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benoitG80
3 409 abonnés
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0,5
Publiée le 8 juillet 2009
Quel manque d'inspiration... Je n'avais pas aimé Vicky... Barcelona et sa petite musique omniprésente mais c'est encore plus vrai pour Whatever Works avec un faux Woody Allen misogyne, prétentieux et j'en passe! Quelle curieuse idée de se trouver un remplaçant auquel on ne croit pas du tout ! Les clichés sont bien lourds, la mise en scène est bâclée ! On est bien loin de match point et de tant d'autres si réussis... Je me souviens par exemple d'un certain meurtre mystérieux à Manhattan...
On a l’impression de revoir un vieux W A avec le questionnement permanent et cynique de son “héros” dans une intrigue géniale et drôle construite en pyramide. Ce vase clos s’agrandissant avec l’apparition de nouveaux personnages qui viennent par hasard ou par nécessité se confronter au personnage central fonctionne comme une allégorie à la vie : Boris, personnage peu attachant et pessimiste jusqu’au grotesque, s’il ne parvient pas à construire son bonheur, parvient malgré lui à construire celui des personnes qui le côtoient (et finalement le sien). Ce film m’a fait penser à Be Happy où l’héroïne d’un optimisme inné rend souvent malheureux ses partenaires, à l’inverse ici, il les rend heureux et donne un sens à leur existence.
Une comédie moyenne malgré de bons dialogues. On a du mal à s'attacher aux personnages, trop caricaturaux, et il y a un manque d'originalité de la part de Woody Allen, qui nous ressort inlassablement les mêmes thèmes. Un vent de nouveauté, de surprise aurait été appréciable ! Car, il s'agit ni plus ni moins d'un remake de "Manhattan" !
Une très belle comédie "romantique" et bourrée d'humour écrite et mise en scène par Woody Allen. Son sublime scénario nous offre des scènes savoureuses. Le scénariste New-yorkais se lâche et prête ses intensions à un "génie" qui possède une vision globale de ses médiocres contemporains. Un grand esprit, aussi libre que misanthrope, qui parle librement de sexualité, affirme ses doutes sur la durabilité des relations de couple et met à mal les psychotiques de la religion. Comme toujours, les dialogues sont succulents et la BO bien présente. Au casting, Evan Rachel Wood est magnifiquement rafraichissante ; elle réalise une belle prestation d'actrice dans un rôle délicat.
Comment cacher son enthousiasme face à un tel début ? Introduction incisive et directe, à la narration inventive qui plus est, et de retour dans ce bon vieux New-York dans lequel maître Allen nous a pondu ses plus belles oeuvres. Mais du coup, comment cacher aussi la déception qui nous attend par la suite ? Alors qu’on jubilait déjà, qu’on trépignait de voir le film qui allait s’offrir à nos yeux, on se retrouve très vite confronté à un premier dilemme : quitte-t-on tout de suite la salle face à l’agression que représente le jeu tout en hurlements de Larry David ou bien prend-on sur soi pour bénéficier du reste du film ? Malheureusement, ce ne sont pas les spectateurs qui auront fait le choix le plus courageux qui seront récompensés. Car après tout, derrière toutes ces sarabandes d’acteurs très tape à l’œil et assez grotesques, il ne se cache finalement pas grand-chose. L’histoire est linéaire, sans relief, et se déroule comme un simple prétexte à de multiples situations creuses et toujours prévisibles. On s’ennuie, on ne rit même plus aux pitreries propres au maître Allen tant elles se révèlent finalement usées jusqu’à la corde, et – pire que tout – on s’afflige presque face à la lourdeur des caricatures et des clichés auxquels on nous expose. C’est bien simple, ici le petit zest qui faisait la magie de ses films n’est plus, et c’est tous les artifices du grand Woody qui s’assèchent et s’écroulent. On a peine à le dire, mais ce "Whatever Works" fera partie des films d’Allen à oublier au plus vite…
Ah Woody Allen!! Comment tenir aussi longtemps sur la durée avec un niveau de qualité aussi élévé? A ce titre, "Whatever Works" ne déroge pas à la règle, et apparaîtrait presque comme une oeuvre majeure du cinéaste tant le plaisir est grand quasiment à chaque instant, les idées semblant fuser elle de toutes parts. En effet, que ce soit le ton mordant qu'Allen sait utiliser avec génie, les appartés de Larry David s'adressant directement à nous ou encore des dialogues régulièrement jubilatoires, il est peu dire que nous sommes à la noce du début jusqu'à la fin, surtout que les acteurs sont eux au diapason, que ce soit les premiers rôles (Larry David, Evan Rachel Wood) que les personnages secondaires (Ed Begley Jr., Patricia Clarkson). Seul petit regret dans cet océan de bonheur : le film a il est vrai une très légère tendance à se faire moins savoureux lorsqu'il s'éloigne de son génial personnage principal. Un défaut mineur toutefois, tant ce "Whatever Works" est incontestablement l'un des meilleurs moments cinématographiques de cette année 2009 : vous savez donc ce qu'il vous reste à faire. Un régal.
