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    Saint-Cyr
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    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    279 abonnés 3 086 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mai 2016
    Ce film est une calamité ! Tous les travers du film d'époque français : un jeu d'acteurs épouvantables (les gamines récitent leurs textes et sont de véritables têtes à claque), le scénario est inexistant, les dialogues pompeux et vraiment c'est un calvaire de regarder jusqu'au bout ! On s'ennuie, on s'agace et on ne comprend pas vraiment où la réalisatrice veut en venir ! Plus le film avance et plus on désespère et la fin nous soulage terriblement !
    Jrk N
    Jrk N

    38 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2018
    Avec Saint-Cyr (2000) Paricia Mazuy avait l’ambition de retracer l’histoire de Saint-Cyr (Maison Royale de Saint-Louis), aux lisières du château de Versailles, pensionnat pour jeune filles de la noblesse pauvre. Le pensionnait a été créé en 1686 par Louis XIV à la demande de son épouse Françoise Aubigné (marquise de Maintenon) dans le but d’instruire ces jeunes filles et de leur donner la liberté de critique et de pensée. Le virage de cette institution vers la rigueur religieuse et le mysticisme quiétiste en 1691 fut donc spectaculaire.
    Comme le film est tourné en décors naturels et que les petites filles puis les jeunes filles en sont les héroïnes, cette ambition demandait de gros moyens et surtout une grande maîtrise. L’objectif n’est pas totalement atteint, tout n’est pas réussi, mais, étonnamment, je pense que ce qui était facile à réussir ne l’est pas et qu’inversement Patricia Mazuy et ses collaborateurs surmontent les aspects les plus ardus du film, certains aspects avec un grand brio.
    Le film n’avance pas. Il dure deux heures, les producteurs auraient dû en couper un quart pour éliminer les scènes qui ne font pas progresser l’action. Du coup les scènes qui traînent, les cadrages parfois incertains (ou même ratés : têtes coupées, micro dans le champ, flous etc), le manque de rythme dans le montage, les mouvements de caméras inutiles et contraires au style général etc, tout cela agace en permanence ... mais pas autant que la musique de fond de John Cale complètement inadaptée malgré ses solos de tambours répétés qui veulent faire grand siècle. Cela aurait été si facile et si bien venu de développer délicatement, en sourdine, un peu de Lully ou de Charpentier : Cale est une erreur d’autant plus grave et qu’elle est volontaire de la part de P.Mazuy.
    JP Kalfon (Louis XIV) et JF Balmer (Racine) font leur travail, présentent correctement des hommes du dix-septième et, bons acteurs de théâtre, parlent clairement. En revanche, Isabelle Huppert (Mme de Maintenon)est beaucoup trop présente dans le film – c’est d’ialleurs non conforme à la réalité historique. Toujours énervée, ennuyée ou en colère (ses seuls trois registres) - en tout cas toujours désagréable - elle cabotine comme elle fait maintenant depuis 25 ans, depuis que Chabrol n’est plus là pour la contrôler et/ou la conseiller. Quand elle s’énerve, c’est le pire : on ne comprend pas un mot, elle bat des bras (on croit qu’elle va s’envoler), elle sombre dans le ridicule. Ses colères ne sont pas mieux mais au moins elle se tait un peu. J’aime beaucoup cette actrice et sa filmographie est une des plus remarquable du cinéma mondial, mais là, son rôle, beaucoup trop lourd pour ce film, tourne au désastre, surtout à la fin lorsqu’elle se transforme en lamentable bigote : personne n’y croit, même pas elle. Pour gérer Huppert, il aurait fallu une grande autorité. Mazuy qui a fait passer le financement de son film grâce à la star, ne l’avait pas.
    Contrebalançant ces graves défauts ils y a des bons points qui ont été plusieurs fois soulignés : les costumes sont superbes et surtout portés avec naturel par tous, acteurs professionnels ou non ; les décors sont bien choisis et très bien filmés. En particulier l’Abbaye aux Dames de Caen avec ses superbes escaliers, façades, parquets et tapisseries convient parfaitement (certes ce n’est pas un bâtiment de Hardouin-Mansart comme le pensionnat d’origine devenu Lycée Militaire, mais on se retrouve immédiatement dans l’époque). Les chevaux sont excellents -et ce n’est pas rien -, même si Louis XIV manque d’entourage, d’escorte militaire notamment.
    Ce n’est pas grave car on ne cherche pas le réalisme mais une sorte d’évocation stylisée et crédible, un peu comme dans Bresson : comparaison écrasante évidemment mais, on va le voir, supportable.
    En effet, la grande surprise du film, c’est l’excellente direction et l’immense talent que déploient les petites filles et les jeunes filles amateures qui jouent les pensionnaires. Parmi celles-ci, il faut citer Jeanne Le Bigot et Nina Meurice qui jouent Lucie Fontenelle (enfant puis jeune) et Mathilde Lechasles et Morgane Moré qui jouent Anne Grandcamp, les deux véritables héroïnes du film. Elles ne sont pas seulement justes toutes les quatre, elles transcendent tout : leur texte et leur actions. C’est évidemment le cas quand elles jouent Esther puis Athalie, mais pas uniquement.
    Elles ne prononcent certes pas les patois avec le bon accent, mais elle le disent clairement et leur soudaine transformation en enfants aristocrates, adoptant le maintien rigide du siècle et parlant le beau français de Marivaux et Molière n’en n’est que plus belle. Dans toutes les scènes difficiles : amusement à l’arrivée, désarroi devant les cours, apprentissage du français, confrontation aux chevaux ou aux autruches amenées par Louis XIV et plus tard émotions brûlantes d’adolescente, énervements et excès mystiques, elles sont toutes les quatre excellentes et les autres aussi, ce qui suppose évidemment un travail de groupe extraordinaire dont le supplément dvd ne donne que quelques aperçus.
    Ainsi, Saint-Cyr, devient un des films dans les quels les enfants puis les jeunes filles agissant en groupe ou individuellement, sont les plus justes et le plus émouvantes. Cette extraordinaire qualité du film – la direction de jeunes acteurs - emporte tout, fait passer les défauts, la lenteur etc et finalement convainc.
    On a appris beaucoup sur le dix-septième siècle car tout est historiquement fondé dans cette entreprise, notamment la place des filles de hobereaux délaissées par la société et leur nullité culturelle (Maintenon venait de cette noblesse là) ainsi que la folie mystique de la fin du XVIIème avec les extrémiste quiétistes (Maintenon) ou janséniste (Pascal), deux courants opposés qu’on nommerait aujourd’hui intégristes. Les films où l’on apprend beaucoup sont de bons films.
    20centP
    20centP

