Avis sur Godzilla contre Biollante

Bien avant les faucheurs volontaires, Godzilla combattait déjà les OGM. En l'occurrence, il s'agit ici de Biollante, une plante mutante modifiée par l'homme à partir du propre ADN du dino atomique ! Comme pour l'épisode précèdent, la réalisation demeure efficace avec destructions de maquettes à la clé, affrontements avec l'armée et surtout un combat final dantesque contre la gigantesque plante carnivore. Ajoutez à cela une pincée de fantastique et une dose d'espionnage et vous obtenez un épisode vraiment sympa.

Précédemment, Godzilla tomba à l'intérieur dans un volcan mais il vit toujours au milieu du magma. S'il parvenait à en sortir, alors, il retournera probablement en direction de Tokyo afin de ce recharger en énergie et détruire ceux qui sont près à le nuire. Pendant ce temps, un savant qui vient de perdre sa fille, elle aussi chercheuse dans la science, va mettre l'âme de la défunte dans une plante qu'apprécié énormément celle-ci. L'expérience deviendra vite concluante, et cette plante va devenir de surcroît une empêcheuse, elle se battra contre Godzilla. La célèbre mise en scène kitsch est de toujours de mise comme dans toute les anciennes aventures du grand Dragon, reste, que ce volet est pas une catastrophe, il se regarde sans trop de mal, notamment, parce que l'action souvent présente divertit un minimum.

Ma connaissance de la saga Godzilla relève du niveau 2 (j'ai vu deux films de la saga en gros). Et ce godzilla vs biollante, à défaut de pouvoir le comparer aux autres opus, est un sacré film de divertissement. Une véritable jubilation pour notre âme de gosse et notre amour des effets spéciaux old school. Car si la plante met longtemps à montrer le bout de ses racines, ses deux apparitions majeures marqueront à jamais les esprits comme la plante carnivore la plus féroce jamais montrée depuis la fin alternative de La petite boutique des horreurs. Véritable cauchemar magnifiquement animée, la plante est un bonheur pour les fans, qui voient Godzilla affronter un fort adversaire. Godzilla qui est d'ailleurs bien géré, dont les apparitions entraînent à chaque fois un déluge de destruction et d'effets pyrotechniques miniaturisés. Remarquablement incrusté dans certains plans (qui mettent son gigantisme en valeur à la perfection), le spectateur, pour peu qu'il veuille s'amuser, ressortira du spectacle comblé une générosité digne du Blob de Chuck Russell. Tout simplement jouissif.

C'est du bon godzilla, peut être pas le meilleur mais du bon... Biollante est un monstre original.

Bon film bien kitsch cependant avec un agent secret un peu trop maigrichon et le monstre Biollante un peu trop sous-exploité.

On retrouve l'ambiance plus sombre et sérieuse de l'ère Heisei dans le deuxième opus de cette période. Godzilla vs. Biollante est dans la continuité du volet précédent, l'assez réussi "The Return of Godzilla". On y retrouve les bons points de ce dernier, à savoir une intrigue humaine assez intéressante (ce dont manquait cruellement la quasi-totalité des opus de l'ère Showa), de bons acteurs, des enjeux environnementaux (après le nucléaire et la pollution, nous avons le droit cette fois à la manipulation génétique), et la musique originale de la saga revient enfin pour nôtre plus grand plaisir. Mais j'ai été légèrement décu par ce nouvel épisode à cause de son rythme. L'attente de l'affrontement Godzilla / Biollante est bien trop longue, au point de devenir presque insoutenable, malgré les autres nombreuses scènes d'action. De plus, le combat tant attendu, même si il est vraiment très réussi, est bien trop court ... L'autre gros défault du film à mes yeux est la rapidité et la facilité avec lesquelles le tout se termine ... Mais bon, ça reste un bon Godzilla, assez divertissant !

Le scenario décomplexe annonce la couleur: un max de combats(avec de très bons effets spéciaux), traitement de sujet politique et environnementaux, les acteurs sont bons même si leurs personnages sont pas terribles. le combat final est juste épique. et de plus le film est très rythmé, un très bon opus en somme

Comment dire... sans doute l'un de mes Godzilla préféré, peut-être parce que... reprenons: un monstre géant radioactif à la peau dur comme l'écorce terrestre affrontant à coup de flambées fluorescentes une fleur gigantesque élaborée à partir de son ADN. Par ailleurs, une fleur poussant des cris déchirants de baleine éteinte, un presque-psaume marial, un espèce de requiem végétal lancinant, pour un affrontement colossal à la fin, dans une obscurité malheureuse. Un petit air de beauté tragique, piétinée par le gigantomachique des monstruosités issues du labeur irresponsable des hommes, un petit air de fleurs du mal.

Deuxième film de l'ére Hensei pour la saga Godzilla, Ce film est l'un des Godzilla les plus fous que j'ai pus voir: un scénario bourré d'intrigue mais qui sait se montrer cohérent, de bons effets visuel, surtout lors des scènes marines, par contre les attaques de Godzilla en ville sont moins réussi et on ans l'ensemble mal vieillie. En revanche le combat final est dantesque et le Kaijus Biollante est interessant à travers sa relation sensuel avec Godzilla, les acteurs sont exellent dans l'ensemble et au final il s'agit pour moi d'un des meilleurs Godzilla malgré quelque longueur et l'introduction du personnage de Miki

Tout simplement magnifique. Un film qui m'a touché quand j'étais et qui est toujours aussi beau et touchant