Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
islander29
863 abonnés
2 354 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 septembre 2009
Un film noir qui se passe en autriche,un boucher qui recycle, un enquêteur qui va de surprises en surprises, deux trois meurtres dans la neige, des disparitions, un mystère à élucider, des doigts coupés, des poulets hachés menus, pas mal d'ingrédients dans ce film qui s'octroie une bonne dose d'humour et qui est bien mis en scène, en tout cas on ne s'ennuie pas et les personnages du film sont pittoresques. A voir.
Je suis pas spécialiste du genre comédie morbide. C'est parfois assez horrible mais quelques personnages et situations sont vraiment cocasses. Ce qui est parfois aidant c'est la nonchalance de ceux qui ne savent pas et le stoïcisme du héros meurtrier qui dit simplement: "mêle-toi de tes affaires"!!! Assez bien fait.
"Der Knochenmann" comporte une touche d'humour noir agréable et une intrigue qui échappe agréablement aux conventions, néanmoins la promo qui tentait de le faire passer pour une comédie déjantée a largement exagéré. Il s'agit avant tout d'un polar/thriller sombre mis en scène de manière professionnelle, qui évoque les histoires pas très nettes autour d'une curieuse localité autrichienne où plusieurs meurtres se succèderont. Le tout est donc moins décapant et novateur que l'on pourrait penser, mais suffisamment original pour s'apprécier sans mal.
La scène est quelque part dans l'Autriche profonde, mais à quelques kilomètres seulement de la capitale slovaque, Bratislava. C'est là que débute l'intrigue policière, qui part d'un chantage après une bagarre dans un bordel pour prospérer rapidement en véritable hécatombe. C'est Löschenkohl, grand recycleur de poulets devant l'Eternel, qui est aux commandes du massacre. Le flegmatique Brenner, devenu recouvreur de créances depuis "Silentium", à la recherche ici d'un mystérieux Horvath, va infléchir la trajectoire criminelle de l'aubergiste en s'éternisant dans son établissement. Plus que l'histoire, qui flirte autant avec le gore qu'avec le thriller, c'est l'atmosphère, unique, et les personnages, truculents, qui retiendront l'intérêt du spectateur : déjanté, oui, c'est déjanté, et même au-delà, désopilant façon humour (très) noir, quasi grandguignolesque - et c'est tout simplement irrésistible.
Faux polar foutraque, cousin du Fargo des frères Cohen et du Poulpe de Guillaume Nicloux, ce film fait partie de la zone grise du polar, tangencielle au film noir. Tout ce que j'aime, ou les personnages ne sont pas stéréotypés et esthétiques. Au concours d'un meilleur titre à ce film, je propose "L'hachoir est triste".
Les films autrichiens sont souvent peu singuliers. Avec les films de Michael Haneke ou le récent Revanche entre autres, on a droit régulièrement à quelque chose d'intéressant. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Petit bémol d'abord, la bande-annonce est assez mensongère. Elle semble annoncer un film mené tambour battant, sur un rythme effréné et très gore mais ce n'est pas vraiment cela. Certes il y a deux trois scènes un peu sanglantes mais cela tourne vite en humour très noir voir potache. On assiste plutôt à une enquête qui n'en est pas vraiment une ou quelques personnages assez truculents et sans trop de moralité jouent à des jeux plus ou moins dangereux. Le tout est bien fait, bien mis en scène et bien interprété. On souris souvent, on ris parfois, on détourne la tête un peu dégouté aussi donc quelques fois. Tout cela dans un humour noir deuxième degré mais qui aurait pu aller encore plus loin. En effet on reste un peu sur notre fin et on aurait espérer quelque chose d'encore plus délirant et de plus déjanté. Pas mal quand même pour passer un bon moment.
Un thriller autrichien assez particulier. Un scénario noir car glauque et à cause de l'humour également (noir et pince sans rire), défaut il y a deux ou trois scènes pas forcément utile au récit. Une curiosité à voir.
Scène d'ouverture: deux hommes tentent de faire démarrer leur voiture. Des cris de femme se font entendre. L'un des deux hommes monte et passe par la fenêtre. Scène suivante: Simon Brenner, ex-flic devenu recouvreur de dettes, est envoyé dans une auberge à la campagne pour trouver un homme nommé Hovath. Ce dernier semble s'être évaporé dans la nature. Pauli, le fils sournois et manipulateur de l'aubergiste Löschenkohl, demande à Simon d'enquêter pour savoir pourquoi son père dépense d'importantes sommes d'argent, au risque de couler l'auberge. Der Knochenmann se situe entre le polar, la comédie déjantée et le film d'horreur. Il n'est pas étonnant que la comparaison avec les films des frères Coen soit faite tant le film s'inscrit tant dans leur style. L'intrigue est superbement menée et les rebondissements nombreux, les personnages sont déjantés à souhait, la réalisation est très inventive, le spectateur se demande sans cesse comment va évoluer l'intrigue souvent suspendue pour mieux s'intéresser aux personnages. Der Knochenmann est un véritable bijou cinématographique parfaitement maîtrisé, à l'humour décapant et d'une grande originalité, qui font de lui de très loin le meilleur film de l'année après le sublime Gran Torino.
Voilà un bon film ovni rafraîchissant mettant à nouveau en scène le détective privé (ex-flic) Brenner déjà anti-héros de l'excellent et méconnu "Silentium". On le retrouve donc, toujours aussi désabusé, recherchant un peintre disparu dans une auberge sordide au coeur d'une vague campagne autrichienne. Joyeusement macabre et déjanté, avec un sens du grotesque calculé, "Bienvenue à Cadavre-les-Bains" installe une véritable atmosphère absurde et pesante mais toujours très ironique. Le réalisateur excelle à trouver des "gueules" et construit une galerie de personnages qui ressemble, sans en attendre l'excellence, à celles des frères Coen. L'intrigue policière est un prétexte à la froide autopsie d'une famille pas très nette mais ménage un suspense tout à fait honorable. A voir.
Troisième opus mettant en scène le détective Simon Brenner, tous adaptés des romans de l'écrivain autrichien Wolf Haas (il en existe 6 au total). Après Vienne la mort (2000) & Silentium ! (2007), on le retrouve perdu en pleine montagne à la recherche d’un certain Horvath. Brenner est chargé de retrouver, pour le compte d’un concessionnaire, tous les propriétaires de voitures impayées. Sa dernière mission le conduit donc à la recherche de ce dernier et sa voiture jaune, mais manque de chance pour lui, le trou paumé dans lequel il atterrit est loin d’être aussi tranquille qu’il y paraît. Entre les proxénètes Russes, les prostituées Bulgares, les quiproquos par centaines et la boucherie à l’hygiène douteuse du restaurateur, au final, Bienvenue à Cadavres-Les-Bains (2009) est un joyeux foutoir où l’humour noir et les répliques assassines se succèdent sans temps mort tout au long du film.
En voyant le titre, on pouvait s'attendre à quelque chose de ridicule, voire série B mal finie, mais non, au contraire, ce long métrage autrichien est suprenant. Un scénario plutôt bien ficelé et original, du sang mais à la fois des scènes hillarantes, de bons acteurs (pas connus) et une super bande originale. C'est par hasard que je suis tombé dessus, et je suis tombé dedans direct, pas d'observation, ça commence sur les chapeaux de roues. Un univers assez déjanté, superbement maitrisé par le réalisateur, même si 2h, c'est un peu long. Une très belle découverte donc, à voir. 14/20.
Le scénario bien ficelé aux personnages intéressants, l'ambiance particulière du film, et la tête ahurie du héros sont de bonnes raisons de voir et d'apprécier ce film.