    14 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    Attiré par le récent "Sport de filles" de la même réalisatrice, je suis resté plus mitigé par ce "Saint Cyr". J'ai personnellement trouvé que l'évolution des personnages, en particulier celle de Mme de Maintenon, n'était pas suffisamment étudiée. La réalisation est moins brillante que dans le dernier film et on a l'impression que le film est plus daté qu'il ne l'est réellement. Cela reste un film intéressant qui mêle l'évolution de l'amitié de 2 jeunes filles dans des circonstances historique particulière. Dommage que cela manque un peu de souffle pour être véritablement emporté.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2009
    SAINT-CYR est un film de qualité, c'est indéniable. Les plans sont élaborés, bien que la lumière choisie pour la photographie soit un peu trop brutale, et atteint parfois la situation temporelle de l'intrigue.
    L'aspect très documenté du film de Patricia Mazuy intéresse autant qu'il repousse. On a parfois trop l'impression d'être dans un film à costumes, on ne sent plus que la poudre, et la magie fictive s'efface...
    La première heure est vraiment réussie, la vie dans cet institut assez particulier est intéressante à suivre, malgré les longueurs, et quelques maladresses liées à un scénario pas toujours vraisemblable, ou à un montage un peu trop haché.
    Morgane Moré est souvent époustouflante, tout comme Nina Meurisse.
    Néanmoins, Isabelle Huppert nous offre ici une prestation des plus décevantes : elle conserve la même expression facile, celle d'une petite bourgeoise offensée, pendant tout le film, et semble se libérer de ses répliques avec une certaine expéditivité.
    Quant au jeu exigé des acteurs en général, et bien, Bresson et son anti-théâtralité ont de quoi mourir une deuxième fois !
    Après avoir vu SAINT-CYR, on se sent prisonnier de ce film-école ; intéressant, certes, assez réussi, certes, mais il y manque quelque chose, une vie peut-être, un point de vue, du dynamisme...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2007
    Je viens de redecouvrir ce film pour la deuxième fois et je dois dire qu'il m'a tout autant plu. Isabelle Huppert, comme toujours aussi brillante, des dialogues à savourer, un jeu d'actrices époustoufflant, une cour de Versailles sous un autre jour, et des décors magnifiques. Un film à voir, vraiment!
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    Quel ennui !! Dans une absence totale de scénario, le film alterne les scènes de bondieuseries, de confessions, d’auto flagellation, de vagues émois amoureux de jeunes filles innocentes… Quel est l’intérêt de ce film ???
    médiocrité du jeu des acteurs (même Isabelle Huppert est nulle),
    estebois
    estebois

    20 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2015
    Sans intérêt et soporifique. Il ne se passe RIEN.
    D'un ennui mortel...
    Tout les travers du cinéma français...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Saint-Cyr est une film hautement improbable. Il avait tout pour être emprunt d'un mortel académisme avec portrait de Madame de Maintenon qui a envie d'émanciper les jeunes filles de la noblesse et qui parvient avec force à imposer sa volonté au roi...
    Sauf que le film c'est l'inverse de ça. Il s'ouvre avec Huppert/Maintenon au lit avec le roi, directement placée comme la femme qui peut avoir un peu de liberté à condition qu'elle ouvre ses cuisses au monarque. La scène sera répétée juste après où alors qu'elle est pressée d'arriver à Saint Cyr accueillir sa première promotion, le roi vient pour tirer son coup au beau milieu des champs dans une calèche, alors que clairement elle a l'air moyennement consentante.

