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AMCHI
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3,0
Publiée le 21 février 2014
N'est pas Leone qui veut, il est trop dur d'égaler le maestro pourtant Giancarlo Santi s'en tire plutôt bien et nous offre avec Le grand duel un western spaghetti plus que correct. Dommage que l'histoire de Le grand duel mette trop de temps à s'installer mais il faut reconnaître que c'est joliment filmé avec notamment des gros plans à la Leone sur les figures des acteurs souvent des gueules dont celle de Lee Van Cleef qui apporte de la saveur à ce western qui en manque un peu. Le grand duel doit son titre pour un excellent duel final à 3 contre 1, il manquait peu d'éléments pour faire de ce western un bon cru du genre mais la musique est bonne et l'ensemble se regarde sans jamais s'ennuyer.
Lee Van Cleef, le merveilleux salopard diaboliquement sournois de la trilogie du dollar rejoue ici peu ou prou son personnage dans une histoire nunuche qui s'essouffle rapidement tandis que le réalisateur essaye de faire du Sergio Leone de la grande époque mais n'y arrive pas. Bref, qu'on ne s'y trompe pas, il s'agit d'un navet assez épouvantable qu'on ne saurait trop recommander d'éviter même si on est fan de l'acteur. A noter la présence de l'inénarrable Jess Hahn qui n'assure pas au film le sérieux tout relatif qu'il tentait d'obtenir... quant aux autres acteurs, ce sont de sérieux tocards !
Comme Toni Valerii, Giancarlo Santi fait partie des disciples de Sergio Leone. Après avoir assisté le cuisinier en chef du western spaghetti sur « Le bon, la brute et le truand » et sur « Il était une fois la révolution », il est pressenti par Leone pour diriger « Il était une fois la révolution » une fois que Peter Bogdanovich a été remercié par la United Artists. Mais sa candidature a été rejetée par le studio, obligeant Leone à s’atteler à la tâche. Un an plus tard, Giancarlo Santi se voit offert la possibilité de mettre enfin en scène son propre western spaghetti. Ce sera « Le grand duel » dont le scénario sera écrit par le très prolifique Ernesto Gastaldi qui depuis ses débuts en 1960 a écrit près de 40 scénarios dans tous les genres alors en vogue de l’autre côté des Alpes (Péplum, Giallo, comédie érotique, épouvante, policier). L’intrigue concoctée par Gastaldi place en son centre Lee Van Cleef qui depuis ses deux « Dollars » a acquis une réelle popularité dans un genre où son regard reptilien et impassible fait merveille. Il campe ici un shérif « défroqué » qui s’est mis en tête de sauver Philippe Wermeer (Peter O’Brien) un cow-boy accusé à tort d’avoir tué le patriarche d’un clan puissant et violent de Tucson. Comme par un curieux hasard, l’interprète du dénommé Philip Wermeer, Alberto Dentice (rebaptisé Peter O’Brien dans un souci d’angliciser les noms des acteurs par souci de crédibilité) ressemble très étrangement à un certain cow-boy sans nom qui faisait face quelques mois plus tôt à Lee Van Cleef. Peu importe le talent plutôt limité dudit Pater O’Brien du moment que sa barbe, sa chevelure et sa silhouette rappellent celles de Clint Eastwood. L’illusion est plutôt efficace même si elle ne trompe personne au niveau de la prestation. Il faut bien sûr y voir un clin d’œil scénaristique. Le prisonnier passe de mains en mains de manière plutôt jouissive et caustique mais aussi un peu répétitive. Gastaldi aura tout de même pris soin de garder le nom du coupable jusqu’au bout faisant de ce « Grand Duel » un spaghetti policier tout à fait plaisant où Lee Van Cleef tire son épingle du jeu aux côtés des Horst Frank, Marc Mazza, Jess Hahn et Klaus Grünberg qui lui renvoient lestement la balle.
“Il Grande duello” dispose d’une intrigue un peu nébuleuse, qui peine à le faire décoller. On mélange un évadé accusé à tort, un gisement d’argent, une rébellion dans une ville dominée par une fratrie sinistre… sans que toute les sous-intrigues ne soient vraiment résolues. En particulier, il y a une espèce de faux suspens créé autour de l’identité d’un meurtrier… qui finalement ne fera pas forcément sens. spoiler: On ne comprendra jamais pourquoi le méchant ne veut pas révéler qui a tué son père, étant donné que cette information ne peut plus nuire qu’au héros !
Heureusement, sur la forme c’est sympathique. La BO est assez jolie, nous faisant presque croire que c’est du Ennio Morricone. Les paysages escarpés sont élégants. Lee Van Cleef a toujours la classe dans ce genre de rôle de mentor placide. Et la mise en scène tient la route, Giancarlo Santi ayant collaboré à plusieurs reprises avec Sergio Leone. Le réalisateur maîtrise bien ses fusillades, se permettant même quelques envolées de montage. Et comme Leone, il joue avec les visages des nombreuses « gueules » qu’il a embauchées. Dont en particulier notre fratrie de méchants. Parmi eux, le tonton flingueur Horst Frank, au regard toujours dérangeant. Ou son compatriote Klaus Günsberg, visuellement le plus réussi, avec son accoutrement blanc et efféminé, son air dépravé, et son faciès d’herpès ! Par contre, je n’ai pas été très convaincu par la dégaine de notre héros, incarné par Alberto Dentice (ou Peter O’Brien selon la version). Son apparence de Bee Gees est certes adéquate pour l’époque, pour détonne dans un western !
