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landofshit0
274 abonnés
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3,5
Publiée le 14 février 2013
Un homme séparé de sa femme revoit son fils qu'il n'a pas vu depuis cinq ans.Il se découvre père et son fils découvre un père.Le film n'est pas aussi cinglant que d'autres Risi plus amer,toutefois Risi garde un regard moqueur sur bien des attitudes de ce père,qui veut parait ce qu'il n'est pas.Sans être le fanfaron dont on avait reproché la fin trop tragique,Il giovedi retrouve certains traits du précédent métrage de Risi.Mais cette fois ci son personnage comprendra son erreur et redressera la barre avant que tout ne dérape.
C'est un excellent Risi peut être moins cynique et cruel que Parfum de Femme ou les Monstres, proche de la Grande Marche, dans sa veine humaine risi n'en oublie pas d'être hyper doué, grand talent, il s'entoure de ses collaborateurs habituels Castelano, Contini et le grand Trovajoli. Un Viteloni (un veau) peine à se reveiller. Il a un rendez vous avec son fils qu'il n'a pas vu depuis trois ans. Séparé de la mère, il rejoint l'enfant dans l'hotel particulier où ils vivent et où se retrouvent toute la bourgeoisie romaine. Le fossé entre le père, vendeur catastrophique d'encyclopédie et le jeune fils, polyglotte et d'une droiture morale exemplaire, ne se comblera que par l'imagination et la propension au mensonge du premier. Risi comme toujours invente un personnage tragique, qui au fond ne fait plus rire très longtemps. Risi sait placer sa caméra pour scruter avec exactitude ce qu'il faut, et multiplie sans lasser les gags (la présentation de la voiture, celle des femmes, lerejet des enfants...)et Walter Chiari est exemplaire entre virilité infantile et veulerie. C'est par le regard d'une grande dureté d'un enfant qui apprendra àaimer son père pour ce qu'il est , que Risi trouve une grâce unique, intemporelle.
Un père et un fils se découvre, un véritable passage au détecteur de mensonge pour le premier, dragueur invétéré et véritable looser ce qui donne une comédie tendre et sympathique.
Une petite merveille de Dino Risi racontant la journée d'un père raté et vantard avec son fils qu'il ne voit plus guère depuis son divorce. Très beau, avec la finesse habituelle de Risi qu'il cachait derrière les dehors vantards de ses personnages. Voir ma critique sur mon blog :
Le film reste méconnu car coincé entre 2 grands films, « Le fanfaron » (1962) et « Les monstres » (1963). Le titre, qui signifie « Le jeudi » en italien, correspond au jour où un chômeur divorcé a l’occasion de passer une journée entière avec son fils (qui vit avec sa mère entre New York et Genève, sous la coupe d’une gouvernante très germanique). Le père se fait passer pour ce qu’il n’est pas : riche, affairé, propriétaire d’une grosse voiture, etc ; son fils, qui adore ce mode de vie décalé, n’est pas dupe. Une jolie histoire qui a été maintes fois traitée depuis mais qu’il faut replacer dans son contexte car le divorce ne sera officialisé en Italie qu’en 1970. Pour mémoire, Michèle Mercier joue la compagne du papa divorcé (Walter Chiari).
Un excellent film qui porte toute la fraicheur et toute la légéreté (légéreté en apparence seulement !) des meilleurs films de Dino Risi. Walter Chiari se révèle être un excellent choix de casting pour ce rôle de brave loser. Les autres acteurs sont aussi excellents notamment la séduisante Michèle Mercier.
Une modeste comédie, mais grande par la sympathie et les sentiments généreux qui s'en dégage. Peinture en miniature d'une Italie en plein boom économique, heureuse. Enfin, portrait d'un père en galère mais plein de ressorts, d'un fils (Il Giovedi) intelligent, d'une naïveté enfantine charmante, du rapport de ces deux êtres cherchant à se connaître. Tout le talent naturel d'un Dino Risi, qui laisse traîner cette histoire d'une manière charmante.
Entre 1962 (le Fanfaron) et 1963 (les Monstres et le Jeudi), un des maîtres de la comédie italienne, Dino Risi, a eu un bon cru. Le Jeudi s'illustre par ses enjeux sociaux et la grande tendresse qui se dégage de la relation entre le père et l'enfant. Rien n'échappe à l’œil averti de Risi.