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chrischambers86
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4,0
Publiée le 29 juin 2009
Avec ce film choc qui a reçut le Prix Jean-Vigo et le Prix du Jury au Festival de Cannes, Xavier Beauvois èvoque les excès nèoromantiques d'un jeune ètudiant sèropositif! Plus qu'au sida, c'est à la mort que s'intèresse l'acteur-rèalisateur qui s'enfonce dans un voyage au bout de l'enfer des drogues dures et du sexe! Sans fausse pudeur, il multiplie les scènes crues et provocantes avant de basculer dans la douceur d'un voyage en Italie aux côtès de Chiara Mastroianni! Avant le tournage, Beauvois s'est volontairement fait arrêter pour dècouvrir comment se dèroulait une garde à vue et il a même bravè les tirs des snipers sur le front bosniaque! Cinèaste des marginaux et des exclus, de la drogue et du sida, Xavier Beauvois rèalise ici un film coup de poing ou son ombre et la mort qu'il annonce planent entre descente aux enfers et redemption...
Dissipons tout de suite un malentendu : le film ne parle pas du tout du sida. On ne sait pas comment le héros a été contaminé, le problème de la thérapie n’est même pas abordé, etc. Le sida n’est qu’une métaphore, le film parle en fait de la mortalité, de la saveur que la mort donne à la vie. Pour Beauvois, c’est une saveur essentiellement amère. Il n’envisage pas tellement que la mort puisse rendre la vie précieuse et lui donner un parfum épicé. Sa vision n’est donc pas follement gaie, mais chacun voit midi à sa porte. En tout cas cette vision, il l’expose sans pathos, sans émotions dégoulinantes, avec une économie de sentiments qui la rend d’autant plus poignante. Il touche du doigt l’isolement des êtres, la vanité de leur destin et tout que l’existence humaine contient d’absurde et d’éphémère. La mise en scène est sèche, précise, efficace. Elle sert parfaitement son propos. Pour résumer, le film est dur mais percutant et passionnant. Mention spéciale à ce superbe acteur qu’est Roschdy Zem. Il est d’une justesse rare. Il fait partie de ces acteurs exceptionnels qu’on a plaisir à voir jouer quoiqu’ils jouent.
Film et émotions ratés. Mauvais jeu d'acteur, on a du mal à croire au jeu de Beauvois, très peu crédible. A vouloir jouer et filmer ... L'histoire de drogue n'apporte rien à l'histoire et la perturbe même. L'histoire est d'ailleurs peu crédible. 1996, c'est l'année de sortie de la trithérapie, et donc de l'espoir de continuer à vivre. La séquence du service militaire est inutile aussi et mal jouée. Film grossier.
c' est lourd, pataud, ennuyeux, invraisemblable, on se croirait dans les années 80, Beauvois se fout de la gueule des militaires et des policiers d' une manière pas très fine...le négatif des "nuits fauves" finalement.
Un film choc, écrit et mis en scène par Xavier Beauvois. Sexe, drogue et trafics, son scénario peu réjouissant mais hyper réaliste, nous décrit sans tabou la vie compliquée de Benoit, un étudiant en Sciences de l'Art. Des scènes hard avec la séquence de transe d'Omar le toxico joué par un étonnant Roschdy Zem. Une séquence "philosophie de la Mort" ou Benoit évoque à ses étudiants la saturation des sens dans l'esthétisme du romantisme. Xavier Beauvois nous offre de belles images d'Italie avec Chiara Mastroianni. Le pitch : 1995 - Benoit doit partir faire son service militaire. Pour en réchapper, il consulte un psy pour soigner une pseudo dépression et se faire réformer. Il apprend sa séropositivité lors de son incorporation.
Encore un "film d'auteur" à la française, nombriliste, misérabiliste et vain qui se complait dans cette branlette intellectuelle. Avant de voir ce film N'oublie pas que tu vas mourir d'ennui.
Il faut prendre le temps de la réflexion (disons de la «distance critique»), passé l'émotion réelle et très immédiate que sécrète le film, pour se dire que, N'oublie pas que tu vas mourir charrie aussi une invraisemblable quantité de clichés
Un bon pensum - non sans vérités - réussissant à nous convaincre de son pari de base ( contre cette multiplication vulgaire de trop de ces ces "intermediaires" ), et enfin une étude complète de ces gens aigris par trop d'autorité & de facilités : Nous finissons par aimer sinon adorer ces personnages borderline et totalement hors-système...
Un thème peu facile que celui traité par le réalisateur. Par les excès ils tente de nous montrer la joie de vivre mais tut ce qu'on retient c'est la plongée vers l'enfer.
Le cheminement du film reste assez improbable, on accroche un peu au début mais on finit par s'ennuyer. Il reste la présence de jeunes acteurs pleins d'avenir.
Ce film de Xavier Beauvois, sélectionné à Cannes en 1995, retrace les derniers jours de la vie d'un jeune homme atteint du VIH. C'est un très bon film, mais où l'on ressent parfois les longueurs, ce qui peut freiner l'attention portée au film. Outre ce détail, le film montre comment le personnage de Benoît réagit face à une telle annonce, il est presque fantomatique à certain moment et n'a pas peur de ce qui peut lui arriver. Un bémol est à mettre sur la longueur tout d'abord, le film traîne à certain passage, mais cela le rend d'autant plus réaliste, comme la scène avec Omar où ils prennent de la drogue. Dans un second temps, on peut être un peut perdu quant aux raisons qui expliquent que ce personnage est séropositif, c'est un peut flou. Enfin, on peut souligner la justesse du jeu d'acteur de Xavier Beauvois et surtout de Roschdy Zem qui joue particulièrement bien. Raccon Man (12)
Un film humain, très franc, sans moralisme ni voyeurisme, qui traite de sujets difficiles. Un film moderne dans la mesure où il s'intéresse aux questions qui concernent principalement les jeunes générations. D'ailleurs, l'interdiction aux moins de 16 ans est une absurdité.