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velocio
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3,0
Publiée le 7 décembre 2010
Tourné au Nicaragua par une réalisatrice française, "La Yuma" raconte l'histoire d'une jeune fille d'un quartier pauvre de Managua, à juste titre pleine de hargne et de rancœur, et qui va essayer de s'en sortir en pratiquant la boxe. Elle a contre elle sa mère, son beau-père et des membres de gangs, qui ne connaissent que le vol, la drogue et la paresse. Le sujet est très intéressant et, pendant la première moitié du film, on est conquis par la réalisation et le personnage. Mais, petit à petit, on sent que la réalisatrice a voulu traiter trop de sujets différents, des sujets qui, finalement, ne sont qu'effleurés et l'intérêt faiblit au niveau de la réalisation. Dommage ! On ne manquera pas de noter la scène d'ouverture du film : un match de base-ball entre policiers et voyous des bidonvilles. Le but : essayer de combattre la délinquance par cette police de proximité. Exactement ce qu'un ministre de l'intérieur bien de chez nous a supprimé sauvagement avec les résultats catastrophiques que l'on sait !
Il y a évidemment dans cette oeuvre une grande part d'amateurisme lié aux contraintes budgétaires d'un 1er film qui plus ai tourné au Nicaragua mais l'énergie déployé par l'actrice principale ainsi qu'une mise en scène nerveuse compense en partie ce défaut.Il y a bien quelques clichés Sud Américain (le mari macho ,les jeunes drogués ,le transsexuel ...) mais globalement le portrait social d'un pays économiquement fragile est réussi ,la réalisatrice dépeignant sans artifice le mal être d'une jeunesse rêvant avant tout d'exil.Le scenario ne se révèle pas toujours très dynamique ni palpitant mais certaines séquences (le striptease) ou personnages (la patronne de Yuma) apportent une légèreté bienvenue contrastant avec la misère ambiante.Clef de voute et révélation du film ,la jeune Alma Blanco réalise une remarquable performance dans la peau de cette véritable pile électrique au caractère bien trempé et déterminé a s'en sortir coute que coute ,on n'en dira pas autant d'un Benavides emprunté.
Le scénario part dans tous les sens et n'aboutit nulle part. Qu'importe ! Entre film et documentaire, la caméra de Florence Jaugey arrive à captiver notre attention et dévoile avec brio la vie des classes défavorisées au coeur de Managua sans jamais sombrer dans le misérabilisme. Alma Blanco est remarquable. Ce film ne fera pas l'unanimité. C'est regrettable pour celles et ceux qui ne s'y arrêteraient pas.
La Yuma est un drame sur une femme qui veut s'en sortir et qui lutte avec détermination et acharnement pour avoir une meilleur. Yama choisit d'être boxeuse. Un film authentique!
Un beau film dont les interprétations sont sincères et poignantes. Un film qui fait sourire et qui, sans s'éterniser sur la misère ambiante accorde une place importante à l'espoir et qui reste sans cesse optimiste.
La Yuma est le premier film produit au Nicaragua depuis 20 ans, réalisée par une française, Florence Jaugey, installée depuis longtemps dans le pays. Au-delà de la curiosité et de son aspect document social sur un quartier pauvre de Managua, c'est une oeuvre qui, malgré ses moyens limités et une inégalité d'interprétation, s'impose par son réalisme et une écriture qui est loin d'être sommaire. Plusieurs intrigues s'y croisent autour de La Yuma, cette adolescente électrique et indomptable qui a choisi de se battre pour sortir de sa vie de mierda, au sens propre de l'expression puisqu'elle ambitionne de devenir boxeuse professionnelle. Un portrait de jeune femme, bourré d'énergie (l'actrice, Alma Blanco, est exceptionnelle) qui balaie tout misérabilisme et positive dans un environnement gangrené par la violence et le machisme. Le film n'est pas exempt de défauts, mais on s'en fiche un peu, il est rempli de sève et de vitalité. Son défaut majeur : il ne dure qu'une heure 25 et s'achève trop brutalement.
La Yuma .premier film du Nicaragua depuis 20 ans et c'est là son principal intérêt .La vie quotidienne d'une jeune fille qui tente de se sortir d'un milieu familial difficile . Rien d'extraordinaire dans le scénario mais une chronique qui défile agréablement . à voir
Vu au festival Cinéma d'Amérique Latine de Toulouse, à ne pas rater ! Un très beau film, plein d'humour, réaliste sans être misérabiliste ou tire larme. L'héroïne est attachante (bravo à l'actrice) et on a vraiment envie qu'elle s'en sorte. A ne pas rater, pour une fois que l'on peut voir sur nos écrans un film du Nicaragua, ce serait dommage de passer à côté.
Excellent film, dur et délicat, fidèle à la réalité et qui offre au spectateur une occasion unique pour vivre un moment au cœur d'un quartier de Managua, la capitale nicaraguayenne.
La Yuma, un film magique qui dévoile plusieurs aspects méconnus de la société Nicaraguayenne (et non Nicaraguéene ou je ne sais quoi).
Les critiques sévères du film, bien que justifiées parfois (oui, les acteurs sont AMATEURS et non des pros, oui certains détails ne sont pas parfaits, oui...) ne remarquent souvent pas ce que l'œil d'une franco-nicaraguayenne ne manque pas de voir : une richesse d'esprit, une richesse de langage, une peinture assez précise des sports Nicaraguayens, des habits, de l'intelligence, de la force et du courage.
En fin de compte, si ce film est autant critiqué par les regards extérieurs, c'est que ceux-ci se sont arrêtés à la peinture, au verni, qui comptent, certes mais qui ne font pas tout le film. Le cœur, la substance, la vie de "la Yuma" est malheureusement inaccessible pour ceux qui n'ont voulu voir que la diction parfois plate de certains acteurs.
Et comment vous en vouloir? Seuls ceux qui ont vu, qui ont vécu, qui ont côtoyé cet autre univers peuvent le comprendre et lui donner sa juste valeur.
Bravo Florence, bravo Alma, bravo les femmes Nicaraguayennes qui continuent de se battre envers et contre tout, bravo les "pinoleros" que nous sommes (par le sang ou par adoption). Je suis fière de ce boulot, fière de ce film et fière de ce qu'il transmet. J'attends la suite avec impatience.