Mon compte
    Les Habitants
    Note moyenne
    4,0
    137 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Habitants ?

    19 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    6 critiques
    3
    4 critiques
    2
    2 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2013
    Un petit bijou de nos camarades hollandais qui aurait vraiment le mérite d'être plus connu. On y suit avec plaisir les aventures farfelues des propriétaires d'un petit lotissement, perdu au milieu du désert néerlandais. Les décors surréalistes donnent à certains plans des faux-airs de tableaux de Magritte. Il s'y dégage une sorte de douce mélancolie comique, à tel point que l'on se demande parfois, si on est censé rire ou pleurer. Un film qui s'inscrit dans la même veine que le cinéma de Kaurismaki ou des compères grolandais Delepine et Kervern.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2008
    Une absurdité totale qui se laisse regarder malgré tout. Les Habitants c'est du parfait non-sens.
    belo28
    belo28

    68 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2011
    Le premier film choral Burlesque! Un film plein d'imperfections et de caricatures... Tellement caricatural qu'il en devient touchant et réaliste!
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    "l'humour est la politesse du désespoir", "nous les flamands nous aimons étudier les détails c"est ce qui peut expliquer notre peinture " j'ajouterai (en fille du nord et des plaines ) on aime aussi les plans larges et ouverts ; voila quelques réflexions que je me suis faites pour savoir ce qui m'avait plu dans ce parcours à la fois terrifiant et désopilant.
    Non il ne s'agit pas uniquement de refouler le malaise et tenir à distance ces habitants si "in "ou "an" humains Non ces personnages caricaturaux me semblent plutôt apotropaïque comme les sculptures des cathédrales ou les ajouts des enluminures iIs nous protégent sans doute plus de nous même que de l’extérieur Pour moi il y a chez ce réalisateur quasi mutique aussi un gout des lumières et des structures qui fait écho à la mélancolie solitaire de Hopper.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Un régal de la même veine que les films de J.P. Jeunet; non-sens, tragi-comique, burlesque et humour noir, tout y est. Tous en prennent pour leur grade, notamment la bigoterie et les institutions religieuses.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2013
    rares sont les films à atteindre une intensité tragi-comique pareille, aussi constante, imaginative, noire, fantaisiste, sans relache, à l'obtenir avec une telle économie, et d'une drôlerie à en jouir littéralement sur place
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2011
    Une bonne comédie décalée, originale, dont les nombreuses situations bizzaroïdes sont mises en scène par des personnages plus loufoques les uns que les autres. Dommage cependant que les quelques passages dramatiques manquent cruellement d'intensité.
    Claude S
    Claude S

    87 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2013
    original, intelligent, drole...et beau plastiquement. Tres bel objet
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 mai 2012
    On a affaire ici à un réalisateur talentueux qui s'engage sur un terrain miné : l'humour noir. Il s'est pris une mine, le pauvre... Car l'humour noir possède une efficacité à double tranchant : il faut l'utiliser à bon escient... Ça n'a pas du être bien compris par Alex Van Warmerdam...

    En effet, son humour, n'ayons pas peur des mots, n'a aucune visée précise. Pas de dénonciation honorable, pas de message à faire passer... Rien, non, rien du tout ! Tout ce qui est ressenti lorsque l'on rit de cette pauvre fille qui sort de la boucherie en pleurant après s'être fait violer, c'est une honte immense et le désagréable sentiment d'être ignoble... Et on ne sait pas de quoi on rit ! Est-ce la mise en scène ? Il n'y a pourtant rien de drôle... On a donc l'impression de se moquer de ce viol...Ce qui est totalement immonde. Et extrêmement déplaisant ! C'est dommage, car quand on arrive à faire rire une salle sur un sujet aussi grave en ne misant que sur la force des plans utilisés, c'est qu'on a du talent...Mais le talent ne suffit pas.
    L'humour noir, en plus d'être importun, est utilisé assez inégalement. En clair, le film est lent, trop lent, bien trop lent ! Lorsque le film ne suscite pas l'irritation par sa drôlerie ignoble, l'ennui s'installe. Et ça aussi, c'est pénible. "Les habitants" ne met pas trop de temps à rentrer dans l'action, certes, on est tout se suite dedans... Ou plutôt devrais-je dire jamais. Car c'est bien parce qu'on est au point mort durant tout le film qu'on a l'impression qu'il n'a pas mis de temps à démarrer. C'est parce qu'il n'a tout simplement jamais démarré.
    Le point fort du film (le seul, en l'occurrence) est la performance des acteurs. Il faut le dire, ceux-ci sont tout justes parfaits. Tous, autant qu'ils sont ! Et c'est malheureusement parce qu'ils jouent trop bien leurs rôles qu'ils contribuent au désastre du rendu final...
    Car il est difficile de s'attacher aux personnages créés par Van Warmerdam, peut être à cause de la mise en avant de leur défauts. On ne voit plus que ça, d'ailleurs ! Leurs défauts ! Ce qui est retenu du boucher, c'est que c'est un pervers qui viole toutes les femmes du lotissement une par une (quand elle ne sont pas consentantes)...Mais quoi d'autre ? Le facteur est trop curieux, le garde-chasse est impulsif, le gamin n'est pas si "niais" que ça...Mais quoi d'autre, bon sang ?! Rien ? Du vent ?! Ces "habitants" n'ont donc pas de qualités ! De plus, ceux-ci sont tous stéréotypés de la tête aux pieds...Comment peut-on s'attacher à des humains... inhumains ? Non, parce que entre ceux qui n'ont que des défauts, ceux qui sont des saints, et ceux qui...(comment qualifier le "fantasme" du fils du boucher ?) Donc, entre tous ceux là, qui pourrait dire quel est le plus humain ? Qui ?
    Alors peut être que c'est volontaire, que le réalisateur a essayé de remettre en question le coté noir de l'humanité...Mais en tous les cas ce n'est pas très plaisant. Remettre le coté noir de l'humanité en question, c'est bien beau, mais ce n'est pas une raison pour mettre le spectateur mal à l'aise !

