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    Jaffa
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    62 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Un drame familial déchirant sur fond de violence et haine raciste entre juifs et palestiniens. Un film choc.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2009
    Voilà un très beau film israëlien. Il ne parle pas directement du conflit avec les palestiniens. Il s'agit là d'un drame familiale mettant en scène une famille juive et une palestinienne à Jaffa. L'incompréhension et la tension entre les jeunes protagonistes rappellent fatalement, avec tact, le conflit, qui se joue ici dans un garage et dans les deux familles. Ça a des allures de tragédie grecque. Pas de superflus pas de pathos. C'est simple et direct. Pour son deuxième film (le premier a eu la caméra d'or à Cannes en 2004), la réalisatrice Keren Yedaya maîtrise totalement son scénario et sa mise en scène. C'est bien écrit et bien dirigé. La direction d'acteur est elle aussi impécable. On retrouve dans le rôle de la mère la grande Ronit Elkabetz toujours parfaite, aussi bien en actrice (La visite de la fanfare) qu'en actrice/réalisatrice (Prendre femme, Les sept jours). Tous les autres rôles sont parfaitement tenus, rien à dire. La jeune Dana Ivgy est très convaincante. Une histoire d'amour déchirante. Symbole du déchirement millénaire entre deux peuples ? A voir en tout cas.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2009
    Il y a 5 ans, la Caméra d'Or cannoise avait été attribuée à un film qui ne m'avait pas plu du tout, "mon trésor", le premier film de l'israélienne Keren Yedaya. Par contre, ce film avait rencontré un franc succès critique et le public français l'avait apprécié. 5 ans, après, la même réalisatrice présentait son second film, "Jaffa", en sélection officielle du Festival de Cannes 2009, hors compétition. Un film très différent et, à mon avis, beaucoup plus intéressant. Un film qui, à travers les rapports entre une famille israélienne qui tient un petit garage et leurs deux ouvriers arabes, montre les rapports difficiles qu'entretiennent entre eux, dans l'état d'Israël, les juifs et les arabes de nationalité israélienne. Les rapports difficiles mais aussi les relations amoureuses qui peuvent se nouer, comme ici entre Mali, la juive, et Toufik, l'arabe. En fait, tout irait bien sans la bêtise crasse de Meir, le frère de Mali, dont le racisme et le poil dans la main n'arrêtent pas de mettre de l'huile sur le feu. Alors qu'on croyait assister à une nouvelle resucée de "Romeo et Juliette", un événement dramatique fait bifurquer le film vers une toute autre direction. De son propre aveu, Keren Yedaya s'est beaucoup inspirée des mélos en provenance d'Egypte. Elle excelle dans sa façon de scruter les visages et elle arrive à émouvoir sans trop verser dans le pathos. Dans le rôle du père juif, on retrouve Moni Moshonov, qu'on a pu voir récemment dans les 2 derniers films de James Gray ("Two lovers" et "la nuit nous appartient") ainsi que dans "Kedma" et "mariage tardif". On retrouve aussi la grande Ronit Elkabetz dans un rôle qui ne lui convient pas très bien, celui d'une mère juive à la limite de l'hystérie. On l'a connue meilleure ! Elle retrouve sa fille de "mon trésor", Dana Ivgy, excellente. Quant à Mahmud Shalaby qui joue Toufik, c'est son premier rôle au cinéma et il crève l'écran. Roy Assaf, dans le rôle de Meir, est également très convaincant.
