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    Mes chers amis
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2013
    « Mes chers amis » se situe dans la queue de comète de la comédie à l’italienne. Les réalisateurs ayant vielli, la fraîcheur naïve des débuts a peu à peu laissé place à une désillusion et un pessimisme qui teintent une grande partie de leur film. Ce sont dès lors « Parfum de femme » ou « Le dernier amour » chez Risi ou « Nous nous sommes tant aimés » chez Scola. La peur du vieillissement et de la mort ont profondément changé tous ces petits maîtres qui le temps d’une longue décennie ont bousculé le cinéma de leur pays. On rit certes dans «Mes chers amis » mais on rit le plus souvent jaune. Le film était au départ prévu pour Pietro Germi qui mourant a demandé à son ami de le remplacer. Les vitelloni de Fellini ont pris vingt ans mais ils ont toujours autant de mal à assumer leur statut d’adultes. Dans l’intervalle ces grands dadets ont pris le temps d'infliger leur insouciance à femmes et enfants qui doivent vivre au gré de leurs fantaisies qui relèvent le plus souvent d’un comique troupier parfois à la limite du graveleux ou pire de la cruauté. Monicelli est sans pitié avec ses héros notamment avec Lello Mascetti (Ugo Tognazzi) personnage veule et sans aucune consistance qui ne semble être capable de rien d’autre que de courir le jupon et vivre aux crochets de ses camarades. Nos quatre larrons sont bientôt rejoints par Aldo Celfi, le médecin qui a eu en charge la joyeuse bande lors d’un séjour dévastateur à l’hôpital suite à une de leurs mésaventures. Par le truchement du personnage joué par le trop méconnu Gastone Moschin est mis en avant l’immaturité affective de cette génération d’hommes qui entendent rester toute leur vie des « ragazzi » au détriment bien sûr de celles et ceux qu’ils ont entraîné avec eux pour faire comme tout le monde lors d’un moment d’oubli. Avec son fameux diptyque (« Un éléphant ça trompe énormément » et « Nous irons tous au paradis » Yves Robert a donné presque à la suite sa version française de « Mes chers amis » mais le regard qu’il porte sur ses adolescents attardés est plus bienveillant que celui ce Monicelli. Rochefort, Brasseur, Bedos et Lanoux sont en quête de leur équilibre sentimental et sont remplis de scrupules ou de remords après chacune de leurs incartades. Rien de tout ça chez Monicelli, la force du groupe et l’envie de s’amuser emportent tout et se révèlent finalement presque destructrices pour les destins individuels de ses membres au contraire de chez Robert et Dabadie où chacun aide l’autre à préserver sa structure familiale par-delà les avanies de la vie. L’œil acéré des réalisateurs de la comédie italienne est beaucoup plus féroce et sans illusion sur l’âme humaine. N’oublions pas que c’est en Italie qu’est né le néo-réalisme et que Monicelli en est un des héritiers. La deuxième partie du film prend un tour carrément comique mais aussi très cruel avec l’apparition de Bernard Blier, pauvre zig devenu le jouet de cinq idiots qui n’ont plus de limites. Là encore Monicelli fait étalage de toute sa lucidité n’omettant pas la tendance naturelle des groupes constitués à faire souffrir ceux qu’ils ont d’abord rejetés. Le tour de force de Monicelli est admirable, on souffre pour le pauvre Blier tout en se tordant de rire face à l’imagination débridée de ses « tortionnaires ». Le seul reproche a faire à cette violente pochade tient au doublage de Noiret et Blier qu’il est bien difficile pour des spectateurs français de ne pas entendre avec leurs timbres originels si particuliers.