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    Les Anges du péché
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    46 abonnés 1 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Anne-Marie (Renée FAURE, 25 ans), jeune femme de bonne famille, décide de rentrer, malgré l’opposition de sa famille, dans la congrégation de Béthanie (fondée en 1867) qui accueille les femmes ayant fait de la prison. Elle s’attache à l’une d’elle, Thérèse (Jany HOLT, 34 ans) qui purge 2 ans de prison. spoiler: A sa sortie, cette dernière vient se réfugier au couvent après avoir tué son amant, responsable de son emprisonnement. Elle refuse l’aide d’Anne-Marie qui, de surcroit, en raison de son orgueil et de son exaltation, a du mal à respecter les règles du couvent
    . Un film sobre, efficace, aux dialogues justes (écrits par Jean GIRAUDOUX), sans prêchi-prêcha et représentatif de la « qualité française » des années 1940/50 avec des acteurs comme Sylvie, Louis SEIGNER, Sylvia MONTFORT et Mila PARELY. Dommage que Robert Bresson s’en soit éloigné par la suite. .
    halou
    halou

    115 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Loin d'être un chef d’œuvre passionnant, l'un des premiers Bresson épate par sa sobre mise en scène des passions de ces femmes à la personnalité complexe qui jouent à merveille leur rôle respectif.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 198 abonnés 12 315 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2019
    Premier long-mètrage exigeant de Robert Bresson sur une idèe de R.L.Bruckberger et des dialogues de Jean Giraudoux! Dans ce film qui suggère plus qu'il ne montre, traitant des thèmes de la rèdemption de la grâce avec rigueur et sobriètè, des religieux dominicains s'efforcent de rèèduquer moralement des dètenus libèrès ; loin de faire de ce rècit la simple illustration de ses options chrètienne, Bresson essaie d'analyser de façon exacte les relations qui se dèveloppent entre les diffèrents protagonistes; le surnaturel s'incarne ainsi dans des attitudes humaines qui lui confèrent une dimension nouvelle! Une rèussite plastique et profonde...
    loulou451
    loulou451

    113 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2007
    C'est beau, un peu moins bien réussi que Jeanne d'Arc, mais d'une puissance quasi égale. Pour sûr, Robert Bresson est un fidèle lecteur de la Bible. La foi, toujours la foi... Rien que la foi. Dieu est notre sauveur et Robert Bresson s'attache plus que quiconque à la portée du message du Christ. Il faut croire. Le reste n'a d'importance que dans la vanité. C'est ainsi que Bresson pense la religion chrétienne, comme une lumière dans la nuit qui guide les pas de celui qui veut la voir. Qu'importe la mort et la souffrance si la délivrance et l'amour sont au bout du chemin. Voilà Bresson. Dans toute la force de sa simplicité.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    253 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Pour son premier long-métrage, Robert Bresson s'est entouré de comédiens professionnels, d'un dialoguiste (Jean Giraudoux, qui décédera six mois après la sortie du film) et a opté pour une forme étonnamment stylisée : noir et blanc quasi expressionniste au début, musique... On est loin de l'austérité qui sera, plus tard, caractéristique de l'oeuvre du cinéaste. Le scénario a été écrit par un prêtre : le père Bruckberger. Les thèmes de la culpabilité, de la rédemption et de la grâce sont traités avec justesse et force. Les textes sont très écrits, peut-être trop, mais toujours brillants.
    Grand Prix du film d'art français en 1943. Pour François Truffaut, Les Anges du péché est l'oeuvre majeure du cinéma français sous l'Occupation.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2017
    Un magistral premier film, esthétiquement très réussi, avec les jeux de lumière sur les habits de religieuses qui composent presque des tableaux, un casting particulièrement alléchant, et traitant du sujet sans misérabilisme, sans les facilités habituelles. Bresson recrée une riche atmosphère de couvent sans bondieuserie ni affectation.
