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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 15 octobre 2011
Je suis un peu déçu, je m'attendais à beaucoup mieux vu l'avalanche d'oscars qu'avait obtenu ce film, surtout que je suis particulièrement friand de screwball comedy. Alors après ce n'est pas nul, loin de là, il y a des situations saugrenues qui sont vraiment plaisantes et rafraîchissantes, mais, il y a pas se souffle de fraîcheur qui pourrait englober la totalité du film. Certaines scènes semblent un peu longues, et d'autres un peu trop courtes. Il manque aussi un peu d'émotion, une certaine joie de voir le couple enfin se former, j'ai trouvé ça un peu trop mécanique, comme s'il manquait une petite âme à ce film. Après je chipote (oui j'utilise le verbe chipoter comme les vieux, et alors ?), puisque ça reste un bon film, pleins de bonnes idées, mais malgré tout je suis déçu, j'en attendais peut-être un peu trop, je voulais revoir l'impossible monsieur bébé (enfin du moins un film de cette qualité). Les deux acteurs sont bons, mais le duo ne fonctionne pas à 100%, j'ai l'impression qu'ils n'arrivent pas à réellement former un duo, après c'est quelque chose de très dur, mais ça manque un peu au film. ça reste malgré tout une comédie très plaisante qui se regarde sans faim.
"New York - Miami " est une des sublimes œuvres de Franck Capra. Le duo Colbert - Gable fonctionne à merveille (le film à tendance à perdre de sa fraicheur quand celui-ci n'apparait pas à l'écran), tout comme l'esprit familial, cher à son auteur, se diffuse de façon magique et naturelle. Plus en détail, Capra réussit à merveille à écarter un bon nombre de clichés. En effet, les préjugés du personnage principal, souvent approuvés dans ce genre de films, sont ici remis en question. Aussi, le personnage du père, que l'on croit radin et borné, peut aussi être compréhensif et sensible. Et si le déroulement général est prévisible, on se réjouit des péripéties inventives et savoureuses. Cet optimisme naïf donne donc un côté charmant et enthousiaste, dont on ne se lasserait pour rien au monde.
Ce classique du cinéma, récompensé par les cinq oscars majeurs, n'a pas pris une ride. C'est vraiment bien écrit, l'idée de base peut paraitre banale, mais le scénario construit autour est exquis et les dialogues sont savoureux et subtils. Les personnages sont eux aussi bien écrit et notamment celui incarné par Clark Gable, génial, charmant et cynique (et le coup des mouillettes est super). La réalisation est plutôt bonne, et de qualité et Capra maitrise parfaitement bien la narration. La première partie est même géniale, et certaines scènes sont témoins de cette quasi-perfection, notamment lors de la rencontre entre nos deux protagonistes dans le bus. Toute cette partie est excellente, on pourra juste regretter, une fin qui n'est pas à la hauteur de ce très bon début. Et puis tous ses dialogues et sous-entendus autour de la guerre des sexes et de faire tomber "le mur de Jéricho" sont exquises. Les acteurs sont très bon, et surtout Clark Gable, classe et charismatique il est excellent, et ce pour n'importe quels sentiments exprimés. Claudette Colbert lui rend bien la réplique. Un très bon film, à la hauteur de sa réputation et surtout du cinéma "commercial" comme on en fait plus, charmant, intelligent et marrant.
3 films ont reçus les 5 Oscars majeurs (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur acteur, meilleure actrice) : Vol au dessus d'un nid de Coucou, Le Silence des Agneaux et New York-Miami. New York-Miami n'est pas au niveau des 2 autres. Ca reste cependant une belle comédie romantique, bien écrite et drôle qui repose principalement sur le charme Clark Gable. Quelques scènes ont un côté déjà-vu mais était-ce le cas à l'époque ? New York-Miami est-il la source d'inspiration ou la référence sur laquelle repose ses scènes "déjà-vues" ? Je ne sais pas. En tout cas, ce film est une comédie intelligente au charme désuet et restera dans l'histoire du cinéma comme étant fondateur de la Screwball Comedy.
Délicieuse comédie, c’est l’adjectif qui convient le mieux à ce chef d’œuvre dont un couple est le sujet. Tout cinéphile se souvient de la trompète de Jéricho, des deux mottes de paille et de la leçon d’auto-stop. Claudette Colbert et Clark Gable n’ont pas volé leurs oscars, c’est cette unanimité qui donne à l’art cinématographique ses lettres de noblesse. On peut toujours ne pas aimer mais ne pas admirer, c’est ne pas en voir la richesse et encore moins la ressentir. New-York–Miami est en plus d'une comédie, un film d’aventure par son rythme et son suspense. Il est riche en passages romantiques et parsemé de détails sociaux chers à Capra. Il possède aussi un personnage attachant en la personne du papa d’Elie qui disparaitra de l’écran bien après Peter Warne, ce qui montre ou va la sympathie du réalisateur. Un dernier mot : ce film a plus de 80 ans, il n’a pas vieilli car il ne porte que sur les sentiments et qu’il ne s’est jamais voulu moderne…Capra ne se posait pas ce genre de question. C’est la vie qui a changé et particulièrement l’éducation et l’extrême jeunesse des spectateurs qui ne dépassent guère 40 ans. Dommage qu’ils n’approfondissent pas cet aspect des choses…Rien n’est plus utile que le cinéma pour se comprendre entre générations. Nous les anciens, nous comprenons fort bien les 15/40 ans…L’inverse est beaucoup plus rare ce qui n' éait pas le cas vis à vis de nos parents dont nous adorions leurs films préférés.