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    En regardant pour la première fois "Mes chers amis", j'ai pu être à la fois ravi de ce film racontant les pitreries de cinq quadragénaires ayant gardé leur âme d'enfant, comme déçu. Techniquement parlant, le réalisateur Mario Monicelli, ne possède pas de grands défauts, si ce n'est quelques jumps cuts qui viennent quelques fois surprendre l'œil avisé du spectateur. Mis à part ça, la photographie est bonne et instaure dès les premières minutes une ambiance mêlant la gravité de la vie aux farces et attrapes organisés par les cinq amis. Grand succès en Italie en 1975 (le film donna d'ailleurs même lieu à deux suites), "Mes chers amis" mélange le côté "grande comédie italienne" avec le côté "grand bâclage italien". A croire que Monicelli ne maîtrisait pas la totalité de son film. Ainsi, l'on passe de moments excellents, ou la comédie grave et le comique de situation fonctionnent parfaitement bien, à d'autres moments plutôt plats et sans réelle saveur, sans réelle ambition. A croire qu'entre ces moments réussis, Monicelli se contentait de faire du simple remplissage, afin d'apporter à son film la durée souhaitée par les producteurs. L'on passe de l'excitation devant les multiples blagues faites par les cinq potes, à la déception en voyant ces derniers venir et partir dans leur ville, sans réel but, à fricoter avec les putes et autres personnages "underground". A croire que l'inspiration n'était pas toujours de la partie, Monicelli tombant parfois dans un aspect vulgaire simple, qui ennuie plus qu'il ne fait rire. "Mes chers amis" fonctionne comme une montagne russe. On commence par une présentation du narrateur, Giorgio (Philippe Noiret) plutôt plate et sans grand intérêt, avant de monter vers les summums de l'excellence dans le domaine de la comédie (voire l'hilarante séquence de l'hôpital). Malheureusement, le film retombe dans les travers du début puis alterne entre séquences formidables et d'autres, banales. Dommage car "Mes chers amis", si il était resté constant du début à la fin, aurait pu être une savoureuse comédie italienne, déjantée comme il faut. Hélas, le scénario emprunte des chemins tortueux et inutiles, ce qui vaut au film un statut d'œuvre inégale.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2013
    C'est un film qui joue constamment sur la nostalgie, voir la tristesse, dans une composante de mort qui tenait à coeur le rèalisateur Pietro Germi! Ce ton, cette humanitè, ce sourire un peu douloureux, il y a un peu de tout ça dans "Amici miei" que Germi prèpara avant de mourir et qui fut tournè par le grand Mario Monicelli! On y voit cinq amis quadragènaires traverser la vie et ses pires moments en s'obstinant à la tourner en farce, à en souligner la dèrision en se livrant à des plaisanteries de collègiens telle la scène d'anthologie des baffes infligèes aux passagers d'un train se penchant à la fenêtre au moment de partir! Evoquant les "Vitelloni" de Federico Fellini près de vingt ans après, ainsi que le quatuor de "La grande bouffe" de Marco Ferreri, ces adultes qui refusent de vieillir sont vraiment à l'image de cette comèdie quotidienne et dramatique qu'est la vie même et qui effectue naturellement et en permanence le mèlange des genres! Les acteurs sont excellents mais c'est Philippe Noiret qui se dètache dans une oeuvre sans sentimentalisme qui met en scène une humanitè très âpre! S'enfermer tout seul en quatre murs après une nuit au travail ne l'attire pas du tout! Pouvoir rire ou bavarder, c'est ce qui intèresse avant tout Giorgio Perozzi! Certes, il y a de l'amitiè dans "Amici miei" mais cette dernière ne sert qu'à rèunir des hommes qui veulent s'amuser ensemble! ils sont tsiganes avant-tout, sans but ni programme! Amis d'ècole et de caserne, donc amis depuis toujours! A noter la magnifique musique de Carlo Rustichelli qui ajoute vraiment un plus aux folles èquipèes de ces amis quadragènaires...
