Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Frédéric L
18 abonnés
127 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 22 août 2013
Un épisode encore plus mauvais que le précédent, comment est-ce possible ? Surfant sur la vague web et la branchitude, sans scénario et sans fond, Hellraiser Hellworld est tout simplement irregardable.
Il faut savoir que ce 8ème opus a été tourné pour des raisons purement contractuelles. En effet, le tournage de "Hellraiser: Deader" s'était déroulé en Roumanie en 2002, et les contrats ont obligé les producteurs à tourner une suite dans le même pays, dans la foulée. "Hellworld" fut donc également filmé en Roumanie, fin 2002. Comment plomber davantage une franchise qui s'est enfermée dans la médiocrité et les DTV moisis depuis quelques années ? D'abord, on reprend le même réalisateur que Hellraiser VI et VII, à savoir Rick Bota. Ensuite, on reprend la même idée que Freddy 7, à savoir jouer la carte du méta, mais en se prenant les pieds dans le tapis. Et oui, "Hellworld" se déroule dans un monde complètement fantasmé, où des ados sont fans de "Hellraiser", et jouent à un jeu en ligne dérivé. Ils vont se retrouver à une fête sur le thème de leur jeu favori, qui va évidemment tourner au massacre. Rien ne va dans ce pitch... Déjà, comment gober un univers où des ados caricaturaux sont tout de grands fans de l'univers de Clive Barker ? Ensuite, on comprend bien que l'équipe du film n'a aucune idée de ce que sont les jeux en lignes (pas encore grand public en 2002). Ils ne font que les évoquer de manière assez ridicule. Enfin, la pire idée de l'ensemble. Il n'était pas suffisant de piétiner les thématiques ou la finesse du propos initial de la franchise (au 8ème film, on n'est plus à ça près). Il faut ici la transformer en teen-slasher totalement générique, où toutes les filles sont des bombes, et tous les mecs pensent avec leur (céno)bite. Avec en prime musique djeuns ringarde, personnages carburant au sexe et à l'alcool, et plans nichons. Sachant qu'en plus le film ne tient pas vraiment la route. Comme dans les deux précédents volets, Rick Bota se contente de nous balancer des hallucinations, si bien que l'on ne sait pas où tout cela va. Un twist final va tenter de tout rationaliser. Sauf que d'une, rétrospectivement la mise en place de l'intrigue n'a aucun sens. Et de deux, sa résolution est des plus paresseuses. Et puis il faut évidemment parler des acteurs ! Doug Bradley apparait bien fatigué en Pinhead, et il est triste de le voir ainsi dans sa dernière incarnation de la figure de proue de la franchise (il aura le bon goût de refuser de jouer dans la pantalonnade qu'est le 9ème volet). Lance Henriksen cachetonne misérablement. Anecdote amusante : il a été embauché par chance, car il venait de boucler un autre tournage en Roumanie ! Et bien sûr, on ne peut pas ne pas parler de Henry Cavill ! Totalement inconnu à l'époque (et même à la sortie du film en 2005), il est assez crispant en beau gosse insolent et lubrique (!). Au moins apporte-t-il aujourd'hui un peu de notoriété à ce navet qui n'en a aucun besoin.
Là où Rick Bota, le réalisateur, touchait le fond dans Hellraiser 6 Hellseeker, là où il touchait les bas-fond du cinéma avec son Hellraiser 7 Deader, le résultat final de cette huitième séquelle n'étonne même pas. Cela fait plusieurs opus déjà que la saga tourne en rond, allant d'une histoire de secte à un jeu-vidéo en passant par des histoires conjugales, on ne s'étonne même plus du scénario concocté par Rick Bota et ses compères. Ici, des pauvres jeunes geeks accros au jeu Hellworld, mettant en scène Pinhead et son univers, sont conviés à une geek-party en pleine campagne dans un vieux manoir. Ils vont subir les maux d'un infâme bonhomme venu venger la mort de son fils et dont il accuse le groupe. Quoi de mieux pour la vengeance que de faire inhaler au groupe un poison qui les faits halluciner, au point qu'ils aperçoivent Pinhead et les cénobites. Vous l'aurez compris, cette suite ne propose rien de bon, même si Rick Bota offre un retournement de situation final on se retrouve devant une suite, une nouvelle fois, foireuse dans la mesure où l'intrigue ne tourne plus du tout autour de Pinhead. Dernier baroud d'honneur pour la saga, Bota manque de coche et livre une suite mort née et peu ragoutante. Malgré un univers noir et morbide, le film ne convainc jamais au point qu'il endors très rapidement. Comme à son habitude, le côté érotique de l'univers de Pinhead est plus que présent, cela n'apporte rien à la saga, au contraire ! Côté acteurs, le film ne comporte pas de personnages intéressants. On retrouve Lance Henriksen (Aliens le Retour) qui, bien que son personnage soit inintéressant, nous livre une prestation honorable. Comme à son habitude, on retrouve Doug Bradley dans le rôle de Pinhead. Toujours aussi froid dans ses paroles, toujours aussi méchant et menaçant, toujours aussi sanglant, mais bien trop peu présent dans cet opus. Plus il y a d'opus et moins on le voit, bientôt ce rôle relèvera du piètre caméo, pareil pour ses disciples les cénobites qui ne sont pas du tout originaux. Il en va de même pour les quelques effets spéciaux utilisés qui ne sont clairement en dessous de la moyenne, et qui nous montre les faibles moyens dont dispose le film. Pareil pour les musiques qui sont un bête copier-coller du thème principal de la saga et qui n'apporte rien.