Woody Allen a une carrière assez impressionnante, il a déjà réalisé un grand nombre de films mais il a encore des projets pour l'avenir, portant il ne se fait pas tout jeune. Par conséquent, à chacune de ses nouvelles sorties, on ne peut s'empêcher de comparer avec d'autres de ses films, tant il en a fait. Cependant, en ce qui concerne "Whatever Works", la question ne se pose pas. En effet, ce film est assez original et se distingue des autres œuvres de Woody Allen. Dans ce film, le personnage principal, Boris Yellnikoff interprété par Larry David, s'adresse directement à nous, public du film. Mais contrairement à d'autres films où le personnage principal parle à la caméra, ici les autres personnages réagissent au fait que Boris nous parle et ils le trouve bizarre car pour eux, Boris parle tout seul. Cette spécificité du film est plutôt bien trouvée et elle apporte une dose d'humour non négligeable. C'est une transition toute trouvée pour l'humour du film. "Whatever Works" est l'un des films les plus drôles de Woody Allen, l'humour passe essentiellement par les répliques de Boris qui sont magnifiques. Il faut savoir que Boris Yellnikoff est un génie misanthrope qui a passablement raté sa vie (il a manqué le prix Nobel de peu, sa femme l'a quitté et il n'est même pas parvenu à se suicider correctement). Sa vision de la vie, de la société et des Hommes est donc légèrement différente de la notre et cela en fait un personnage très drôle et attachant. Larry David est magistral dans ce rôle, il est accompagné de Evan Rachel Wood (également très bonne) qui va former avec lui un couple pour le moins surprenant. "Whatever Works" est donc une excellente comédie où il est clair que Woody Allen s'est beaucoup amusé à créer le personnage de Boris et il en a profité pour critiquer et dire en parti ce qu'il pensait du monde dans lequel on vit.
C'est un film intéressant, d'abord parce qu'il y a Larry David (sa série : curb your enthousiasme; a plusieurs saisons déjà outre atlantique et est à découvrir absolument si ce n'est déjà fait).Larry David joue le rôle qui lui va le mieux : misanthrope (les cinq premières minutes du film lui vont à merveille)…Cet homme qui se prend pour un génie se met en ménage avec une jeune dinde qu'il traite sans arrêt de débile mentale et cela marche...Woody Allen revisite ses vieux démons, la place de l'homme dans l'univers, la place de l'homme dans la société, la comédie de l'amour, la liberté sexuelle, la différence d'âge chère à Woody...C'est enlevé et spirituel et, ma foi, ce retour aux sources newyorkaises fait du bien même si l'humour du maitre est devenu le temps d'un film plus philosophique qu'ironique...Je conseille, ce n'est absolument pas tordant mais c'est joyeux.
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3,5
Publiée le 30 novembre 2011
Avec "Whatever Works", Woody Allen retrouve sa verve et la pleine puissance de ses rèflexions satirico-existentielles, pour une comèdie de moeurs dont seule sa ville (New York of corse) a le secret! Pour interprèter le rôle qui, il y a quelques annèes encore lui serait revenu de droit, Allen a trouvè plus chauve, et encore plus bavard que lui: l'excellent et inèpuisable Larry David qui va faire craquer une Melodie St Ann Celestine (ça ne s'invente pas) alias Evan Rachel Wood pleine de grâce et de beautè! Mais le couple survivra t-il à l'arrivèe en ville des parents bigots de la jeune femme ? Une mère (ètonnante Carolyn McCormick) bien dècidèe à se dèbarrasser de cet incorrigible misanthrope et gendre cynique! Un joli cru et une improbable rencontre qui rèserve de jolis moments de rire et de joie de vivre...
Whatever Works : Troisième film de Woody Allen que je regarde après Match Point et Scoop (que j’ai adoré) et c’est un troisième film : je l’ai tout autant adoré. Je commence a trouvé que ceux Woody Allen fait vraiment que des merveilles avec des histoires original et très anticonformiste. Et ce film les toutes autant grâce a un personnage qui est vraiment extra et très amusant à suivre. C’est une personne déjà d’un certains âge, c’est un génie, c’est un anticonformiste, alors imaginé vous un peu le ressuât. Et le résultat est vraiment génial, le personnage est très attachante, assez unique et très amusant à suivre grâce a des dialogues et des répliques savoureux et des situations loufoques souvent très drôle. Vraiment, l’humour et les gags passent à merveille dans ce film et le rythme y est très bon. De plus, l’histoire nous amène de bon gags et de bonne surprise et une histoire romantique vraiment décalé vient s’ajouté a tous ça (car le vieux génie va se marié avec une jeune fille un peu limite : vous voyez le tableau). Enfin vraiment, le scénario est décalé et réjouissant a souhait, avec le stylé bien a lui de Woody Allen. Car il se permet quelque délire qui son vraiment excellente et rend encore plus ce film unique et anticonformisme. Car il autorise le personnage a parlé aux spectateurs, ça c’est juste génial. De plus, les acteurs sont vraiment tops et parfait dans leur rôle mais surtout, ils sont tous très amusant : surtout Larry David (qui joue le vieux génie) qui est vraiment extra. Et pour finir, la réalisation et la mise en scène est aux petites oignons. Voila, quand Woody fait du Allen : on obtient une comédie plaisant et drôle, vraiment ce film ma bien plu et j’ai passé un excellent moment. Une comédie que je vous conseille vraiment grâce a un humour sans faille avec des personnages et dialogues croustillant : un vrai régal ce comédie.