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2011
    Jusqu’au dernier quart d’heure, on se dit qu’on a affaire à un gentil film de copains, où cinq quinquagénaires partent en goguette et s’offrent quelques plaisanteries plus tellement de leur âge. Des séquences très drôles (la distribution de claques aux passagers du train, le coup du bébé sur son pot), d’autres plus cruelles (la mystification de Righi), des personnages truculents et/ou pitoyables (l’aristocrate ruiné campé par Ugo Tognazzi, le chirurgien faussement classe incarné par Adolfo Celi). Tout cela compose une comédie sympathique et efficace, mais il manque à ce stade un élément qui donnerait sens et profondeur à ces pitreries. Et c’est là que le finale fait mouche. Faisant écho à la disparition prématurée de Pietro Germi, le véritable concepteur du film, il jette, avec la mort de l’un des personnages, une lumière crue sur les délires de cette bande et montre toutes ces plaisanteries pour ce qu’elles sont réellement : des tentatives désespérées de conjurer le temps, la vieillesse et la déchéance, de lutter contre la grisaille et les drames du quotidien, contre le conformisme et la connerie. Comediante, tragediante ! Le rire devient amer, des larmes perlent au coin des yeux de ces vieux clowns… On pense à la dernière séquence des "Nouveaux monstres", autre chef d’œuvre auquel avait collaboré Monicelli, où un groupe de joyeux lurons dansent autour d’une tombe ouverte. Qui disait que le rire était la politesse du désespoir ? Cela s'applique en tout cas idéalement à la comédie italienne des années 60-70, dont "Mes chers amis" est l'un des meilleurs représentants.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2014
    Ancêtre du film de potes, Mes chers amis raconte une bande de quinqua qui n’ont jamais grandi. Au grand dam de leurs femmes, ils parcourent les rues de Florence en multipliant farces, canulars et autres entourloupes de la Comedia dell’arte. Ils sont vulgaires, intensément culottés, prônent l’impasse de la vie conjugale et préfèrent entuber leur prochain à grands coups de défis saugrenus. Ils sont des stéréotypes du Rital : bruyants, hâbleurs, charmeurs, frimeurs, extravagants. Et tandis qu’ils enfilent allegro (e troppo) les quatre cents coups, leur famille se délite, leurs enfants s’échappent, leur argent s’envole, leur carrière est inexistante. A lire les plus éclairées des critiques, il semble que tout ça doive se prendre de travers, comme un constat amer du ratage de cinq pitres enfermés dans l’adolescence. On en voit pourtant peu les symptômes. Jamais nos lurons ne semblent regretter, jamais l’échec de leurs existences ne parait les toucher. Qu’en pensent les millions de transalpins qui se sont rués dans les salles ? Il faudra leur demander. Dans l’attente on profite d’un quintet sympathique ; lourd, bavard, excessif, assommant mais sympathique. Et qui plus est, jamais avare en idées. L’archétype du mauvais exemple ?
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Pas le meilleur film de l'immense vague de la comédie italienne, plutôt son ressac amer et désenchanté......... reste sur la gréve, Noiret et Tognazzi, comme toujours superbes et quelques dialogues d'un cynisme avéré......
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 218 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Un des fleurons de la comédie à l'italienne, doté - hélas - d'une post-synchro calamiteuse (où Noiret et Blier sont doublés de surcroit par d'autres comédiens). A la fois cruelle et tendre, cette œuvre ne caresse jamais dans le sens du poil et ose exprimer l'aspect sombre et potache qui subsiste dans chaque adulte (vanité, veulerie, égoïsme) au sein d'un groupe d'amis sans séduction aucune.
