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Henrico
173 abonnés
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4,0
Publiée le 22 août 2012
L’un des films les plus palpitants, poignants, et surtout objectifs sur le conflit Anglo-Irlandais. Une intrigue de film d’espionnage imbibée de détails socio-politiques très fidèles à l’histoire, souvent partisanne, dans la plupart des films traitant de l’IRA. Avoir traduit « 50 Dead Men Walking », le titre original anglais, par « La Guerre De L’Ombre » n’est pas très heureux. Le titre français résume le conflit à une guerre entre les services de renseignements. Ce n’était pas le message que l’auteur voulait véhiculer. Martin McGartland, l’auteur du l’oeuvre autobiographique, voulait surtout démontrer l’idée selon laquelle on ne pouvait pas systématiquement considérer une taupe infiltrée comme un traitre à sa communauté. On pouvait dans certains cas, le voir aussi et surtout, comme un héros qui sauve des vies, dont la dite communauté, aveuglée par sa propre propagande, réfute l’humanité. Ce soit-disant traitre, en fait, avec le recul de l’histoire, rend de l’humanisme à sa communauté, qui certes, est opprimée, mais est aussi tristement vérolée de violence fanatique. McGartland tord le coup à cette vision habituelle et politiquement correcte qui voudrait que seul le gouvernement Britannique aurait été manipulateur et oppressant dans le conflit. La mise en scène est un peu laborieuse au début, mais assez vite, Kari Skogland, le réalisateur, se laisse porter avec réussite par la dynamique de l’histoire.
Très bon film; âpre, dur, à la photographie maîtrisée, et avec des interprètes à la hauteur. L'intrigue, un jeune irlandais utilisé par les services secrets britanniques pour infiltrer l'IRA, est astucieuse, et rondement menée. Ne prenant partie ni pour l'un, ni pour l'autre, Kari Skogland insuffle à son récit une épaisseur et une profondeur d'âme, liée à l'humanité de ses personnages. Très bon.
Les Infiltrés sauce anglaise. Sujet fort et pas des moindres, captivant, infiltration, histoire vraie. Seulement La guerre de l'ombre contient des scènes qui secoue bien sans réellement nous en procurer plus. C'est à voir quand même, surtout pour l'excellent rôle de Ben Kingsley.
Inspiré (beaucoup trop lointainement au goût de l’intéressé) par la vie de Martin McGartland, « La guerre de l’ombre » traite du sujet épineux du conflit Nord Irlandais qui avait pour originalité de voir s’affronter trois parties : les Unionistes protestants, les Indépendantistes catholiques (l’IRA) et l’armée britannique. Le sujet n’est guère original et n’apporte pas grand-chose que d’illustres aînés n’est déjà dit. Mais il n’en demeure pas moins qu’il pousse quand même le spectateur à s’intéresser à la vie mouvementé de ce jeune catholique passé des petits trafics à l’infiltration de l’IRA pour le compte d’une branche du renseignement policier. Tiraillé entre son patriotisme et son envie de sauver des vies, sa famille et sa mission, l’homme est traversé de contradictions pas toujours simples à faire coexister et par le besoin de voir dans son contact dans la police une sorte de père de substitution. La réciproque étant également vraie tant Fergus (de son nom de code) cherche dans le jeune homme une relation filiale qu’il n’a jamais pu construire avec son propre fils. Si l’histoire est intéressante, on peine parfois à comprendre qui sont tous les protagonistes impliqués : milice des deux camps, police, armée, service de renseignement des deux institutions… Du coup on est parfois un peu largué. L’image ne m’a pas non plus beaucoup plût tant elle semblait décolorée et tirer vers les tons bleus et jaunâtres, ce qui offre un aspect assez glacial à un sujet qui n’avait pas besoin de ça pour l’être. Néanmoins j’ai passé un moment passionnant devant ce film qui à défaut d’être un chef-d’œuvre offre au moins un spectacle prenant et qui a l’originalité d’être réalisé par une femme (Kari Skogland), c’est déjà en soit une bonne raison de le voir.
L'IRLANDAIS. Malheureusement les rares films de Kari Skogland sont méconnus. Pourtant, ici, son histoire véridique d'infiltré de l'IRA avec l'excellent Jim Sturgess méritait mieux qu'une sorti en vidéo.
Un mélange d'action et de drame sur fond du conflit opposant irlandais et britannique. Rien de bien exceptionnel à l'arrivée mais et l'intrigue et les acteurs sont suffisamment convaincants pour nous embarquer avec eux dans ce récit apparemment vrai.
Sorti directement en DVD, ce thriller Britannique méritait sans aucun doute mieux. Certes sa réalisatrice n'a rien d'un génie ( sa filmo le confirme) mais son sujet et son scénario inspirée de fait réel sont solides et prenants assurant une vraie garantie au film. Racontant l'histoire vraie d'une taupe infiltré dans L'IRA, le film restitue parfaitement avec un vrai sens du suspense L'Irlande des 80's rongés par les luttes de pouvoir et autres ambitions politiques. On retrouve aussi Ben Kingsley qui malgré son postiche s'avère nettement meilleur que dans les blockbusters ou il cachetonne éclipsant Jim Sturges pourtant pas trop mauvais.
Un polar drame de faits réels sur un indicateur lors des années noirs de l'IRA. Un traitement assez focalisé (trop) sur cette biographie en en oubliant (trop) le fond des conflits. De très bons films l'expliquent très bien. Les prestations ne sont pas top mais le rendu dans l'ensemble est plaisant. Un certain manque d'intensité est a regretté. 3.5/5 avoir tout de même !!!
Simple, efficace, réaliste ; "La guerre de l'ombre" frise les 4 étoiles tant le voir m'a été agréable. Comme quoi, pas besoin de moyens colossaux pour que la qualité soit au rendez-vous, ni même d'un scénario ou d'une mise en scène sophistiquée : un sujet fort (d'autant plus quand on sait qu'il est historique), des personnages épais, un histoire palpitante peuvent suffire, comme dans le cas, vous l'aurez compris, de ce film trop méconnu qu'est "La guerre de l'ombre". A voir.
Ce film ressemble à tous ceux qui mettent en scène une taupe, par exemple El lobo avec ETA. Le conflit de IRA avec la police britannique n'est malheusement pas assez expliqué.