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Plume231
3 891 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 20 octobre 2009
Si le rire dans ce film peut venir de manière plus laborieuse que dans les autres films du réalisateur de la même époque, il est indéniablement présent. En effet, aujourd'hui "Illusions perdues" paraît mineur surtout lorsqu'on sait qu'il a été tourné entre deux chefs d'oeuvres du maître ("The Shop Around The Corner" et "To Be or Not To Be"), mais à sa vision on se dit qu'un petit Ernst Lubitsch en vaut bien un grand chez les autres car le film est loin de manquer d'atouts. Tout d'abord son scénario d'une très grande originalité qui accumule les rebondissements sur un rythme très finement maîtrisé et où les touches de subtilité très caractéristiques du réalisateur sont nombreuses. Ensuite son trio d'acteurs principaux qui se livrent à des numéros formidables, en particulier Merle Oberon qui dans un registre inhabituel se montre très à l'aise. Franchement allez-y, ce film mérite d'être vu.
Un film intéressant. La première partie est brillante, profonde et passionnante. A l'inverse, la seconde moitié révèle quelques faiblesses dans le scénario. La fin est également moyenne.
Le type même de la ‘’Lubitsch touch’’ avec de la finesse à tous moments, il n’y a que ce cinéaste pour filmer pareillement . Il arrive à faire de cette lourde pièce de théâtre de boulevard un film léger. Les ellipses y sont nombreuses ainsi que les sous entendus. Il est bien aidé par Merle Oberon, belle comme tout et portant la toilette à ravir, et surtout par Melvyn Douglas qui est un acteur lui convenant à merveille. Les défauts viennent du scénario qui lui est vraiment indigeste; ce qui accentue encore les mérites du réalisateur et explique en même temps que c’est un ‘’petit ‘’Lubitsch. La séquence du baiser obtenu hors champ mais confirmé au piano par Sebastian est à montrer dans les écoles de cinéma.
Réalisé dans la dernière partie de sa carrière, " illusions perdues" n'a pas la même réputation auprès de la critique que les chefs d'oeuvre du cinéaste ( " to be or not to be" ou " the shop around the corner"...).
Pourtant, cet opus de Lubitsch est vraiment excellent. La première partie est formidable et s'il est vrai que la seconde est moins alléchante, " the uncertain feeling" développe un scénario et des dialogues d'une grande intelligence sur le couple et sur ses exigences exagérées.
Une jeune femme, se sent délaissée ( justement) par son époux et prend un amant qu'elle épouse et auprès duquel elle retrouve les mêmes difficultés...en pire.
De son côté, l'ex mari prend conscience de ses erreurs et cherche à reconquérir son ex épouse.
Si les différences de perspectives dans la relation amoureuse entre H et F sont très bien rendues, on peut sans doute reprocher une fin qui prend des allures de conte de fée.
Le couple descend ici de son aspect romantique pour être présenté de façon réaliste. Concession inévitable, compromis préférable, communication, prise en compte du partenaire ( et harmonie sexuelle) Lubitsch nous prévient que l'amour se cultive au quotidien. Pour une fois, le titre français est plus adapté que son titre original.
Voilà un opus de Lubitsch qui vaut sacrément le détour et en tout cas est plus que jamais intemporel.
Un Lubitsch mineur qui s’essouffle à mi-parcours mais qui donne encore l'occasion d'un merveilleux numéro de duettistes ici entre la très classieuse Merle Oberon et le redoutable matois Melvin Douglas.
Du Lubitsch pur souche, et c'est un bonheur : à nouveau, le maitre de la comédei nous offre un grand moment de comédie, ou il exploite aussi bien le physique que la joute verbale afin de rendre son récit particulièrement savoureux et drôle. Car il est nous est quasiment impossible de résister au charme des trois comédiens, qui s'en donnent à coeur joie afin de rendre leur personnage sincère et surtout particulièrement juste. Surtout qu'en plus de se faire le plus souvent irrésistiblement drôle, le film de Lubitsch sait se faire aussi sensible et touchant, grâce notamment à la prestation de Merle Oberon, particulièrement inspirée et délicieuse. Bref, un film qui a le parfum et le brio des grandes comédies : un régal.
Une comédie loufoque, gentillette avec un humour assez délirant, aux dialogues savoureux, à la fois Labiche et pourquoi pas…Groucho Marx, d’après une nouvelle de Victorien Sardou.
Rendons grâce à Lubitch d'avoir fait tout ce qu'il fallait pour tente de donner corps à ce film, car il faut bien constater que la réalisation est sans faille, que l'interprétation est excellente et que de voir jouer Merle Obéron est un enchantement. Le problème et il est de taille c'est que l'histoire originale est une pièce de Ferdinand Sardou lequel s'il n'était point nul, n'était pas spécialement réputé pour la légèreté de son propos et la modernité de ses convictions. Un résultat moyen donc.
S'il ne s'agit pas de l'un des chefs d'oeuvre du maître (le rire étant plus laborieux qu'à l'habitude), Illusions Perdues porte en tous cas toutes les caractéristiques thématiques et formelles de ceux-ci, en particulier l'utilisation diaboliquement efficace de l'ellipse (temporelle ou spatiale, d'ailleurs), qui oblige le spectateur à participer activement à l'histoire. On remarquera également la beauté et le jeu moderne de Merle Oberon, une actrice aujourd'hui un peu oubliée. Un Lubitsch mineur, certes, mais édifiant.
Le rire est au rendez vous et l'on s'amuse! Les trois comédiens ont beaucoup de charisme et l'histoire qui n'est pas forcement originale, parvient à nous séduire et à rire de bon coeur! Un fantastique film de Lubitsch!
C'est une très bonne comédie avec des acteurs que l'on a plaisir a revoir (Melvyn Douglas dans Ninotchka du même metteur en scène), mais imposer une coupure publicitaire en plein milieu est une atteinte à l'oeuvre d'art. Le slogan d'Allociné ne veut plus rien dire ! Lamentable !