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Yannickcinéphile
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1,0
Publiée le 14 octobre 2015
Il faut être très clair, Lussier ce n’est quand même pas un génie, et alors en plus quand on voit son nom associé à celui de Joël Soisson, ça fait peur, en dépit de Wes Craven à la production. Ce Dracula 2001 est une déception franche. Pour ma part le seul point positif du film c’est sa première partie, on voit dire ses vingt premières minutes environs. Si tout le film avait été de cet acabit j’aurai bien volontiers donné la moyenne si ce n’est un peu plus. Un certain mystère, pas d’esbroufe outrancière pour voir qu’on est dans un Lussier, du suspens autour du cercueil, et puis une présence solide de Christopher Plummer qui tient encore la vedette. Même les décors et la photographie sont convenables et cette partie propose à peu près tous les bons effets horrifiques du métrage, autant dire que cela fait beaucoup ! Le souci c’est qu’après cette partie efficace et qui rentre vite dans le sujet, on se tape 1 heure 10 indigente, et quand je dis indigente c’est réellement médiocre. Au casting on se coltine en héros un duo totalement creux et fadasse composé de Justine Waddell, transparente et Jonny Lee Miller qui se trimballe dans le film avec la crédibilité d’un 2 be 3 à un colloque de neuro-chirurgie ! Franchement ce duo de héros fait bien regretter Plummer dont on ne saura d’ailleurs pas grand-chose quant à ses divers problèmes. Le méchant est campé par Gérard Butler, à des années lumières de 300. L’acteur n’est clairement pas un bon choix pour ce genre de personnage, et il ressemble parfois plus à Francis Lalanne qu’à Dracula. De toute façon vu que Dracula se contente essentiellement de faire valdinguer ses ennemis dans le décor, peu de subtilité attendue. Pour le reste c’est très secondaire, à noter la présence anecdotique d’Omar Epps. L’histoire vire au n’importe quoi et le final est juste risible. Ce Dracula 2001 est peut-être de ceux que nous a pondu le duo Soisson-Lussier le plus médiocre du point de vue de l’intrigue. Passé les 20 premières minutes ça s’enfonce dans le cliché, les invraisemblances, les idées loufoques, et il y a un sentiment de creux terrible. Le meilleur du ridicule restera quand même ce final pathétique. Visuellement ce n’est pas mieux. Après une sobriété de bon aloi dans la première partie Lussier retrouve rapidement ses vilains défauts avec des scènes d’action molles du genou, pleins de petits effets de style (dans les rêves il se lâche complétement) agaçants, et une esthétique au plus bas. C’est tapageur mais au final il n’y a aucune ambiance, en particulier à cause de décors plus que très mal exploités et d’une photographie très quelconque. De surcroit on n’a que peu d’effets horrifiques digne de ce nom et la bande son est minimaliste. Ce Dracula 2001 est donc un franc loupé. Ennuyeux, loufoque, mal joué dans l’ensemble, les plus courageux pourront à la rigueur se visionner les 20 premières minutes et inventer la suite. S’imaginer ce qu’aurait pu être l’honnête série B à partir de ce début et que ça n’a pas été pour des raisons qui honnêtement m’échappent. 1.
Une relecture de Dracula qui se transcendera par le genre mais dont le côté clinquant et quelques sursauts de térreur parviendront peut-être à appâter certaines âmes égarées. Un film d'épouvante tout juste ludique dont il faudra néanmoins supporter la musique abrutissante et les comédiens affligeants.
Le titre présageait le pire, pourquoi au 21ème siècle, sommes nous obligé d’avoir une énième réadaptation du mythe de Dracula, qui plus est, transposée à notre époque !!?? Seconde réalisation pour Patrick Lussier (Meurtres à la St Valentin 3D - 2009) qui réalise ici une œuvre fade et sans intérêt. Si le casting s’avère intriguant (Gerard Butler & Christopher Plummer), en fin de compte, ils ne parviendront jamais à relever le niveau du film. A noter aussi, l’impressionnant (et écoeurant) placement de marque de la part de Virgin (un financement bien trouvé pour un film de cette envergure !). Produit par Wes Craven, Patrick Lussier réitèrera avec deux DTV intitulés Dracula II: Ascension (2003) & Dracula III: Legacy (2005), deux films dont on préfèrera ne jamais en voir la couleur !
A sauver la première partie (jusqu'au crash de l'avion) ainsi que les très jolies vampirettes. Le reste est grotesque, horriblement mal joué (le casting masculin est une catastrophe à peine croyable) et encombré de bondieuseries ridicules.