    ronny1
    ronny1

    32 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Dans « Les anges du péché », son premier film, le très catholique Robert Bresson met en scène l’histoire d’une bourgeoise qui par orgueil se met en tête d’apporter la rédemption à une « réhabilitée » qui n’en veut pas. La négligence du devoir collectif au profit d’une seule âme est contraire à l’enseignement des évangiles, et sans sourciller, la fin très récupératrice, spoiler: amène la mère supérieure à effectuer un virage à cent quatre vingt degré
    . Cette prostitution dut irriter le très croyant cinéaste (qui avait pourtant co-écrit le scénario avec Jean Giraudoux inspiré du livre de M H Lelong "Les dominicaines des prisons"), car il renia quelque peu ce film par la suite. Certes, malgré les dialogues théâtralement déclamés de Jean Giraudoux, le scénario remarquable durant une heure, sombre dans un improbable dénouement, contraire même à l’esprit de ce qui était montré jusqu’alors. En dehors de ces réserves, la mise en image précise et contrastée (remarquable jeu des voiles blancs, gris et noirs des nonnes, ainsi que des barreaux à la fois de la prison et du couvent) accompagne sans défaut une mise en scène qui va toujours à l’essentiel et qui sera la marque de fabrique du réalisateur tout au long de son œuvre cinématographique. A noter que le film suscite souvent l’émotion tout en évitant tout côté lacrymal, démontrant une remarquable précision du script (et donc un gros travail) assortit à une grande justesse musicale.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 991 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2012
    Si je savais que Bresson avait déjà tourné dans les années 40 avec les dames du bois de Boulogne, je ne savais pas qu'il avait déjà fait encore avant Les anges du péché, une histoire de bonne soeur, dialogué par Jean Giraudoux. Pour moi c'est un triptyque gagnant, j'adore Bresson, j'aime beaucoup les pièces que j'ai pu lire de Giraudoux, et j'adore les histoires de bonnes soeurs, c'était donc tout excité que j'ai regardé ce film.
    Et je n'ai pas été déçu le moins du monde. Si j'avais un peu peur que ça ressemble un peu trop aux dames du bois de Boulogne que je n'avais pas vraiment adoré, contrairement aux autres Bresson, cette peur s'est très vite dissipée pour céder la place à une sorte de fascination envers ce film.
    C'est un film que je trouve très émouvant, très beau, très juste, Bresson vient et arrive à faire sentir la magnificence de cette foi extatique, un peu l'a fait Cavalier avec Thérèse, ou bien Dumont avec Hadewijch, ça me touche profondément, étant complètement athée de voir un film profane réussir à capter ce qu'est le sentiment religieux, ce qu'est la foi, par la mise en scène par le jeu des acteurs (actrices surtout), cette manière de les filmer illuminée par leur foi.
    Je trouve que le film va en grandissant en intensité, jusqu'à ce final, magnifique, qui ne peut qu'arracher des larmes, tellement c'est beau, certes quelque peu prévisible, mais s'en est tellement plus beau, renforçant ce côté fataliste des histoires de bonnes soeurs, où finalement le but est d'aller dans le royaume de leur seigneur.
    Alors ce n'est pas mon Bresson préféré, mais je suis conquis quand même, je trouve le personnage principal terriblement attachant, on la comprend avec ses préoccupations spirituelle, certes un peu d'orgueil, cette volonté, cette mission qu'elle se sent donnée de sauver une âme.
    Il y a quelque chose de magnifique là dedans.
    Je pense que là où le film est le meilleur c'est lorsqu'il est tout simple, où les enjeux le sont aussi, et où transparait quelque chose de profondément beau dans les sentiments qui animent les personnages.
    Très bon film, même si ça reste je pense un Bresson un peu mineur comparé à d'autres productions ultérieures.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 125 abonnés 4 142 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Revenu de captivité en 1941, Robert Bresson réalise son premier long métrage en 1943. Passé par l'écriture de scénarios dans les années 30 puis par un poste d'assistant sous l'autorité d'Henri Diamant-Bergé ("La vierge folle" en 1938), l'occasion est pour lui unique de se roder à la pratique de la mise en scène dont il a déjà une conception toute particulière qu'il théorisera par la suite dans un essai ("Notes sur le cinématographe" en 1975) et dans différents entretiens compilés par Mylène Besson en 2013 (Bresson par Bresson - Entretiens (1943-1983)). La facilité d'analyse consiste à séparer l'œuvre du grand réalisateur en deux pans qui délimiteraient son engagement sans retour dans la radicalité quand après "Les dames du Bois de Boulogne" en 1945 et donc à partir du "Journal d'un curé de campagne" six ans plus tard, il ne fera plus appel à des acteurs professionnels. Le cinématographe comme il le définit en opposition au cinéma vise à rapprocher le septième art de la peinture où le réalisateur seul maître à bord tel le peintre face