    Ce n'est pas une femme forte, mais elle semble avoir une vision afin d'émanciper ces jeunes filles pour qu'elles n'aient pas à subir le même destin qu'elle, à devoir coucher, intriguer, pour avoir une bonne place dans la société. Huppert a un discours réellement féministe au début du film, mais qui a été contrebalancé par les coucheries que le roi lui impose. On voit tout de suite que quelque chose cloche.

    L'autre truc qui cloche c'est les enseignements dispensés à Saint Cyr, ou plutôt comment ils sont dispensés, car vraie force du film qui donne immédiatement un sentiment d'authenticité c'est les langues régionales. Je crois que c'est la première fois que je vois un film tourné en patois. Les jeunes filles de la noblesse parlent leur langue et pas le français. Personne ne se comprend et il faut donc imposer le français comme langue de communication. Je ne parle pas des méthodes d'apprentissage du français, on n'était pas au sommet de la pédagogie. On les voit donc répéter avec un accent pas possible des mots qu'elles ne comprennent pas.

    N'importe quel autre film aurait simplifié tout ça et aurait tourné tout le film en français et c'est à ce genre de soin apporté aux détails que le tout est crédible.

    L'autre détail que j'ai apprécié c'est les tombes, on voit le cimetière s'agrandir, Madame de Maintenon regarder ses filles évacuées sur des brancards sans rien dire, intéressée par autre chose... La mort est banale, on ne s'en émeut pas.

    Le film n'a pas réellement d'intrigue, pas réellement d'enjeu, on suit juste la relation entre deux gamines qui grandissent et le projet de Mme de Maintenon évoluer. Parce qu'il évolue... et il évolue drôlement lorsque Jean Racine, ou plutôt ses vers, procurent des émotions, ou plutôt de la passion chez ces adolescentes. Cette passion adolescente est effrayante pour Madame de Maintenon qui sent qu'elle ne va pas réussir à la contenir facilement et c'est là que le projet d'émancipation vire à un projet religieux extrémiste avec l'envoi notamment de jeunes filles au couvant.

    C'est là peut-être le message du film, on a une femme qui a une vision et qui change de vision pour son école au fur et à mesure et qui perd les gamines en route, qui ne savent plus ce qu'elles doivent faire, comment elles doivent se comporter. J'aime beaucoup la fin pour ça, elle arrive de manière brutale, où on se rend compte que pendant toutes ces années à leur bourrer le crâne de choses et d'autres et à leur parler de liberté on ne leur a pas appris la seule chose, la chose la plus importante pour être libre : pouvoir se déplacer.

    C'est un film cruel, qui n'épargne rien à ses personnages, il ne verse jamais dans le manichéisme, personne n'est gentil... Tout le monde pense bien faire... et pourtant rien ne réussit. Ce qui se joue là, c'est l'échec d'une forme de féminisme émancipateur qui était fondée sur le culte de Madame de Maintenon, comme si l'émancipation féminine ne pouvait pas apparaître dans une société aussi hiérarchique, comme si tout était vicié dès le départ. On n'émancipe pas si le but est de faire un beau mariage. On n'émancipe pas avec la religion. On n'émancipe pas si l'éducation est le fruit de la volonté d'une seule personne, fusse-t-elle une femme.

    D'ailleurs les hommes ne sont pas au sommet non plus, ils sont libidineux, prêts à tout pour tirer un coup et n'ont aucun respect pour la gente féminine. Ce qui rejoint un peu les thèmes des autres films de Mazuy.