"New York-Miami"(1934)est pour ainsi dire le précurseur de la screwball comedy(comédie de remariage souvent déjantée et très dynamique),en même qu'un constat social sur l'Amérique à deux vitesses des années 30. Frank Capra jette son regard humaniste sur deux personnages qui n'ont a priori rien à faire ensemble,mais qui se retrouvent fortuitement,le temps d'un trajet en bus,qui prendra une autre tournure. Lui,est un journaliste rebelle,arrogant et opportuniste mais son sens de la débrouillardise et son charme ravageur sont des atouts indispensables pour cette épopée! Elle,est une riche héritière,qui s'enfuit pour donner un sens à sa vie programmée et échapper à un père trop protecteur. Le couple Clark Gable et Claudette Colbert,improbable,charmeur et charmant nous entraîne dans un pas de deux très entraînant,riche en quiproquos. Le sens du détail de Capra et son amour pour les gens(quels que soient leur milieu social et culturel) rendent ces films très attrayants et émouvants,dont ce fleuron aux 5 Oscars majeurs. Qu'importe alors si la mise en scène est fonctionnelle,et le montage,déséquilibré. La métaphore du "mur de Jéricho" prend tout son sens dans ce récit formidable...
Une petite déception pour moi. New York Miami est en quelque sorte la première vraie comédie romantique, récompensé par les cinq oscars majeurs. Sur le papier c'est déjà très alléchant, et les premières minutes le sont aussi : c'est drôle, avec des dialogues efficaces et un duo d'acteur excellent (qui le reste tout du long). C'est vraiment frais et plaisant. Par la suite, je trouve que le film perd un peu de sa fraîcheur et reste certes un spectacle sympathique, mais somme toute assez banal (après peut-être que cela peut se justifier par le fait que ce soit la première comédie romantique). Un classique que je trouve un peu vieilli, mais qui se regarde.
Voilà ce que j'appelle un chef d'oeuvre! Tout est réussi dans ce film. Les acteurs sont excellents, la mise en scène parfaitement maitrisée donne droit à des dialogues et scènes qui font mouche au premier coup. A voir absolument pour les cinéphiles.
Film important à plus d'un titre. Au-delà de son aspect road-movie, nouveau pour l'époque, New York-Miami s'impose surtout comme un modèle difficilement surpassable de comédie romantique, imposant un type de récit qui deviendra l'archétype du genre, un couple de personnages que tout oppose réuni par les événements et qui finira ensemble. Le charme et la complémentarité de son duo de vedettes fait beaucoup pour le film. Bien sûr, Capra ne se contente pas de son marivaudage, aussi brillant soit-il, et utilise ses personnages (une fille à papa trop gâtée et un journaliste débrouillard et baratineur) ainsi que sa structure narrative de road-movie pour parler de l'Amérique et surtout du peuple américain. A ce titre, la fameuse séquence où les passagers du bus chantent tous ensemble est un exemple parfait de l'idéalisme qui parcourt l'œuvre du cinéaste. Si cet idéalisme qui flirte avec la naïveté donne un coup de vieux à certains de ses films, il s'accommode plutôt bien à la comédie romantique. Le réalisateur s'amuse aussi beaucoup en détournant avec malice les impératifs du code Hays, mis en place peu de temps auparavant et qui impose des règles de bienséance aux films. Règles assez absurdes dans l'ensemble (durée limitée d'un baiser, distance minimale à respecter entre deux lits, etc). A ce titre, le célèbre mur de Jéricho (une couverture dressée entre les lits des deux protagonistes) est moins une preuve de leur droiture morale qu'une métaphore de leur attirance réciproque et il ne résistera pas au coup de trompette final.