Pendant la 1ère demi-heure le film peut faire effet mais on se rend compte finalement que c'est un produit fade (comme l'actrice qui incarne Mary) n'ayant aucun sens du spectaculaire. Une version moderne du mythe Dracula ratée.
Avec Dracula 2001, le but des producteurs de Scream et consorts est de renouveler la légende en modernisant l'époque, faisant apparaître le vampire dans notre début du XXIe siècle. Le procédé avait déjà été fait, notamment avec Dracula 73. Nous sommes donc en l'an 2000 et notre cher comte est resté emprisonné dans l'Abbaye de Carfax par ce bon vieux Van Helsing durant des décennies et dont le dernier descendant en date, un richissime collectionneur, conserve précieusement le cercueil dans un souterrain hautement sécurisé. Mais lorsqu'il se fait trahir par sa secrétaire, alliée avec une bande de voleurs high-tech, le cercueil est volé et vampire réveillé, toujours aussi assoiffé de sang. Il va toutefois chercher une proie particulière, une jeune femme intimement liée au suceur de sang qui vit malgré elle dans un lourd secret... Voilà pour la petite histoire, le film étant tourné sous forme de série B assez sympathique à défaut d'être mémorable, où Dracula découvre les joies du nouveau siècle et affronte encore une fois son Némésis Van Helsing (Christopher Plummer, au top), ici accompagné d'un jeune assistant incrédule (Jonny Lee Miller, à l'ouest total). Réalisé de façon clippesque, sans réel panache ni scènes de purs frissons, Dracula 2001 possède néanmoins un scénario plutôt malin dont les révélations finales sont pour le moins originales, bien trouvées et bienvenues. Mais le principal défaut de cette relecture demeure essentiellement dans son casting, à la fois jeune et branché, qui n'arrive jamais à convaincre, la faute à des acteurs cabotins ou pas très charismatiques (Gerard Butler campe l'un des plus transparents comte qu'il soit). Dommage donc pour ce manque de sérieux et ce casting médiocre, le long-métrage devenant dès lors une simple série B tout au plus convenable.
Il y aura toujours des imbéciles qui s'amuseront à moderniser et dénaturer les grands mythes du cinéma ou de la littérature. Et c'est le cas avec Dracula 2001, surtout avec un scénario aussi affreux et dénué de tout sens, avec en supplément une réalisation et des acteurs absolument médiocres. Un véritable massacre du personnage et du mythe de Dracula. Le coeur n'est plus. Autant se tourner sans hésitation vers le Dracula de Coppola ou même encore les Dracula de la Hammer qui sont bien plus intéressants que cette daube consternante qui finit vite à la poubelle. À éviter !
Transposer le célèbre vampire dans le monde moderne : une idée pas forcément inintéressante, encore faut-il arriver à se démarquer de toutes les autres variations du genre. Et à ce niveau, "Dracula 2000" est un beau plantage. La mise en scène alterne entre le fade et le putassier, tandis que le scénario ne débute pas trop mal mais s'enfonce rapidement dans le ridicule. Mais le plus gros défaut du film est son casting. Mise à part le vétéran Christopher Plummer qui donne le change, tous les acteurs sont très mauvais, et n'ont aucune consistance. Quant aux décors, Lussier n'exploite pas ceux de Londres, et à peine de ceux de la Nouvelle Orléans. Un film à jeter aux oubliettes.
Comme très souvent dans ces films d’épouvante se servant de personnages culte, l’amorce est bonne. Ici Van Helsing se fait dévaliser, le vampire s’évade après des siècles, et recommence à faire des siennes. Cette fois pour savourer sa propre fille. Un programme fort alléchant, qui, hélas, se voit gâché par des ficelles dramatiques éculées, des dialogues bêbêtes ou trop usagés, et des scènes complètement grotesques de lascivité vampirique. Quelques rares traits d’humour ne rachètent pas la médiocrité générale et consternante. Tout cela ne relevant pas le niveau des réalisations lourdingues de Patrick Lussier.
Ce film est une horreur sans nom. Rien que le titre ne donne pas envie de le voir. Gerard Butler est très mauvais dans son rôle et ne convainc à aucun moment. L'histoire aurait pu être sympa, mais la réalisation et le jeu d'acteurs sont tellement médiocres que l'on n'a qu'une seule envie : que le supplice se termine vite !