à sa toile use des comédiens comme ce dernier de la gouache ou des pinceaux. Pas question dès lors d'autoriser la moindre initiative au niveau de l'interprétation qui n'est là que pour servir l'art du réalisateur, le seul à avoir une vision globale de l'œuvre à venir. Le cinématographe s'il veut être reconnu comme un art majeur ne peut être selon Bresson que l'émanation d'un seul homme. En ce sens il rejoint Josef Von Sternberg qui dans ses mémoires ("de Vienne à Shanghai") n'expliquera pas autre chose. On comprend donc aisément que Bresson après deux films déjà très minimalistes où les acteurs professionnels avaient pourtant cherché à répondre à ses exigences, a souhaité s'entourer de novices plus à même d'accepter la négation de toute interprétation. Le réalisateur qui avait du faire face à des conflits importants avec Maria Casarès sur le tournage des "Dames du Bois de Boulogne" avait sans doute compris que son exigence serait impossible à satisfaire sur le long terme sans la mise en œuvre de cette condition singulière. Pari risqué et peut-être assez prétentieux qui n'a pas nui à la qualité d'une filmographie ramassée (treize films en quarante ans) presque exclusivement composée de chefs d'œuvre. "Les anges du péché" dialogué et scénarisé par Jean Giraudoux et Bresson est inspiré d'un livre du père M H Lelong ("Les dominicaines des prisons") évoquant la congrégation de Béthanie. Le révérend père Bruckberger qui a indiqué le livre à Bresson sera "conseiller religieux" sur le film. Ces différentes influences et l'ombre tutélaire de Jean Giraudoux relègueront quelque peu Bresson au second plan à la sortie du film. La rigueur du réalisateur est pourtant bien présente qui évite la facilité du pathos qui s'offrait à lui. La réunion d'anciennes délinquantes ou criminelles au sein d'un même couvent était en effet un postulat de départ porteur de moult intrigues à rebondissement. Rien de tout cela bien sûr chez Bresson hormis en incipit l'orchestration planifiée par la mère supérieure (Sylvie) et ses sœurs d'une stratégie pour soustraire une nouvelle recrue aux souteneurs qui l'attendent à sa sortie de prison. C'est l'observation minutieuse du long chemin vers la rédemption que doivent emprunter celles qui ont fait le choix de la foi par défaut qui sert de fil conducteur aux questions soulevées par le film . Pour illustrer son propos, Bresson oppose à la foi incertaine d'une ancienne détenue (Jany Holt), celle exaltée d'une fille de bonne famille (Renée Faure) qui en choisissant de se consacrer à la sauvegarde d'une seule âme brave les règles de l'institution (démarche solitaire un peu identique à celle de Bresson tout au long de sa carrière), mettant en péril son fonctionnement. Le réalisateur profondément chrétien lui-même semble avoir du mal à prendre parti ce qu'il n'hésitera pas à faire par la suite. Jusqu'à quel point la rédemption est-elle possible ? Peut-elle être obtenue durablement suite à une démarche comme celle proposée par les dominicaines des prisons ? A chacun de se faire son idée à partir des faits exposés par l'auteur. Le film pas complètement abouti révèle par ailleurs toute la qualité plastique du travail de Bresson pas assez souvent souligné. L'utilisation du contraste entre le noir et le blanc des soutanes permet au réalisateur secondé par Philippe Agostini de notifier les ambiances et d'offrir un écrin de toute beauté à ce premier film qui marque déjà l'affirmation d'un auteur de premier plan.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    88 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2018
    Titre antiphrasique pour un film atypique très écrit (dialogues de Jean Giraudoux). Robert Bresson fait démarrer Les anges du péché comme un film de gang ou de casse. Cela surprend car le gang pressenti regroupe quelques sœurs et leur mère supérieure ! Le lieu de l’action est celui d’un couvent d’un ordre particulier puisque des prisonnières dites « réhabilitées » tentent d’y retrouver le bon chemin, celui de la rédemption.
    Bresson filme ce cloître comme une prison. Dans ce lieu fermé, l’espace « privé » n’est-il pas dénommé cellule ? L’édifice est affublé de quelques barreaux que le cinéaste n’hésite pas à exploiter dans sa mise en scène. Les anges du péché ne s'échappera guère de ce couvent-prison. Nous avons affaire ici à un quasi huis clos. Même l’enquête policière sera traitée en quelques scènes courtes. Elle sera la source de l’image finale du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 août 2010
    Le premier film de Robert Bresson. Un peu désavoué par son auteur, ce film n'es reste pas mois l'une des oeuvres cinématographiques les plus importantes de l'occupation.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 décembre 2008
    Un joli film, les rapports entre les personnages sont très réussis, par contre coté religion le film ne fait que confirmer mes craintes sur la force du fanatisme religieux.
    Les meilleurs films de tous les temps
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