Récit simple, mais assez déstructuré, de l’histoire quelconque (titre anglais) d’AKE et PUN, un jeune homme paralysé suite à un accident et son infirmier à domicile. Grande maison confortable, lecture, averses de pluie, soirs, silence, soins, toilettes, diner avec le père, repas préparées par WAEK la cuisinière, regards, relation rendue difficile par l’impuissance du jeune homme, son repliement sur soi, dans sa chambre, rejet des visites, qui va se dénouer au fil des conversations. Séries de scènes dans la durée, striées, balafrées, trouées de séquences stellaires magnifiques, conscience cosmique des cycles de la vie, biologique, spirituelle, familiale, sociale, sur qui Gaspard NOE aurait du prendre modèle pour son Enter the Void... Le plus frappant dans ce film, c’est une nouvelle fois le sens décidemment remarquable des cinéastes Thaïs à placer leur générique. Belle tradition, parmi d’autres, du pays du sourire ;) Le titre original Thaï pourrait être traduit par moineau, c'est-à-dire un oiseau très commun, auquel on ne prête plus aucune attention ; expression utilisée par extension quand on considère quelqu’un de haut, comme rien.