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Il reste un ptit goût d'inachevé à la fin du film mais dans l'ensemble c'est pas mal, ça se laisse suivre avec intérêt. Le destin de cette actrice intéresse et vous touche. On capte tout le poids des traditions, des principes sur les décisions, les choix que chacun fait là-bas, tout est fait en fonction de cette animosité entre ces deux populations qui ne veut rien céder à l'autre et ne montre aucune tolérance alors on imagine la difficulté de l'héroïne à vivre sa situation. On imagine mais on ressent aussi cette oppression grâce à une belle interprétation de l'actrice. Le réalisateur aurait pu approfondir ce que le côté idéologique dans la tête des uns et des autres apportent comme difficultés, mais le film serait probablement trop lourd et puis est ce vraiment possible de décrire, de rendre compte de conflit entre Juifs et Musulmans à Jaffa en un film??? je ne pense pas.... chaque film sur cette région me donne cette impression d'être inachevé, de ne pas avoir tout dit. Celle-ci mise à part, cela reste un bon film, le genre qui vous fait découvrir une toute autre façon de vivre et c'est toujours instructif et enrichissant de s'ouvrir à ça.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2009
    Si encore ce Toufik n'avait pas ces yeux bleu étincelants, mais alors quels yeux, en plus de sa dégaine décontractée, de sa droiture de caractère (toute première apparition de Mahmud Shalaby, une présence marquante !). De plus, employé modèle, tout le contraire du fils du boss, ce Meir, post-ado usé de dépendre de papa et maman et qui, faute de mieux, joue les petits chefs moins l'exemplarité. Facile de se glisser dans la peau de Mali (Dana Igvy), standardiste de l'entreprise familiale, le style "cause toujours", déchirée entre attachement à son frère et l'envie de déserter avec l'élu de son coeur. Ce pourrait être dans d'autres pays industrialisés comme crise, sauf qu'on est en Israël... Les seconds rôles servent de faire-valoir, un vrai théâtre est planté... Le garagiste en chef (père de Mali et Meir donc) n'a rien d'un croquemitaine (Moni Moshonov, la "gueule" du juste). Mais la mère se devine déjà plus vache en star vénéneuse au foyer (sidérante Ronit Elkabetz, elle a du registre de Tallulah Bankhead en réserve, beauté et intonation de voix !)... La cinéaste israëlienne Keren Yedaya excelle à traiter le vide des repas tendus et la douleur dans ses manifestations intimes, tous ces longs plans-séquence en durée réelle avec des dialogues ajustés aux attitudes, comme pleurer cassée en deux à même le sol dans la salle de bain, tout cela sonne juste et forme une tragédie antique sans fâcher Israël ou le monde arabe tributaire du piétinement des gouvernants. On chuchote que les Israëliens lassés de cette tuerie commenceraient à être nombreux... Suspense dans cet oeil oblique de fillette folâtrant en bord de côte, que n'eût-il été bleu ce regard...
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2011
    C'est un film chiant, vraiment très lent. C'est le centre d'un psychodrame vieux comme la terre sainte.
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2011
    Une tragédie cornélienne à la sauce proche-orientale. Alléchante sur le papier, mais au final décevante. Affirmer que le conflit israélo-palestinien servirait de décor à ce drame serait exagéré tant le contexte géopolitique est discret. Heureusement que les écrits hébreux sont là, que le père du héros sort le tapis de prière en plein milieu du garage et enfin que l'ennemi du héros lui lâche un très subtile "sale arabe !". En clair, l'histoire pourrait aussi bien se dérouler au fin fond du Tadjikistan, ça ne changerait rien. Intéressons nous à présent à l'histoire en elle-même. Rien d'exaltant. C'est bien trop descriptif. Un seul retournement de situation à relever. Les personnages à présent. Caricaturaux au possible. Je ne pense sincèrement pas que le personnage du fils du garagiste puisse être pire. Il ne lui manque que la fourche et les cornes. Le héros, lui, est une sorte d'incarnation christique. Gentil, compétent, beau gosse et finalement sacrifiant sa personne pour sauver l'humanité déchue. Forcément, le spectateur prend parti pour le second. Il n'a guère le choix. La possible réflexion à laquelle ce film pourrait donner lieu s'en trouve annihilée. Dernier critère, relevant le niveau d'ensemble, la BOF. Belle, simple donc efficace. Au final, il vaut donc mieux se rendre au rayon musique qu'au rayon film de Virgin. A moins d'être portés sur le masochisme et de vouloir remettre au goût du jour les flagellations collectives expiatoires, passez votre chemin.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2009
    Bien plus qu'un Roméo et Juliette avec en toile de fond le conflit israélo-palestinien, "Jaffa" transcende les conventions du mélo pour atteindre les accents d'une tragédie antique. Dépouillée à l'extrême (peu de musique, des plans sobres et justes mais qui ne versent pas dans l'académisme), la réalisation va à l'essentiel, mais n'hésite pas à s'attarder sur de beaux visages de femmes en pleurs : magnifiques séquences dans lesquelles Mali hésite face à ces choix de maternité et d'amour, partagée entre des liens familiaux affectifs, un sentiment de culpabilité, et une obstination amoureuse qui la ronge.