    La fin est aussi belle qu'inattendue, soulignant le côté éphémère de l'existence et donnant raison aux protagonistes, éternels "tziganes" désireux de vivre toutes leurs envies, fussent-elles bassement infantiles.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2013
    C'est d'une méchanceté et d'une drôlerie irrésistible. Avec la touche d'amertume et de tristesse qui donne une dimension aux pitreries lamentables et réjouissantes de ces vieux copains. Blier en crétin absolu est grandiose! Le plaisir des acteurs est communicatif.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2011
    Les facéties de ces quinquagénaires restés quelque part dans leur tête comme étant d’éternels gamins n’arrivent pas toujours à convaincre équitablement le public mais dès l’apparition du personnage joué par Bernard Blier, on jubile. Derrière ces portraits a priori axés sur la grosse blague, on devine néanmoins un certain mal de vivre des protagonistes principaux et le récit y gagne en intensité et en profondeur. La fin du film sera tragique pour l’un d’entre eux mais Mario Monicelli et ses scénaristes ont concocté des funérailles particulièrement hilarantes autant pour ceux qui y assistent que pour le spectateur.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2011
    Cette comédie italienne connut un gros succès en 1975. Elle fut écrite par Pietro Germi et tournée par Mario Monicelli après la mort de ce dernier. Germi voyait le film ainsi: "Un message désespéré; comique oui, mais désespéré, parce que ces amis sont des quinquagénaires à la recherche angoissée d'une manière de vivre qui leur permette de s'évader de l'emprise d'une existence monotone troublée par les frustrations professionnelles et les douleurs familiales". Cependant les bons gags abondent, comme les baffes aux voyageurs sur le quai de la gare, les néologismes récurrents d'Ugo Tognazzi ou le faux trafic de drogue. C'est tout de même un peu indigeste par moments malgré l'excellence du casting, et la postsynchronisation des voix (en VO) n'aide pas à faire passer certaines lourdeurs et nuit à la spontanéité. Noiret ou Blier doublés en italien ça passe mieux que Depardieu doublé en chinois mais cela fait un peu bizarre à nos oreilles. Les aventures de ces grands enfants prêts à se moquer de tout, et surtout de la respectabilité sociale, restent réjouissantes et cette satire cruelle mérite d'être redécouverte.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2011
    Une petite comédie italienne qui n'est pas du niveau d'un Ettore Scola.Ce n'est pas asser poussé,cependant le gag du train reste très drôle,l’ensemble n'a rien de génial.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Dommage que la post-synchronisation soit il faut bien le dire assez médiocre car ce film propose un mélange rare et réjouissant : le ton sarcastique cynique de Pietro Germi, à l'origine du projet, et celui tout aussi sarcastique mais nettement plus tendre de Mario Monicelli, qui est à la réalisation. Ce cocktail détonnant peut se faire uniquement passer pour une farce très drôle certes (les baffes sur le quai sont énormes !!!) mais une farce tout de même, jusqu'à quand à la fin on a encore la preuve que la drame et la réalité ne sont jamais loin du rire et que tout ce qu'on a vu était nettement plus profond que ce que l'on pourrait imaginer ; les italiens sont (étaient ???) imbattables pour montrer ça, si vous en doutez voyez ce film...
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2016
    Du bon et du moins bon, le début est lourd avec l'agent de la circulation, puis l'interminable et médiocre scène de l'hôpital. Certaines des blagues sont stupides, aller gifler des gens aux fenêtres des trains, on verrait des gosses faire ça on crierait au scandale, mais là ce sont des acteurs d'un film italien, on crie au miracle, faudrait qu'on m'explique. Et foutre la trouille à un village entier en faisant croire qu'une autoroute va passer par là, qu'est-ce que c'est tordant. L'humour bête et méchant je veux bien, mais n'est pas Hara-Kiri qui veut ! Heureusement le film prend une autre dimension avec l'arrivé de Bernard Blier qui donne une toute autre profondeur au film, mais l'ensemble reste bien moyen.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2013
    Le film raconte l'histoire de 4 à 5 amis d'enfance, et qui montre leur impossibilité de vivre avec des épouses ou autres. Ils veulent vivre ensemble, en égoïstes comme de grands enfants. C'est une comédie, qui si elle était vraiment réaliste, serait plutôt une tragédie.

    Comédie assez laborieuse de Germi/Moncicelli. La raison est due à un scénario faible, sans but ni intrigue. Tout est basé sur des dialogues, il y a bien sûr quelques blagues, mais cela ne va jamais bien loin. C'est un peu vain sans être vraiment très drôle, parce que les gags sont trop longs. Décevant.
    guy m.
    guy m.

    6 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2013
    Un chef d'oeuvre dont l'humour n'a pas pris une ride.
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