    Pour ma part, il n'y a pas grand chose à retenir de ce film, si ce n'est que c'est ennuyeux, irritant, et que le réalisateur a du s'enfermer des mois dans un placard à balais avant d'être assez fou pour inventer une histoire pareille, alors je vais prestement oublier ce film, me mettre un bon Tarantino (lui au moins, à mon sens, sait utiliser l'humour noir), et vous conseiller d'en faire autant.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Drôle, décalé, original et très beau, ce classique néerlandais est un véritable bijou du cinéma indépendant. Je vais me plonger sur les autres films de ce même réalisateur!
    carter311
    carter311

    10 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Alex Van Warmerdam est un cinéaste hollandais assez peu connu en France qui mérite pourtant qu'on s'y interesse par l'ampleur de ses films à revisiter le cinéma et les genres. Les habitants, c'est donc une population d'hommes, de femmes et d'enfants vivant recluse suite à la promesse inaboutie de la construction d'une ville. Juste une rue, un bloc de béton, au milieu de la nature et du vide.
    Dans un décor empruntant à la fois aux westerns et aux comédies de Vicente Minneli (pour la couleur rappelant le technicolor et ses plus belles comédies musicales dont Brigadoon), Van Warmerdam fait évoluer une petite dizaine de personnages autour de leur névrose, de leur peur, de leur hobbie.
    Digne héritier de Jacques Tati par sa capacité à minimiser les dialogues pour faire vivre un miscocosme basé sur le pouvoir de l'image et du paraître (l'image de la vierge, de la femme sauvage insaisissable), le réalisateur emprunte autant au burlesque qu'à l'humour noir. Et si le malaise se crée, il est toujours suivi par un plan suscitant le rire permettant au film de ne jamais tomber dans l'obscènité.
    De plus, le film distille dans cette ambiance post-apocalyptique des belles trouvailles scénaristiques (un postier qui, suite à un rituel précis, ouvre et lit les lettres de ses voisins ou encore un adolescent qui se prend pour un politique congolais) qui restent toujours homogènes au récit et apportent même par moment un peu de poésie et d'étrangeté.
    Les personnages, denses et émouvants, permettent au film de posséder cette tonalité loufoque, décalée, saugrenue, mais qui ne tombe pas dans la démagogie (l'efficacité dans la quantité d'idée mais non dans la qualité) grâce à un rythme alerte qui ne faiblit jamais mais qui prends quand même le temps d'installer une ambiance et de construire un récit.
    Cette fois-ci, la comédie hollandaise s'est trouvée un nom.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    Alex Van Warmerdam, réalisateur hollandais, traite d’un sujet pour le moins original : les quelques habitants d’un lotissement perdu, composée d’une seule rue, dans le Nord de l’Europe.

    Va alors s’instaurer une intimité totalement brisée puisque les vis à vis sont nombreux, ainsi, chacun espionne son voisin. Vont donc se créer différentes intrigues mêlées à des personnages aux caractères variés. L’image bien qu’étant assez neutre illustre bien cette fresque à la fois dramatique, drôle, déroutante et quelque fois absurde.

    Les plans sont judicieusement composés, la musique entrainante et les acteurs excellents. On pense forcément aux ambiances de Luis Buñuel, à Tati pour les personnages décalés et on retrouve même l’esthétique des tableaux d’Edward Hopper. Se film traite de l’obsession, de l'identité mais aussi des problème sexuels et religieux. De plus le film mêle à son hyper-réalisme une touche surnaturelle prouvant encore l’inventivité du réalisateur.

    Ce chef d’oeuvre hollandais rare et oublié mérite d’être revu et partagé !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Les Habitants est sorti en 1992 et ressort en 2013 avec le soutien de nos chers voisins Grolandais. Il s'agit d'un film néerlandais diablement décalé et drôle. J'ai été surprise du début à la fin par cette étrangeté permanente fermement tenue par le réalisateur. Plongés dans l'absurdité d'une petite ville cernée par une forêt épaisse, les personnages flottent nébuleusement... Les fans de Jacques Tati seront ravis !
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Cet étrange film néerlandais est inclassable. Dans ce théâtre filmé, des scènes cocasses et absurdes entraînent les personnages dans un quotidien burlesque. Le décor de ville nouvelle ennuyeuse dont seule une épaisse forêt à proximité offre un terrain de jeu rappelle le carton pâte du cinéma de Tati. Il faut se réjouir de pouvoir visionner cette oeuvre à l' humour grinçant, propre au plat pays.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une oeuvre particulièrement originale. Dans ces quelques habitations perdues au milieu de rien, des personnages très intéressants et complexes sont composés, et le voyeurisme d'autrui montré dans ce film peut faire penser à celui décrit par Kafka dans son livre Le Château. Un film en marge, où les déviances de l'humain s'épanouissent dans des situations loufoques, et une vraie émotion se dégage peu à peu de cet ensemble décalé.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top