Un huitième opus qui, bien que supérieur au septième, n'arrive toujours pas à convaincre. On s'ennuie, on se demande toujours ce que fou Pinhead dans un jeu vidéo (la mise en abime est mal fichue) et on attend qu'une chose : la fin du film ! Un massacre qui relève de l'exploit !
Pour finir Rick Bota nous livre un 3ème gros navet, sans interet, sans rapport à la saga et completement stupide. Pinhead dans un jeux video maintenant ? Mon dieu c'est quoi cette daube...et en plus on osent y mettre des jeunes adolescents mort-de-faim, crétins et immatures pour nous faire pleurer de honte encore plus devant ce gros pétard mouillé. Le principe de l'illusion de Pinhead nous plonge dans le grand n'importe quoi, on voit que le réalisateur ne savait plus quoi faire, alors pourquoi avoir réalisé cette chose répugnante ? La saga Hellraiser est devenu une saga pourrie à cause de ces suites honteuses, insultantes et immondes. Les effets speciaux sont, en plus, d'une laideur insoutenable...oubliez vite cette chose si vous l'avez vu, et si vous ne l'avez pas vu ne le regardez surtout pas si vous aimé les 5 premiers. 1/5
pour ce dernier épisode (pour l'instant (?) ) la saga hellraiser ne change pas beaucoup ... c'est mauvais, et le scénario comme a chaque fois n'as ni queue ni tête... on est tres vite lassé, les petits détails "effrayants" finissent par nous agacer, chaque scene ressemble a quelque chose qui a déja été fait ... pfff c'est franchement nul ...
Ah ah ah ah ah. Il faut reconnaître une chose au moins à Rick Bota, c'est l'acharnement avec lequel il a réussi à décrédibiliser une saga horrifique plus que prometteuse. Hellworld n'est rien de plus qu'un épisode de chair de poule pour post ado en chaleur. On retrouve ici les clichés du film de genre utilisés jusqu'à l'os, une fin des plus idiotes, des flics idiots, la vengeance du papa-jamais-là-mais-pas-content-que-fils-mort (on se croirait à la limite d'un souviens-toi l'été dernier), du j'm'envoie en l'air dés qu'je peux (bah oui faut bien voir un nichon de temps en temps), bref un grand n'importe quoi. La phrase de la fin revient au très grand Lance Henriksen, qui se permet même une touche d'humour : "On se croirait dans un vieux film d'horreur." Bah non, désolé Lance
Il est temps que cette série s'achève car elle ne ressemble plus à rien! Autant les deux voir trois premiers volets de la saga hellraiser étaient bien, autant là franchement, ça devient du teenage movie en série Z!
En essayant d'être créatif, Rick Bota signe son 3ème gros navet de la saga Hellraiser. Une saga qui n'a plus lieu d'être depuis bien longtemps, mais pourtant, ce dernier s'obstine et s'enterre d'avantage dans la nullité dantesque. Il retourne ici vers de l'horreur pure et dure, confondant Hellraiser avec Saw. Ce 8ème volet ne correspond plus en rien aux origines de la saga. On s'enfonce vers la violence gratuite et le cliché. Le personnage de Pinhead est devenue totalement désuet. Alors quel est l'intérêt d'un tel scénario?! Les incohérences s'enchainent en rythme et en cadence, histoire de bien appuyer la triste fin de cette franchise. N'étant déjà pas fan à l'origine, cette parodie de film d'horreur est à oublier très vite. 1,5/5
En panne d'inspirations et d'idées pour la saga, le réalisateur des deux précédents volets nous pond un scénario qui atteind des sommets en terme d'absurdité et une mise en scène complètement grotesque, il avait peut-être d'autres choses à faire. Aucune étoile pour cet ultime (heureusement) épisode.
Rick Bota pond ici son troisième navet consécutif et maintient la franchise Hellraiser au fin fond d’un gouffre de nullité crasse. Finies les ambiances adultes et légèrement dérangeantes du premier opus: place au teen movie fauché et décérébré n’ayant qu’un rapport très lointain avec l’univers de Clive Barker. J’espère que le pauvre Lance « Bishop » Henriksen a bien vite effacé cette bouse de sa filmographie.