    titiro
    titiro

    50 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2010
    Quand c'est bien écrit et que ça ne cherche pas à en faire des tonnes dans le côté: "cette haine israélo-palestinienne, c'est terrible et moche", eh bien ça donne un sacré bon film, qui ne laisse pas de place à l'ennui, et qu'on ne regrette pas d'être allé voir.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    116 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Jaffa Une histoire d'amour, un drame et surtout ce conflit entre Israël et la Palestine fait de ce film un sujet dérangeant.Un trés beau film sur La haine, le racisme et la violence... il montre que ce n'est pas le chemin qu'il faut suivre.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2009
    Histoire déchirante d'un amour impossible, "Jaffa" s'impose comme une étonnante révélation, une variation de "Roméo & Juliette" dans laquelle deux identités culturelles opposées prendraient la place des deux familles, Capulet et Montaigu étant ici deux peuples différents sur une terre où subsiste encore une tension guerrière ; juifs et arabes. Si le film ne se concentre pas de façon équitable sur les deux peuples, sa description au cordeau des failles qui interviennent dans la cellule familiale et l'incompréhension qui submerge la famille (thématique récurrente dans le cinéma israélien) offrent de grands moments de cinéma. L'émotion naît à travers la superposition d'évènements dramatiques, mais aussi grâce à la virtuosité de la réalisation, d'une maîtrise implacable. Les rouages de la dramaturgie, riche mais parfois prévisible, s'oublient alors, faisant s'exposer les nombreuses qualités d'un film fort, dont la première est de créer une émotion palpable et puissante à travers le réel, là où le cinéma israélien reste souvent extérieur aux sensibilités humaines en ancrant dans une politisation de chaque instant les évènements et les corps. Dans "Jaffa" , c'est l'exact contraire ; il n'y a rien de plus beau et de plus crucial que ces visages de femmes en pleurs (inoubliable Dana Ivgy), broyés par la fatalité, et les humains - avec leurs sentiments, beaux ou laids - sont les bases du scénario. Récit douloureux d'un deuil qui survient sans prévenir, d'un amour secret qui devient dès lors un silence enfoui et effroyable, Karen Yedaya montre une sensibilité et un humanisme pour ses personnages qui rendent bouleversant et vrai chaque moment de son film. Sans être particulièrement original, "Jaffa" marrie cependant avec perfection l'émotion, la densité dramatique, le fond politique sur l'éternel problème que pose les relations entre juifs et palestiniens, et la technique cinématographique. Les lumières sont d'une beauté exquise, soyeuses et lumineuses dans leurs portraits de
    Pascal I
    Pascal I

    752 abonnés 4 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2011
    Une romance drame qui tient la route. Un thème souvent traité, ici, en plus, le face à face israëlo-palestinien sous-jacent. Une petite immersion (trop légère à mon goût) dans l'environnement prive un peu le film de l'ambiance. Également, le regret que les tourments familiaux soient (tout) en retenue et une photographie très studio. Un film assez superficiel sur l'émotion et l'effet psychologique des protagonistes mais compensé par une bonne interprétation et une histoire (assez) prenante. Aurait pu mieux faire ! 3.5/5 !!!
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2009
    Magnifique film,grande emotion.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    Jaffa est un beau Drame à porter universelle. Certes pas original mais des films pareil cela ne manque jamais.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2009
    Lorsque drame et fatalité viennent broyer l’amour secret d’une jeune juive et d’un palestinien, on assiste impuissant à la destruction de la cellule familiale qui ne résiste pas à l’incompréhension, le poids des secrets et l’hypocrisie sociale. Encore une réussite du jeune cinéma israélien, qui dépeint sa société contemporaine avec une acuité et une profondeur humaine admirable. La réalisatrice Keren Yedaya apporte à ce “Roméo et Juliette” hébreu le souffle d’une tragédie antique.
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