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velocio
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0,5
Publiée le 2 mai 2010
Joshua Safdie, c'est celui qui avait réalisé "The Pleasure of being robbed". Ce coup ci, il réalise "Lenny and The Kids" avec son frère Ben. Il a eu droit à une sélection à la Quinzaine des Réalisateurs de 2009. C'est l'histoire d'un père de famille, trentenaire immature, qui n'a la garde de ses 2 fils, 7 et 9 ans, que 15 jours par ci, par là. C'est du cinéma indépendant pur et dur, caméra à l'épaule, sans scénario, épuisant tant au niveau du son que de l'image. Je n'avais pas aimé "Sue perdue dans Manhattan", j'ai détesté "Lenny and the kids" !
Portrait à la fois attachiant et perturbant d’un père fantasque, aussi immature qu'irresponsable, filmé caméra à l’épaule dans un style très Cassavetes.
Lenny and the Kids est à titre personnel le troisième longs-métrages des deux frères que je découvre après Good Time et Uncut Gems, rétrospectivement en 2019 et 2020. Alors forcement, lorsque l'occasion d'en voir davantage s'est présenté, j'ai sauter dessus.
On remarque très vite que ce film est très personnel pour les deux frères. Il n'y a pas à faire 36 recherches sur ce qui se passe sous nos yeux pour comprendre que tout ce film est dédié à leur père, aussi immature et inconscient soit-il, il est celui qui les accompagnent, qui les regardent grandir, la déclaration d'amour à d'ailleurs une fin inoubliable. On termine ce film un peu sonné, pris entre colère, frustration et tendresse ! Une flopée d'émotion qui s'entremêle, viennent chahuter quelques idées bien ancrés.
Je ne cache pas que j'ai " subit " ce film. Lenny and the Kids est venu me remettre le nez dans certains souvenirs, je n'en garde pas forcément la drôlesse du regard des Safdie. Un passage difficile, qui néanmoins dans le temps, se laisse dompter, une fois assimilé si je n'ose dire. Je l'écris de suite, un autre visionnage s'impose.
Question mise en scène, la caméra à l'épaule porte toute l'électricité saccadé de ces réalisateurs. On sent l'alchimie entre l'histoire qu'ils filment et la manière dont ils s'y prennent. J'ai adoré le " déménagement " express post-courses, il y'a la une très grande scène de cinéma ! Le découpage sans continuité, dans l'urgence fait virevolter le cadre et en même temps s'y rattache une fois décroché. Un peu comme la compo de sa troupe, il faut dire, il y'a dans cette famille de sacrée moustique ! Ronald Bronstein signe sous les traits de son personnage, une compilation de légèreté qui dissimule une profonde inaptitude à être celui qu'il devrait être ...
Lenny and the Kids rend incroyable une aventure du quotidien, rend honneur à un type qui touche le fond mais qui continue de se fendre la poire, ne change rien, apprend aux siens à prendre le pli. Oui, d'un certain coté, c'est beau et je confirme, il me faudra vraiment reprendre le train en route, et ne pas calibré mon regard sur celui qui j'imagine être le plus " adéquat ".
Se terre dans cette conviction un geste de funambule pourtant très engourdit. Il sait voler lorsqu'il le faut !
Lenny s'occupe de ses enfants de façon particulière, se démène, joue le rôle du papa et du copain, commets des erreurs, mais les aime plus que tout. Il ne s'y prend pas bien certainement, on se dit que ce type est un abruti, un irresponsable un peu baba cool. Et puis, vers la fin on a un élément en plus. On se dit que, finalement, ce mec est juste dans le désarroi et son personnage prend une toute autre dimension. Et on est assez ému.