Le cynisme chronique de Boris, même si c'est en réalité très blessant, m'a arraché une ribambelle de fourires. Comment ne pas s'attacher à ce vieux rabougri, en pleine détresse face à la naïveté de la blonde Mélody. Drôle et émouvant, humain et moralisateur, "Whatever Works" est une belle leçon de vie !
Un film énorme, encore une fois de la part du grand Woody Allen ! Une comédie mené de main de maitre par le lauréat de 4 Oscars qui chaque année fait un carton lorsqu'une de ses oeuvres sort sur grand écran. Celle-ci ne déroge pas à la règle. "Whatever Works" (2009) nous raconte l'histoire d'un vieillard vivant à New York, qui se prend pour un génie et qui a des théories sur absolument tout, qui rencontre une jeune fille sans abris venant de Philadelphie. spoiler: Tout au long du film va petit à petit en découler une romance improbable avec de nombreux rebondissements auxquels on ne s'attend pas vraiment (arrivée de la mère, du père...). On reconnait tout à fait dans ce film la patte indéniable de Woody Allen qui nous enchante une nouvelle fois par une histoire et un scénario absolument divin, mélangeant sans cesse les pistes tel qu'il sait le faire, on est souvent surpris et c'est bien ça le plus génial, jusqu'à un final maginifique. A noter la performance hallucinante de Larry David avec une répartie et des dialogues géniaux, à mourir de rire, ainsi que l'excellente performance de la jeune Evan Rachel Wood.
Woody Allen philosophe à nouveau sur le bonheur, les hasards, l'importance de la chance et le temps qui passe à travers un physicien raté, fringué comme l'as de pique, divorcé et suicidaire. En gros, il cumule toutes les tares. Un soir, en rentrant chez lui, il tombe sur une jeune SDF qui vient de quitter sa mère et qui lui demande de la nourrir et de l'héberger. De ce contraste, entre d'un côté l'intello et de l'autre, cette nana très cruche, va naître un mariage. Le cynisme chez ce scientifique (qui aurait très bien pu être incarné par Woody Allen), qui se manifeste à travers des répliques vachardes qui déclenchent plus d'une fois l'hilarité, semble être celui de Woody Allen derrière la caméra. Mais la fin heureuse nuance ce pessimisme. Et tord le cou à ses détracteurs qui l'accusent d'aller toujours vers les clichés puisque selon lui, "ils peuvent aider à mieux s'exprimer" (ou quelque chose comme ça). A son âge, afficher une telle fois en la vie, est rafraîchissant.
Cette plaisanterie estivale autour de l'absurde amoureux est un léger mixage de Woody Allenite aiguë, qui sent la répète voire l'esprit gâteux si on veut être méchant. Afin de nous faire partager une vue philosophique sur le non-sens profond de l'établissement des rencontres amoureuses, le cinéaste nous concocte une sorte d'historiette-exposé à grands renforts de clichés bien compactés (il revendique même ce choix "pour mieux se faire comprendre"...), le tout autour du personnage d'un sexagénaire New-Yorkais bavard revenu de tout, miroir cynique voire aigri du réalisateur (hypocondriaque, cérébral, sorte de "génie" trop lucide, au bord du désespoir) mais plus jeune (et on lui colle même une tenue de short, pof). Le gars tombe un soir sur une jeune fille bien mise mais extrêmement naïve, qui a fui son bourg du Sud conservateur et cherche asile ; malgré lui, elle s'immisce dans sa vie. Le procédé s'avère assez lourd mais des dialogues relevés, truffés de quelques bons mots, et un comique de situation bon teint aident à maintenir l'intérêt - l'accumulation de sentences plaira ou irritera. Seulement, le déroulement des rencontres soi-disant nées du hasard (hormis celle planifiée) et leur impact sentent l'artifice scénaristique à fond et ce "forcing", dans tous les cas, accentué par une enfilade de facilités du style déjà-vu, transforment le film en une sorte de bonbon indigeste. En fait, c'est un peu une théorie du n'importe quoi, une bonne dose de cynisme recouverte par l'idée que le mieux peut encore arriver quand on n'y croit plus. On finit dans la caricature. Du Woody tout craché mais trop, qui nous renvoie un peu trop en arrière et détonne forcément d'avec des expérimentations récentes plus rafraîchissantes. Bref, ça se suit mais c'est trop cérébral, assez lourd et poussiéreux.