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Ykarpathakis157
4 568 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 14 avril 2021
Un chaman et un autre prisonnier s'échappent de leur camp isolé à l'aide de deux chevaux sauvages. Le chaman est abattu et meurt peu après laissant l'autre homme qui n'a jamais été en contact avec le chamanisme entreprendre sans le savoir un voyage spirituel tandis qu'il tente de retourner à Moscou et à son ancienne vie. Ce film est ennuyeux et totalement dénué d'humour. La bande sonore est parfaite pour le paysage d'une blancheur éclatante et les scènes plus tendues du film lorsque la loi poursuit le prisonnier. Ce film est bon pour ceux qui aiment voir beaucoup de paysages sans raison particulière et écouter attentivement de la musique pour les autres je me le demande...
Fan des spectacles equestres de Bartabas, je suis navré qu'il ne soit pas aussi un cineaste : hormis les séquences qui tiennent, justement, du spectacle équestre, ce film au scenario d'une indigence rare est d'autant plus insupportable que d'autres, qui n'ont pas son génie de maître écuyer, ont su écrire de grands films mettant en vedette les chevaux.
Film poétique, d'une humanité forte et dont la grandeur tient dans l'épopée equestre qui rappelle celle plus naïve de Serko. Quoiqu'en dise certains sur le scenario, il faut se laisser aller à la nature mystique de ce film qui ébauche une vision de la liberté et du dépassement, et qui, enfin, élabore une critique de l'homme et de sa société. La question principale demeure : où le dépassement a-t-il plus de valeur, en nous ou chez les autres, sur terre ou sur le beton, au centre où à la périphérie ? Qui décide du centre, des références, qui sait vraiment quoi sinon qu'il faut vivre libre ou mourrir ? Un très bon moment que nous devons au formidable ami des chevaux qu'est Bartabas. Bartabas qui n'est pas celui du coin de votre quartier mais bien celui que le monde entier nous envie pour son amour et sa connaissance du cheval. Bartabas qui est injustement encore trop peu reconnu et mal défendu par les élites (je pense à l'épisode de Versailles...) de notre pays qui est pourtant, comme le soulignait pourtant le très chauvin nuno oliveira du portugal, le vrai pays du cheval sur cette planète. Nous sommes tous derr!ère l'écuyer Bartabas.
Film poétique, d'une humanité forte et dont la grandeur tient dans l'épopée equestre qui rappelle celle plus naïve de Serko.
Quoiqu'en dise certains sur le scenario, il faut se laisser aller à la nature mystique de ce film qui ébauche une vision de la liberté et du dépassement, et qui, enfin, élabore une critique de l'homme et de sa société. La question principale demeure : où le dépassement a-t-il plus de valeur, en nous ou chez les autres, sur terre ou sur le beton, au centre où à la périphérie ? Qui décide du centre, des références, qui sait vraiment quoi sinon qu'il faut vivre libre ou mourrir ?