Hellraiser n'a jamais réussit à faire un épisode concret et intéréssant, et ce n'est pas avec ce Hellworld que la saga va se renouveler. Histoire plutôt médiocre, acteurs à la limite, plan et image du film souvent saccadé, Hellraiser Hellworld appartient plus au genre Téléfilm qu'autre chose. Heureusement, restent ils les meurtres plutôt ensanglanter ( bien que la plupart prévisible ) , et une ambiance malsaine et perverse pour combler les vides de ce film. Petit divertissement sans grande ambition mais qui fait passer le temps.
Le pire affront qu'on pouvait faire à une série pareille : transformer un film adulte et réfléchi en un teen movie, reçucée de Scary movie sans blague et sans faire peur. On a des ados qui sont content de jouer dans un film d'horreur, mais qui jouent mal. On se demande à quoi sert le jeu vidéo sur internet, et la soirée soi disant gothique fait peine à voir. Les cénobites sont ignobles et c'est même pas eux les méchants, ils utilisent le même masque pour la séquense fake de flippe dans l'appart et le vrai cénobite de la fin. Un ratage profond.
Peut être un des seuls à sauver dans cette saga, le scénario est assez concret, et certaines scène assez gore. Même si le film en lui même est un peu hors contexte, il parvient a s'en sortir mieux que ses prédécesseures.
Le sort de cet ultime est absolument injuste ; au moment ou je dépose cette critique, il n'est qu'à 1.0, alors qu'il s'agit sans doute du direct-to-video le plus intéressant. Car au-delà de son aspect "teen", Hellraiser VIII est plus original et bien vu qu'il en a l'air ; et à l'inverse des trois précédents opus, il n'a pas les yeux plus gros que le ventre. "Hellworld" est une belle façon de refermer l'aventure/la saga Hellraiser, et la preuve que même un boulet comme Rick Bota peut parfois taper juste, en posant un regard inattendu sur son matériau plutôt qu'en accumulant les scènes pseudo-osées, pseudo-trashs et pseudo-malsaines qui n'aboutissent qu'à l'ennui et déconcertent par leur -pour une fois dans le domaine- premier degré aberrant, donnant le sentiment de ne "rien" voir
Je poursuis mes investigations dans la saga Hellraiser, avec ce Hellworld, qui s’avère un épisode moyen, dans une saga qui est une des plus inégales du cinéma en termes de qualité.Niveau casting on peut difficilement dire que ce ne soit pas attrayant. On a ainsi l’inoxydable Lance Henriksen, qui nous offre une prestation plutôt réussie, et cela même s’il en rajoute clairement une couche, conscient peut-être que le seul moyen de sauver un peu le film était de lui éviter au moins la fadeur. Il surnage clairement dans le casting, même si les jeunes ne déméritent pas complétement. Dotés de personnages absolument médiocres, il faut le dire, ils ne se débrouillent pas mal, et pourront même surprendre. Ainsi on trouve là Henry Cavill, avant sa récente célébrité ! Dommage quand même qu’ils aient tous hérité de clichés ambulants.Le scénario est mal mené. Le film partait sur une idée délicate, mais au final ce n’est pas là que réside le problème majeur. Le film essaye de brouiller les cartes entre réalité et fiction, mais ce vautre dans une deuxième partie alambiquée, tortueuse, qui débouche sur un final finalement pas terrible. L’univers Hellraiser est de surcroit très limité, les créatures apparaissant peu, et j’ai eu le sentiment d’assister à un slasher qui exploiterait en arrière-plan l’univers d’Hellraiser histoire d’attirer le chaland. C’est ennuyeux. Et puis il faut avouer que le manque de surprise sur l’ordre des victimes par exemple est préjudiciable au film.Visuellement Botta ne fait pas un mauvais travail, Hellraiser Hellworld bénéficiant même de passages gores bien tournés, et d’un certain sens des plans et des cadrages qui offrent une atmosphère décente à ce film. Les décors sont eux aussi de bonnes tenues, avec une maison qui ne manque pas d’allure, et des intérieurs avec quelques idées spectaculaires, comme celle avec les restes des corps. La photographie tient la route elle aussi, donnant une atmosphère soignée au film, quoiqu’un peu lisse. Ça manque de poisseux et de glauque pour un univers Hellraiser, et on n’évolue plus sur ce que pourrait être une ambiance de slasher élégant. De bons effets horrifiques compensent ce problème, jusqu’au final qui est tout de même très impressionnant. Les meurtres dans l’ensemble sont violents et bien trouvés solidement portés par des effets visuels de bonne facture. Quant à la bande son elle est acceptable, sans plus.Finalement, Hellraiser Hellworld laisse un souvenir mitigé. D’un côté on assiste à un film plutôt raffiné, plutôt esthétique, qui ne démérite pas. De l’autre j’ai eu le sentiment que le film se dégager beaucoup de la saga, essayant d’introduire tant bien que mal des créatures par exemple, mais le faisant souvent maladroitement, comme pour assurer un quota. La résolution finale laisse elle aussi dubitatif. Ce n’est pas le meilleur épisode donc, pas le moins bon non plus, pas indispensable en somme mais regardable.