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Hastur64
224 abonnés
2 289 critiques
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3,5
Publiée le 13 mars 2014
C’est vraiment par pur hasard que je suis tombé sur ce film sorti en 2009 dans, en tout cas pour moi, la plus grande discrétion et s’il n’y avait eu Hugh Dancy au casting je pense que je ne m’y serais même pas intéressé. Or il me faut admettre que j’aurais probablement eu tord tant le film tresse une comédie (dramatique) romantique plutôt originale entre un homme de 29 ans atteint du syndrome d’Asperger (une forme d’autisme) et une jeune femme ordinaire. Le film ne fait jamais dans le mélo appuyé, non plus que dans le misérabilisme sur la maladie. Il dessine l’évolution de deux personnes que cette relation amoureuse compliquée, quoique touchante, va pousser à sortir de leur carapace de train-train quotidien. La performance de Hugh Dancy est vraiment émouvante parce qu’il ne surjoue pas un autisme plein de tics, mais se concentre dans des hésitations qui montrent suffisamment le décalage que provoque la maladie dans la relation aux autres. Le film nous épargne aussi le happy-end très convenu pour une fin plus sobre quoiqu’heureuse. Un petit drame romantique donc, qui arrive à ne jamais tomber dans un mélo un peu mièvre ni dans un pathos bien-pensant sur la maladie grâce à une histoire mesurée sur l’autisme et une interprétation solide. À voir si l’occasion se présente à vous.
Adam est un jeune homme solitaire, passionné d'astronomie et qui a la particularité d'être atteint du syndrome d'Asperger (une forme d'autisme). C'est en faisant la rencontre de sa voisine que sa vie va changer. Adam (2009) est une comédie dramatique et romantique très niaise, trop sensible, trop "guimauve", bref, l'histoire n'a rien d'exceptionnelle et seuls les acteurs (dont la magnifique Rose Byrne) parviennent à ne pas trop nous faire regretter d'être resté jusqu'à la fin de la projection. Le film de Max Mayer donne l'impression d'avoir été réalisé sous Lexomile®, donc armez vous de patience !
Une comédie romantique banale mais qui se veut originale. Tous les ingrédients de l'indigeste sont là : un orphelin, malade, viré de son boulot...Guimauve, pathos, fil blanc. Pas grand chose à dire, c'est longuet, pas passionnant, déjà vu. Malgré une interprétation honnête des acteurs Hugh Dancy et Rose Byrne, on ne s'attache pas aux personnages. Une curiosité : revoir Peter Gallagher et Amy Irving acteurs très en vogue dans les années 80/90, dans le rôle des parents de la jeune fille. Un premier film raté, formaté par Hollywood pour un politiquement correct très américain. On peut s'en passer, comme beaucoup de films de ce genre malheureusement.
Adam est un film adorable, d'une douceur telle qu'on aurait voulu qu'il dure un peu plus longtemps. Tout est calme mais sans lenteur, il y a de la tristesse, des sourires, de la peine, de la joie. Tout y est! Même les acteurs sont formidables (pas internationalement connus!). Un très bon moment!
Super triste ce film ><. Je n'arrive pas à lui mettre 5 étoiles à cause des acteurs secondaires. Mais OMG Hugh Dancy est incroyablement juste. Vraiment très attachant, sa maladie, son perso, son comportement. Je ne sais pas si je pourrais agir comme le personnage de Beth. Qui elle aussi est très sensible :'). Bref très beau film.
Cela fait plaisir de retrouver, à l'ère de la 3d, un bon petit film à l'ancienne. L'ensemble, certes, n'est pas exempt de tout reproche, mais la justesse de l'interprétation (l'acteur qui interprète Adam montre un potentiel digne de Tom Hanks) et la finesse et la pudeur dans le message livré suffisent pour surpasser tout ce qui se fait de m...ique en ce moment au cinéma.
Encore raté ! Pourtant cela partait plutôt bien : le personnage d'Adam est attachant dans la première demie heure de film, on ressent bien ses angoisses, sa maladie est bien exploitée et on se dit que pour une fois un film sur l'autisme va valoir le détour mais très vite on tombe dans une romance sans saveur et les clichés finissent par s'accumuler jusqu'à ce qu'on n'en puisse plus. C'est cucul la praline, c'est édulcoré et franchement le début est parti bien loin.
Drame familial et romantique avec au centre l'histoire amoureuse compliquée, et surtout pas tout à fait crédible, de 2 voisins dont un homme atteint d'une forme légère d'autisme. Le tout est complété par la relation de la jeune femme avec ses parents dont son père qui va être impliqué et condamné pour une histoire de malversation financière. Hugh Dancy est vraiment bon dans son rôle, Rose Byrne, parfaite et attachante comme toujours mais au final le film reste assez léger avec un scénario minimaliste et une émotion qui a du mal à ressortir, sans doute parce que l'on ne croit jamais réellement à la réussite de cette histoire d'amour. Gentillet sans plus.
S'il regroupe tous les clichés du faux film indépendant, ce petit film n'en reste pas moins agréable à suivre et parfois même touchant grâce au jeu des comédiens.
Les comédies romantiques américaines se bousculent sur les écrans chaque mois, bien que cetaines s'en sortent correctement elles ont pour principal défaut de se ressembler et d'être hautement superficielles ... Mais pour «Adam» c'est pas pareil! On est là en présence d'une comédie romantique mais qui va plus loin que son genre, car sous une trame plutôt conventionelle se cache un objet profondément touchant! Les deux personnages principaux sont humains, ils ont leurs défauts et leurs qualités mais ils sont humains, ça fait du bien de voir ça! Le naturel de Rose Byrne est rafraichissant, mais c'est avant tout la performance de Hugh Dancy qui m'a marqué: il campe un personnage touchant et attachant avec un talent extraordinaire. Rare sont ces comédies (si on appelle ça une comédie car c'est vrai que les gags ne pleuvent pas, c'est davantage dramatique) qui mettent au centre le personnage masculin mais là le choix est judicieux, il nous permet d'en apprendre plus sur ce syndrome d'Asperger, branche de l'autisme assez mal connue qui rend les relations sociales délicates. Accompagné d'une réalisation inspirée, d'une belle bande originale, et de seconds rôles intéressants, on etombe sous le charme! Son malaise est notre malaise, son désarroi est notre désarroi ... On suit le fil de l'histoire complétement concerné, excusant son héro de ses quelques maladresses, et voulant à tout pris que ça se finisse bien, pour une fois qu'on en a vraiment envie ... «Adam» se distingue donc du genre par sa profondeur et la prestation remarquable de ses protagonistes, un film simple mais tellement attachant que la fin est un déchirement! On aimerais voir des films comme ça plus souvent!