J'aime pas groland, mais je dois avoué que le style de ce film où "le héros" est une grosse ordure nous change un peu. Le scénario est surtout articulé sur les péripéties d'une ordure cynique, fourbe, hypocrite, machiavélique... mais on se laisse quand même prendre grâce au personnage Henry qui est intéressant et atypique ("en héros"). On se laisse prendre aussi par le déroulement qui même si il est simple tient suffisamment la route pour exhiber ce pourri, nous distraire et nous amuser. La fin est simple c'est vrai mais j'ai bien aimé surtout au bal du village, lol.
Le personnage de Francis Kuntz est drôle cinq minutes dans ses petits "sketchs Grolandais". Même si on le rebaptise Henry pour l'occasion, méritait il qu'on lui consacre un long métrage ? Certes on rit de certaines situations, mais la réponse à cette question me semble négative.
Kafka n'a ni le talent de réalisateur, ni l'ambition cinématographique de ses deux compères grolandais (depelpine et kervern). Il se contente de reprendre grosso-modo le personnage de Francis Kuntz que l'on connait déjà pour réaliser paresseusement un film relativement plat, qui ne dis rien, mais qui est parfois drôle.
Film décalé sympathique . La 2eme partie prend plus de relief par rapport à ce personnage, mi-bidochon mi-rock mi-enfoiré . On imagine que Kafka le réalisateur et premier rôle ne joue qu'a moitié ce Henry de composition . Il doit être un peu comme cela dans la vie. A voir.
L'esprit Groland plane véritablement comme une marque de fabrique sur ce film. Et pour cause, un des journalistes grolandais nous fait l'horreur de sa présence. J'ai bien dis l'horreur, et non l'honneur, car on ne va pas se mentir, Kafka n'est pas et de loin un modèle de génie scénique. Quand bien même il tente d'être drôle et volontaire, osons dire les choses, son jeu est nul, pathétique. Mais il n'est pas le seul à surjouer à outrance, avec les pieds plus qu'avec le cœur, je dirais sans hésitation que tout le casting est à mettre dans le même panier. A l'exception peut être d'Elise Larnicol qui peine à s'extirper de cet inextricable bourbier. Bourbier qui à la base ne manquait pas d'intérêt scénaristique: un musicien collectionneur d'instruments anciens décède, attisant ainsi les convoitises du très malhonnête Henry. Acheter pour une somme modique et revendre à prix d'or et le propre des pires escrocs. Un pittoresque jeu d'escroquerie se dévoile, où l'escroc tend lui-même le bâton pour se faire battre, car pour s'enrichir, il faut avant tout être intelligent. Ce dont cette réalisation manque cruellement. D’intelligence comme de professionnalisme, car on a rarement fait pire en matière d'esthétisme et d'écriture. Seul passage étonnamment absurde et à fortiori drôle, est l'arrivée inopinée d'un batteur de metal professionnel dans un orchestre de bal plutôt médiocre. Du baloche comme dirait l'ami Kafka. Un film qui ne fait certainement pas honneur à la comédie française, et encore moins au milieu de la musique. A éviter. 1,5/5
Avec Henry, Kafka (plus connu sous le nom de Francis Kuntz) et Pascal Remy signent un film dans le pur esprit de Groland. Le personnage principal interprété par Kafka est le type même de celui qu'il interprète quotidiennement dans l'émission télévisée : minable, raciste, homophobe, magouilleur, arriviste... Comme dans Groland, on s'amuse de côtoyer tous ces personnages qui l'on détesterait dans la vie de tous les jours (fascistes, petit trafiquant un peu minable, beaufs, vieille rombière...). Bien que l'on ne rigole jamais à gorge déployée, on sourit donc constamment. Ce film permet également de voir des acteurs célèbres qui semblent s'amuser à participer au film : Jean-François Dérec, Bruno Lochet, Gustave Kervern (qui provient également de Groland) ou Lucien Jean-Baptiste... Bien que n'étant pas un grand film, Henry est donc plaisant à voir à condition d'apprécier l'humour grolandais.
Quelques peu déçu par ce film, étant fan du personnage de Francis Kuntz, j'attendais avec impatience de le voir endosser un rôle au cinéma en apparence très proche de celui de Groland, et bien au final, c'est une déception. Le personnage d'Henry est bien moins mordant, trash et bien moins "limite" dans ses propos que dans Groland. Certes c'est un enf..., un menteur et un minable, mais c'est moins tranchant. C'est dommage, la bande annonce laissait présager du lourd et finalement c'est plutôt moyen, surtout que l'histoire est assez répétitive et pas tellement prenante...
Mort de rire! Quelle espèce de sale enfoiré ce Henry! Ah ce 'est pas le film de l'année, loin de là mais ça fait pas de mal de voir un film différent,qui s'attarde sur une ordure de premier plan! les situations qui s'accommpagnent de ces aventures à deux balles font sourire et même rire parfois! Le film n'est pas long alors tentez de connaître Henry, vous allez adorer vos amis après ça!
Un film de et avec Francis Kuntz, on pourrait s'attendre à un truc hardcore avec de l'humour noir, raciste, antisémite et xénophobe eh ben non. On se retrouve face à un film assez mal écrit et qui reste vraiment très léger niveau humour. A part à un ou deux gag assez drôle (et encore), on retiendra surtout les conneries autour des instruments de musique et une apparition sympathique de Hassan Hajdi, guitariste de l'immense groupe de prog Ange. Au final, ce film est une réelle déception et quitte à voir des films grolandais, on retiendra plus la filmographie du duo Kervern-Delepine.
Certains passages sont bien écrits et donc plutôt amusants mais, dans l'ensemble, le film est mal filmé et semble même avoir été réalisé à la va vite. On se croirait véritablement devant un sketch de quelques minutes à l’esprit typiquement grolandais qui serait pour le coup prolongé à la durée d'un long métrage car on ressent bien là la patte de Francis Kafka Kuntz et de son personnage au racisme méprisable. Un humour noir qui nous fait rire jaune en créant un certain malaise autour de notre empathie envers ce personnage excécrable. Le film m'a surtout permis de revoir certains comédiens qui m'avaient manqués dont Elise Larnicol et Bruno Lochet.
J'ai pris beaucoup de plaisir à détester cet "Henry" (Colo, dit "La colique"), minable et méchant de compétition, mais ce portrait foutraque par un des piliers de Groland, dont le ton change agréablement du ronron convenu de l'essentiel de la production française, est encore un brin trop sage, et en tout cas en déficit d'audace par rapport aux réalisations Delépine / Kervern.