigné et sa direction d'acteur parfaite, tant Nicholas Tse et Wu Bai sont impeccables, tout comme l'ensemble des comédiens d'ailleurs.
Pour son retour sur ses terres natales, Tsui Hark propose avec Time and Tide un oeuvre nous emmenant tout droit dans un chaos intense et diaboliquement maîtrisé, où l'on prend son pied sans en sortir indemne.
Tsui Hark a le don pour me secouer, me faire vibrer et surtout me faire vivre son cinéma, on entre dans son film sans jamais en sortir indemne, et il nous emmène à sa façon dans un univers violent où l'on sent le chaos s'approcher peu à peu. Ici, on retrouve tout ce qu'on peut aimer dans son cinéma, à savoir un condensé intense d'action, un foutoir savoureusement maîtrisé, une certaine ironie, à l'image de ses références à John Woo ou l'arme en plastique, des personnages cool que l'on va prendre plaisir à suivre, un peu d'humour et tout un tas de séquences que l'on n'est pas près d'oublier.
On peut d'ailleurs ressentir dans Time and Tide toute la frustration d'un Tsui Hark revenant des USA en ayant échoué, la faute notamment aux producteurs massacrant son oeuvre et lui enlevant liberté et créativité. Ici, il évoque donc avec cynisme John Woo, qui a eu sa carrière grâce à sa confiance pour Le Syndicat du Crime mais aussi Johnnie To, qui a pris la relève dans le cinéma d'Hong Kong avec notamment le succès international de The Mission, dont Tsui Hark reprend ici l'acteur principal pour le mettre dans un chaos ambiant où il sera dépassé par les événement.
L'oeuvre est rapide, la mise en scène est très dynamique quitte à être à la limite de tout comprendre, mais on reste toujours dedans, on la vit et le spectacle est total. S'il se rend rarement sur les terres du polars, devenu le terrain de jeu de Johnnie To depuis le milieu des années 1990, il ne se contente pas de faire dans le conventionnel, ici c'est un polars par le prisme du chaos, que ce soit chez les personnages ou l'ambiance, qui n'hésite pas à être très sombre. On sent que le réalisateur de Shanghaï Blues est inspiré, il fait exploser sa créativité tout en maîtrisant parfaitement son sujet, que ce soit dans le rythme ou la façon de mener son scénario, sachant rendre personnages et enjeux passionnants.
Pourtant, là où The Blade annonçait un chaos annihilant tout avenir, Time and Tide peut se voir comme une renaissance par le biais de ses dernières images, bien que finalement et avec le temps, ça n'accouchera sur pas grand chose, et le cinéma de Hong Kong continue de s'éteindre à petit feu. Techniquement, son passage au pays de l'Oncle Sam ne lui a pas fait perdre la main, les combats sont magistralement filmés tandis que la caméra, fluide et constamment en mouvement, capte cette ambiance sombre et la façon dont les personnages, comme le spectateur, vont être perdus au milieu de tout cela.
On notera aussi une voix-off utilisée à bon escient, à l'image du cynisme sur les citations bibliques et son utilisation de l'espace toujours parfaite. Il y a dans Time and Tide une osmose entre son ambiance et ses plans, toujours à la limite de l'expérimentation et capable d'offrir de véritables explosions visuelles, comme ce climax inoubliable. L'oeuvre est régulièrement sous tension et immersive, le montage est soigné et sa direction d'acteur parfaite, tant Nicholas Tse et Wu Bai sont impeccables, tout comme l'ensemble des comédiens d'ailleurs.
Pour son retour sur ses terres natales, Tsui Hark propose avec Time and Tide un oeuvre nous emmenant tout droit dans un chaos intense et diaboliquement maîtrisé, où l'on prend son pied sans en sortir indemne.
Tsui Hark est incontestablement le meilleur réalisateur de films d'action du moment. Comme le dit Christophe Gans, ce film nous emporte corps et âmes pour nous rendre simplement notre carcasse.
L'action est au rendez-vous mais ca reste banale !
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