    Rien ne sauvera ces filles.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 941 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Malgré une reconstitution d’époque soignée et un début prometteur, un film historique
    austère, au récit peu captivant, et d'une longueur encore plus ennuyeuse.
    Eselce
    Eselce

    1 378 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2015
    Un petit état des lieux dans le final aurait été apprécié quant au devenir de "Saint Cyr" et de ses pensionnaires. Les costumes et les lieux sont beaux. Les jeunes filles jouent bien. L'histoire, son déroulé, est ennuyeux. La dérive du film est encore pire, concernant la chasteté des jeunes filles. Finalement, on ne sait plus très bien où le réalisateur veut nous emmener. Un mauvais film, avec un final bâclé à la française.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Madame de Maintenon, favorite de Louis XIV, imagine et patronne une institution chargée d'éduquer, de former, en les recueillant très jeunes dans les campagnes, des jeunes filles éclairées et, surtout, émancipées. Ambitieux projet à travers lequel Madame de Maintenon (Isabelle Huppert) a le souci d'épargner à ses pupilles, par l'instruction, la tutelle des hommes.
    D'ambition, le sujet de Patricia Mazuy n'en manque pas, et on est d'aillleurs, au début du film, intrigué par cette histoire singulière et anecdotique. Mais l'histoire de l'institution de Saint-Cyr, figée dans son château et ses costumes d'époque, finit rapidement par rebuter par sa théatralité, sa réalisation, ses personnages. Tout me semble maladroit ici.
    En premier lieu l'interprétation, celle des jeunes filles en particulier, qui reproduit ou détermine une gravité affectée et vaine alors qu'aucun des personnages n'est touchant ou intéressant. La mise en scène, ensuite, avec son montage aléatoire, dont on ne sait pas s'il faut y voir des intentions elliptiques ou l'illustration d'un récit lacunaire, et avec ses séquences bavardes ou emphatiques.
    Le film donne le sentiment, au-delà de son étrangeté revendiquée, d'une approche et de personnages inaboutis, d'un style sans élégance ni brio qui ternit les idées, telle celle montrant comment le projet généreux de la Maintenon glisse insensiblement vers une religiosité austère.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    191 abonnés 2 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Saint-Cyr est un film particulièrement efficace sur l'éducation.
    L'histoire est très prenante et fait d'un propos très puissant : l'éducation, cet objet d'élévation sociale et intellectuelle, mis entre de mauvaises mains servant à détruire des individus.
    Le personnage de l'abbé est particulièrement terrifiant dans son intolérance religieuse inarrêtable. Sa folie, qui n'est malheureusement que le reflet d'une indéniable réalité, s'avère n'être que violence et dénigrement de soi.
    La reconstitution historique est extrêmement réussie. Les décors, comme les costumes (le césar des meilleurs costumes n'est pas volé), collent parfaitement à l'époque (ou du moins, à l'image d'Epinal que je m'en fais, n'étant pas historien).
    Les actrices et acteurs jouent très bien. Isabelle Huppert est toujours aussi impeccable (servi par un personnage de Madame de Maintenon particulièrement riche et développé) et les jeunes actrices sont très bien également (Nina Meurisse et Morgane Mouré) et Simon Reggiani incarne un abbé haïssable au possible.
    Je recommande.
    Claricewins
    Claricewins

    62 abonnés 1 053 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2010
    Film intéressant sur l'école fondée par Madame de Maintenon, en quête de rédemption. Isabelle Huppert est comme d'habitude froide et manipulatrice, mais comme ça lui va bien, y a rien d'autre à dire. Deux jeunes filles aux destins différents : l'une se plie aux règle, l'autre se rebelle et voit l'hypocrisie dans laquelle elle a été éduquée. Mais cela reste un peu ennuyeux, le film est bien long par moments.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 666 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2014
    L’émancipation des jeunes femmes nobles au XVII passait par l’école de Mme de Maintenon qui pensait ainsi libérer ces filles déshéritées du joug masculin. Mais au fur et à mesure de l’évolution des pensionnaires, la leçon se révèle douloureuse. Ce que rapporte Patricia Mazuy avec une maestria qui donne à la caméra des airs conspirateurs. Isabelle Huppert est une fois encore à la hauteur de sa réputation, et pourtant le film date de l’an 2000.

    Avis bonus La rencontre avec la réalisatrice ne manque pas de piquant, mais le making of se contente de peu
    Pour en savoir plus
    sukifanee
    sukifanee

    6 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2011
    Houla, quel curieux film! En plus juste avant j'ai eu des films "orange mécanique et l'odyssée de l'espace! J'ai le sentiment d'être dans un monde bizarre. L'ambiance a quelque chose de déluré, de perdu d'avances. D'emblée, c'est curieux, je n'ai pas eu l'espoir d'un film heureux, avec ce petit air de trompette triste qui nous suit tout le long du film. L'actrice Morgane Moré joue admirablement bien, même si je n'aime pas son caractère. A dire vrai, tout les personnages m'ont été antipathique, et c'est peut-être ce que j'aime bien. Finalement à vouloir faire de ses élèves des femmes libres, c'est le spectateur qui part de ce film libre de ne pas s'être attacher aux personnages. Je ne suis même pas triste. On passe dans ce film de droiture à fourbi. J'aime comme c'est filmé, il est à voir. Seule chose que je n'ai pas aimé, les actrices articulent mal. Et c'est bien la chose que je déteste chez les acteurs d'aujourd'hui, de ne pas articuler!
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