Rarement un film en noir et blanc m'aura autant passionné. Et de bout en bout. On dit toujours que s'il fallait un aïeul commun à toutes les comédies romantiques, ce serait New-York Miami. Eh bien, je suis de cet avis. C'est LA comédie romantique par excellence. Elle surpasse d'ailleurs bien des films de ce genre qui sortent en grappes depuis quelques années. C'est une leçon de cinéma. Plus précisément, c'est un modèle de récit, de trame narrative rondement menée, suffisamment travaillée et réfléchie, complètement aboutie. De sorte que le spectateur soit constamment surpris, toujours dans le doute quant à la suite des évènements. On évite les sentiers battus. Les deux acteurs principaux ne sont certes pas très charismatiques je trouve, il n'en reste pas moins qu'on est totalement immergé dans le récit. Eprouvant, haletant, touchant, New York Miami s'attache qui plus est à construire des personnalités à part entière à ses personnages. Bien des films contemporains devraient en prendre de la graine: il ne suffit pas de répartir les personnages entre les "gentils" et les "méchants" pour avoir de vrais personnages. Chacun doit avoir un CARACTERE. Frank Capra sait ménager ses suspens, ses ralentissements et ses accélérations; il a un sens du rythme remarquable. Il sait en plus toucher , et faire rire. Un grand réalisateur donc, mais ça, on le savait. Bref, un film à voir pour tout cinéphile, et pour tout spectateur souhaitant passer un beau et bon moment de cinéma.
Peut-être la meilleure comédie romantique de tous les temps avec Un jour sans fin. Les dialogues sont vifs et incisifs, la mise en scène tout en maitrise et en élégance enchaine les péripéties à un rythme effréné et les deux acteurs principaux sont absolument parfaits dans leurs rôles. Bien que ce soit moins flagrant par rapport à la majeure partie de sa filmographie, Capra en profite pour évoquer la difficile condition de ses contemporains lors de la grande dépression. S'il a été un amuseur fabuleux et un conteur de génie, il a toujours, au travers de ses œuvres, traduit les préoccupations de l'homme de la rue. Bref, Frank Capra, Clark Gable et Claudette Colbert au diapason pour un film qui aura fait date dans l'histoire de l'industrie hollywoodienne. Incontournable.
Un des grand classiques de Frank Capra. L'histoire, la mise en scène, les acteurs (Clark Gable et Claudette Colbert formidables) donnent en effet beaucoup de brio a ce film, fort drôle a de nombreux moments. Toutefois, on a du mal a retrouver a retrouver le piment et le discours fort que pouvait avoir Monsieur Smith au sénat ou encore l'extravagant monsieur Deeds. Surtout que la fin est assez longue et pas vraiment drole,ni vraiment émouvante. Reste un très bon film tout de même.
Très bon film avec deux beaux et très bons acteurs en puissance, Clark Gable en tête. De bons dialogues, un scénario léger mais très sympa, on ne voit pas le temps passer. Cette comédie sentimentale serait longue à décrire mais d'autres l'ont déjà très bien fait avant moi. Une ou plusieurs scènes resteront gravé dans la mémoire cinéphile. Un film qui va fêter ses 80 ans mais qui en paraît beaucoup moins car avant-gardiste. Allez y les yeux fermé !
Premier Capra et que je vois et par la même occasion première incursion dans le genre de la screwball comedy. En tout premier lieu je dirais que j'ai vraiment apprécié la relative légèreté du film qui multiplie les situations cocasses, et plaisantes grâce notamment à des dialogues qui ont visiblement bénéficié d'un grand soin, des dialogues délectables qui surfent sur la relation entre les deux personnages principaux, un simple journaliste et une fille à papa pourrie gâtée. Un duo si différent qui se révélera pourtant très complémentaire. L'aspect road-movie permet d'ailleurs à ces deux caractères opposés de se révéler. Néanmoins leur relation déçoit un peu. En effet j'ai trouvé que leurs rapports étaient très mécaniques et manquait d'âme, peut-être cela est-ce dû au fait que la transition est rapide, on a l'impression que Capra a un peu brusqué les choses et c'est dommage car les moments où apparaît une réelle complicité, une réelle magie à l'écran sont plutôt rares. Je pense à cette scène près de la rivière ou à la "dispute" dans le cabanon qui se révèlent respectivement belle et drôle.
J'ai beaucoup aimé la mise en scène de Capra qui applique ici une sobriété qui me semble essentielle au développement de l'histoire. On sent encore l'influence du cinéma muet dans cette mise en scène plutôt épurée, malgré quelques travellings maîtrisés et très fluides. Les passages dans la campagne sont aussi d'une grande beauté, cette dernière soulignée par une très agréable photographie. Quant au duo, comme je le disais je le trouve plutôt mécanique dans sa globalité (malgré quelques instants poétiques très rafraîchissants) mais leurs interprètes m'ont convaincu, surtout Clark Gable que je découvrais dans ce film d'ailleurs. Le côté idéaliste du film se marie plutôt bien avec l'atmosphère du film, cette naïveté se révèle touchante en fin de compte. Malgré le petit défaut d'authenticité de ce film, on sent toute la sincérité du cinéaste. Et son audace aussi. La toute dernière image est quand même assez culottée pour cette époque et en plein code Hays, étrange que ce soit passé devant la commission d'ailleurs.
New-York Miami m'a plu, c'est un bon film aux qualités évidentes mais qui manque malheureusement de magie, qui n'élève pas la relation amoureuse suffisamment haut pour pouvoir me toucher comme l'Aurore par exemple. Reste une oeuvre légère et très agréable, mise en scène avec qualité et idées.