Je dois reconnaître que ce film m'a dérouté. J'ai été pris à contrepied; j'attendais un père qui vivrait des moments privilégiés avec ses enfants et des enfants heureux....mais est-ce que ça vient de moi (?) j'ai vu un père immature et irresponsable qui met ses enfants en danger.... Certes, les enfants ne s'en plaignent pas et l'Amour est là......mais il est urgent de lui en retirer la garde. Les mouvements de caméra sont frénétiques comme le papa qu'on a du mal à suivre.. (comédien excellent)
Ce film, pur produit du cinéma indépendant américain revient, avec beaucoup de justesse et de sincérité, sur les rapports entre un père et ses deux jeunes fils en partant de l'idée que le père en question est aussi immature que ses enfants, un concept rétrograde et peu novateur mais toujours efficace pour toucher le public. Il s’agit donc d’un joli concentré de tendresse d'une irrésistible mélancolie tourné sans ambition par deux frères sans nul doute inspirés de leurs propres souvenirs d’enfance. La mise en scène minimaliste de cette petite histoire de famille n’a malheureusement pas de quoi rendre son scénario assez profond pour passionner les spectateurs qui n’y verront qu’un énième mélodrame débordant de bon-sentimentalisme qui, en plus, manque terriblement de rythme.
Ce film vif et incisif, sans véritable fil conducteur autre que celui de la simple chronique, charme et lasse tout à la fois. Basé sur un dispostif des plus restreints (caméra à l'épaule, resserés autour de quelques acteurs et de quelques anecdotes), les frères Safdie semblent avant tout chercher l'éloge pur jus de l'insouciance et de la spontanéité. En bref, du ciné indé sincère mais tout de même limité.
Portrait d'un grand enfant avec ses enfants. Regard à la fois tendre et critique sur un père débordant d'amour, mais irresponsable et inconscient. Joshua et Benny Safdie, les réalisateurs, offrent une tranche de vie, autobiographique dans l'esprit. Ils ont trouvé le bon équilibre entre l'expression d'une certaine détresse sociale, affective, psychologique, et un humour léger, teinté de fantaisie. Pas de pathos, mais beaucoup de sensibilité. Le style est typique du cinéma indépendant US. La caméra est nerveuse, très mobile. Ça filme comme ça vient, dans l'urgence du quotidien, sans souci de la mise au point ou de la lumière. Un réalisme captivant, à défaut d'être séduisant... Quant à l'acteur principal, Ron Bronstein, il crève l'écran dans un rôle borderline. Sans éveiller l'empathie, son personnage n'en est pas moins attachant. Comme le film.
Un film juste et touchant sur la paternité et le rapport parents-enfants qui, tout en abordant des sujets serieux, posséde une fraicheur et une liberté de ton qu'on aimerai retrouver plus souvent au cinéma. Une véritable découverte pour un film simple, humain et plein de tendresse !
Dire que ce film est bon, autant que de dire qu'il est mauvais, serait faux. En fait, je trouve un peu dur de me faire une opinion... D'un côté, c'est un film très mignon, les enfants sont adorables, le père paraît au début sympathique bien que pas très doué. En même temps, il finit par devenir pénible tellement il est stupide, la prise de vue genre "vidéo amateur" fait un peu mal à la tête, et il y a d'assez longues périodes sans action, même si elles ne sont pas ennuyeuses pour autant. Enfin... J'avais vraiment envie de le voir, et j'ai été assez décue, avec l'impression de rester sur ma faim à la sortie de la séance.
J'ai détesté ce film ! tout m'a agacé, énervé, tant le personnage principal et son immaturité chronique et dangereuse, que la bande son, l'absence de scénario. Je suis restée jusqu'à la fin pour voir où cela allait me mener mais bon... je ne m'en remets toujours pas, on m'y reprendra plus ! Alors effectivement je ne suis pas une adepte du cinéma indépendant mais là ça ne me donne vraiment pas envie de tenter à nouveau l'expérience...
Je serais plutôt friand de ce genre de ciné. C'est la bande-annonce qui m'a immédiatement attiré. Il y a effectivement des moments drôles et attachants, mais franchement, le coup des somnifères... on franchit là la frontière entre le père paumé - excellent sujet - et le père indigne.
vu ce film avec 2 copains 1 s'est endormi et l'autre n'a pas arrêté de ruminer... moi j'ai beaucoup aimé l'histoire et l'acteur principal ok c'est filmé un peu planqué comme si les réalisateurs ne voulaient pas gêner mais c'est ce qui fait le charme de ce film ça change des camping 2 ou autres merdes commerciales américaines