Le Grand duel (1972) est un western spaghetti qui ne révolutionne absolument pas le genre, Giancarlo Santi, qui a été à très bonne école en étant l’assistant de Sergio Leone sur certains de ses westerns aurait pu se permettre de faire quelque chose d’original à défaut de réaliser une œuvre aussi plate que celle-ci. Heureusement pour nous, la distribution et le scénario nous permettent d’être tenu en haleine durant toute la durée du film, surtout en compagnie du grand Lee Van Cleef, aux côtés d’acteurs inconnus mais au physique qui ne passe pas inaperçu comme Klaus Grunberg, habillé tout en blanc et assez horripilant, sans oublier Giancarlo Santi, tout droit sorti d’un clip des "Bee-Gees".
Un bon petit western spaghetti tout ce qu'il y a de plus classique mais vraiment plaisant et agréable à regarder. Un petit plus quant au thème musical composé par Sergio Bardotti qui n'a rien à envier au grand Morricone.
"Grand duel", un de ces nombreux westerns spaghettis de séries B italiennes des années 70. Et qui dit série B dit forcément film complètement excessif, et ici on a le droit à une histoire totalement invraisemblable, montée de manière très maladroite, avec des décors en carton-pâte, des acteurs à la ramasse, des personnages fort peu alambiqués... Mais bon, retenons ce qu'il faut retenir, avec tout d'abord la musique qui n'a rien à envier aux meilleures partitions de Moriconne, quelques bonnes trouvailles de mise en scène, et un duel de fin tout bonnement splendide. Et puis aussi Lee Van Cleef, impérial, comme d'habitude. Pas déplaisant.
Ce western s' est inspiré de la trilogie des " Dollars " de Sergio Leone , mais n' est pas Sergio Leone , qui veut . Ce n' est pas aussi bien . C' est un peu moins bien . Mais c' est quand même bien , ça reste quand même un bon western , avec un bon scénario , une bonne histoire , de l' action et du suspens .
2 étoiles, dont 1,5 pour le thème du film, magistral, dont ils devaient être fiers au vu de ses 15 répétitions tout du long du film.
Quelques bonnes "gueules" filmées en gros plan donnent aussi un cachet à ce film, restant néanmoins une série B assez médiocre.
Le jeu de Alberto "Chuck Norris" Dentice a un jeu d'acteur pathétique, et certaines scènes offrent une mise en scène ridicule, comme le sont certaines cascades.
Bravo à Tarantino d'avoir déterré une telle "oeuvre" pour son Kill Bill !
On notera d’abord l’excellente performance de Lee Van Cleef qui porte en grande partie le film sur ses épaules. Le personnage de shérif déchu qu’il incarne ici n’est d’ailleurs pas sans rappeler son rôle dans « Et pour quelques dollars de plus ». Autre gros point fort : la musique qui est sans doute l’une des meilleures musiques de western spaghetti hors compositions de Morricone. Tarantino la reprendra d’ailleurs dans son fameux « Kill Bill ». Il faut aussi signaler la scène du duel final, très bien réalisée et diablement efficace. Malheureusement, en dépit de ces atouts évidents, le film est handicapé par des décors assez pauvres, une intrigue trop longue à démarrer et trop prévisible et par un casting pas toujours pertinent (pourquoi donc l’acteur jouant Philip Wermeer ressemble-t-il à ce point à un Bee Gees ?). En bref, le film dispose de quelques bons atouts (Lee Van Cleef, la musique, le duel final) qui lui permettent de sortir du lot des productions de série B de l’époque et de valoir le coup d’œil mais ce n’est néanmoins pas suffisant pour l’élever au rang de classique du genre.
Loin d'être un classique, ce film patauge en essayant de nous divertir. Le personnage principal, campé par Peter O'Brien, n'a pas que le physique comme point commun avec Chuck Norris : sautant dans tous les sens (mention spéciale à la cascade de la charrette transformée en trampoline, particulièrement ridicule), courant entre les balles et jouant relativement mal, on le croirait sorti tout droit d'un de ses nanars-kung fu. Je me suis endormi plusieurs fois pendant le visionnage du film, dont l'intrigue était relativement inintéressante. Cependant, le duel final est assez intéressant : Giancarlo Santi a tenté de le filmer "à la Sergio Leone", et le résultat n'est pas mal. Dommage que le jeu des acteurs et la trop courte durée de la scène peinent à faire monter la tension. Un conseil : zappez tout le film pour regarder directement ce duel final. Le reste n'en vaut pas vraiment la peine. (D'ailleurs, tout le film n'est-il pas qu'un prétexte à cette ultime confrontation ?)
Pas le meilleur western spaghetti avec Lee Van Cleef néanmoins il se laisse regarder sans problème.La musique de Bacalov est bien, y'a une intrigue pas mal, de bonnes tronches de salopards, un bon divertissement...
La bande son du film, avec son harmonica lancinant, ajoute un plus incontestable au film.
Philippe Weermer est effectivement mal joué par un bee gees qui sautille pour éviter les balles. Lee Van cleef rehausse le niveau.
Ce qui m'a dérangé le plus c'est la scène ou le frère Saxon habillé en blanc utilise un Mitrailleuse allemande MG42 pour tirer sur la population. La MG42 est sorti des usines...en 1942; Or le scénario se déroule en 1900 d'après la scène de pendaison. Une mitrailleuse plus adaptée au contexte aurait été plus appropriée.